Aéroclub Bordeaux

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MythiC-33
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Aéroclub Bordeaux

Message par MythiC-33 »

Bonjour à tous.

Je m'excuse si le sujet à déjà été traité. Mais voilà, cela fait maintenant depuis 6 mois que je suis en liste d'attente pour intégrer un aéroclub pour commencer ma formation de PPL. J'ai relancé le club une fois toutes les 6 semaines environ mais aucune disponibilités ne semblent arriver...

D'autres-ont-il déjà été dans mon cas et si oui qu'avez vous fait ? Je n'ai pas les moyens de passer mon PPL par une école privée et les autre aéroclubs de ma région m'ont aussi annoncé une longue liste d'attente..
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LC41
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Message par LC41 »

Pourrais-tu préciser de l'aérodrome, et éventuellement l'aéroclub dont il s'agit?
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Message par MythiC-33 »

LC41 a écrit : 26 août 2021, 16:20 Pourrais-tu préciser de l'aérodrome, et éventuellement l'aéroclub dont il s'agit?
Salut, alors pour le moment là c'est l'Aéroclub de Bordeaux (ACB) à Léognan-Saucats
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Message par LC41 »

As-tu contacté l'aéroclub Dassault?
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Message par MythiC-33 »

Pas du tout, pas encore.

Cependant leur tarif ne me correspondent pas vraiment (175 euros en DR400...) c'est un peu trop cher pour mes moyens ...
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Re: Aéroclub Bordeaux

Message par LC41 »

Ils ont aussi un C150 et deux Lions qui sont probablement plus utilisés pour la formation.

Si c'est le tarif DC de l'unique D112 de l'Aéroclub de Bordeaux qui t'attire, réfléchis à sa disponibilité; s'il est en panne, soit ta formation s'arrête le temps qu'il soit réparé, soit tu passeras sur un autre avion.

En tous les cas, sache qu'il y a un autre aéroclub sur la plateforme de Saucats.
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Re: Aéroclub Bordeaux

Message par MythiC-33 »

C'est vrai que je n'avais pas pensé à cela.

Cependant il y-à 3 DR400 de formations maintenant si je ne me trompe pas.

Ce qui me fait peur en réalité c'est de me former sur APM30 ou c152 et puis de perdre beaucoup de temps le jour ou je voudrais passer sur DR400 qui est beaucoup plus répandu...
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Re: Aéroclub Bordeaux

Message par LC41 »

MythiC-33 a écrit : 26 août 2021, 17:57 C'est vrai que je n'avais pas pensé à cela.

Cependant il y-à 3 DR400 de formations maintenant si je ne me trompe pas.

Ce qui me fait peur en réalité c'est de me former sur APM30 ou c152 et puis de perdre beaucoup de temps le jour ou je voudrais passer sur DR400 qui est beaucoup plus répandu...
Un lâcher machine, c'est une heure de vol maxi, par rapport à 45 HdV minimum, voir plutôt 60 HdV en réel, pour le PPL. Et certains clubs vont vouloir te lâcher sur chaque motorisation de DR400. Lorsque tu changeras de club, on réalisera un nouveau lâcher sur chaque modèle... Si tu n'as pas volé pendant 2-3 mois, il faudra que tu te fasses relâcher. Tu vas vite te rendre compte qu'en tant que pilote privé à raison de 12 h/an, tu feras sans doute pas mal de double commande.
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handil
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Re: Aéroclub Bordeaux

Message par handil »

Vient toquer chez dassault
J’y suis depuis 6 mois en complément quand je suis en région bordelaise pour voler pour le mûrissement CPL dans la région et la structure tourne bien et les instructeurs semblent être plus dispo que chez ACB. Alors effectivement il faut s’y prendre un peu à l’avance mais en te renseignant des aujourd’hui tu devrais pouvoir commencer ta formation assez vite.

Pour les machines le club a fait lacquisition d’un dr400-120 dont le cout sera sensiblement similaire aux lion (~125€/h). Et en cas d’indisponibilité du 120 tu feras quelques heures sur l’un des deux 160 qui sont très bien. Le 120 devrait intégrer la flotte dans les prochaines semaines de ma compréhension des derniers échanges avec le président.

Je suis passé chez at ACB avant de m’inscrire chez dassault et je t’assure que ce n’est pas la même ambiance. Dassault est une petite structure comparée à ACB, avec aussi ses travers, mais si ils t’annoncent plus de 6 mois chez ACB, dassault me semble être la bonne solution.


Je rejoins LC41 quand à la machine de formation, avec quand même un bémol sur les APM30 qui sont plus exigeant. Je trouve le DR400 plus simple, plus sain pour la formation initiale. Il pardonne, et permets d’envisager rapidement un lâché, quitte à, une fois le PPL en poche, aller se faire lâcher sur d’autres machines. Et puis avec le DR400 tu seras sur d’en trouver un sur toute les plateformes françaises ;)

N’hésite pas à m’écrire un MP, je te brancherai avec un FI de dassault pour que tu échange avec lui, tu te feras une bonne idée des dispos du club

Pour terminer : ils ont un C172SP G1000 qui est juste fantastique. Quand tu auras terminé ton PPL, tu seras super content d’avoir ce genre de machine, et surtout accessible à ce prix là ;)
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Message par MythiC-33 »

handil a écrit : 26 août 2021, 18:52 Vient toquer chez dassault
J’y suis depuis 6 mois en complément quand je suis en région bordelaise pour voler pour le mûrissement CPL dans la région et la structure tourne bien et les instructeurs semblent être plus dispo que chez ACB. Alors effectivement il faut s’y prendre un peu à l’avance mais en te renseignant des aujourd’hui tu devrais pouvoir commencer ta formation assez vite.

Pour les machines le club a fait lacquisition d’un dr400-120 dont le cout sera sensiblement similaire aux lion (~125€/h). Et en cas d’indisponibilité du 120 tu feras quelques heures sur l’un des deux 160 qui sont très bien. Le 120 devrait intégrer la flotte dans les prochaines semaines de ma compréhension des derniers échanges avec le président.

Je suis passé chez at ACB avant de m’inscrire chez dassault et je t’assure que ce n’est pas la même ambiance. Dassault est une petite structure comparée à ACB, avec aussi ses travers, mais si ils t’annoncent plus de 6 mois chez ACB, dassault me semble être la bonne solution.


Je rejoins LC41 quand à la machine de formation, avec quand même un bémol sur les APM30 qui sont plus exigeant. Je trouve le DR400 plus simple, plus sain pour la formation initiale. Il pardonne, et permets d’envisager rapidement un lâché, quitte à, une fois le PPL en poche, aller se faire lâcher sur d’autres machines. Et puis avec le DR400 tu seras sur d’en trouver un sur toute les plateformes françaises ;)

N’hésite pas à m’écrire un MP, je te brancherai avec un FI de dassault pour que tu échange avec lui, tu te feras une bonne idée des dispos du club

Pour terminer : ils ont un C172SP G1000 qui est juste fantastique. Quand tu auras terminé ton PPL, tu seras super content d’avoir ce genre de machine, et surtout accessible à ce prix là ;)

En quoi est-ce que le APM « pardonne moins ».

C’est pas la première fois que j’entends ca
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Message par LC41 »

MythiC-33 a écrit : 27 août 2021, 10:57 En quoi est-ce que le APM « pardonne moins ».

C’est pas la première fois que j’entends ca
A ta place, je ne me poserais pas trop de questions sur l'avion sur lequel tu vas être formé, outre le prix. Quel qu'il soit, tu trouveras qu'il est génial et que c'est le meilleur avion pour la formation. Si le club l'utilise pour la formation, c'est qu'il est très bien.

En ce qui concerne le lâché solo, il n'y a aucune urgence. Mieux vaut avoir acquis un peu de "airmanship" avant. Si tu es lâché au bout de 20 heures de double, ce sera très bien. Tu seras d'autant plus armé pour affronter de nouvelles situations.
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Re: Aéroclub Bordeaux

Message par handil »

Je vais te décrire 2 expériences qui m’ont marqué avec l’APM. Certains auront peu être un e idée différente de la machine je laisse chacun commenter.

Le contexte : En plein mûrissement entre la PPL et mon CPL, j’ai décidé de commencer à voler en région bordelaise, et donc chez dassault. Je me suis fait laché sur l’APM30, après avoir principalement piloté des HR200, DR400, PA38, PA28. Prise en main de l’APM: C’est un avion fin, sensible et dont le pilotage doit être doux aux commandes. Jusque ici tout ça bien mais on sent bien la différence sur le type de machine.

1ère experience : lors du vol de laché avec FI, exercice de décrochage. Pendant le décrochage de la machine, Manche plein arrière le vario défile, on garde la symétrie et puis sans prévenir … on se prend une abatées violente à droite, le nez en bas, l’accélération verticale est violente. Commandes à droite FI reprend la machine en main et lance « pas vu venir celle-ci ». Deuxième exercice, tout se passe nickel. Retour au sol, Le manuel de vol le décrit effectivement des abatées en roulis lors de l’entretien du décrochage. Mais un décrochage dans ces conditions, je n’ai pas du tout aimé, et encore moins d’avoir deux comportements différents à symétrie égale. Arrivé chez moi j’appelle le directeur de mon ancienne ATO qui est devenu un ami et j’échange avec lui sur l’APM30. Il se trouve que quelques année en arrière il avait fait l’acquisition d’un APM30 pour son aéroclub, basé à saint Cyr. L’avion a terminé au sol avec la perte tragique des deux occupant : un FI expérimenté (mais seulement 3h sur APM30) et un élève. Le relevés des données de la machine montre un décrochage entretenue puis l’impossibilité de reprendre la machine à temps. Je te laisse lire le rapport du BEA.

https://www.bea.aero/fileadmin/document ... 608_05.pdf

2ème experience: lâché sur la machine, je fais deux session de tours de pistes d’une heure chacune puis je vol une dizaine d’heure en 15 jours sur la machine dans le SIV Aquitaine. Dernier atterrissage après 30 attero sans soucis, après avoir le sentiment de connaître un peu la machine, d’être à l’aise: un peu de travers gauche, je me laisse surprendre l’atterrissage lors de la phase de roulageé décélération. Pas de sortie de piste mais je le suis fait peur. Cela ne m’était jamais arrivé.

Pour résumer c’est de l’ordre du retour d’expérience d’autres pilote et instructeur, et tout l’est peu être pas bon a prendre dans les on dit mais : L’APM30 est une super machine avec des coût d’exploitation faibles, mais reste fragile : un train conçu comme un fusible pour les efforts latéraux, un comportement sensible en décrochage, un comportement par vent de travers qui ne pardonne pas.

En résumé, apprendre sur un APM30 te permettra de passer sur tout un tas de machine sans soucis. Mais je reste convaincu que pour commencer, ça ne sert à rien de se faire violence.

Mieux vaut apprendre sur plus simple, plus robuste, qui pardonne …. Puis se faire une petite expérience et ensuite varier les machines.

Pour ma part j’ai pris la décision d’arrêter l’APM30. Je ne vole pas assez en région bordelaise et donc sur cette machine pour garder une expérience récente compatible avec l’exigence du lion. J’y reviendrait sûrement mais plus tard, et en étant sur de pouvoir voler à minima une fois par mois dessus.
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Re: Aéroclub Bordeaux

Message par LC41 »

handil a écrit : 27 août 2021, 11:51 Le contexte : En plein mûrissement entre la PPL et mon CPL, j’ai décidé de commencer à voler en région bordelaise, et donc chez dassault. Je me suis fait laché sur l’APM30, après avoir principalement piloté des HR200, DR400, PA38, PA28. Prise en main de l’APM: C’est un avion fin, sensible et dont le pilotage doit être doux aux commandes. Jusque ici tout ça bien mais on sent bien la différence sur le type de machine.
Tu as volé en PA38 (Traumahawk - qui fut par hasard l'avion dans lequel j'ai fait ma formation initiale, qui décroche brutalement et part très volontiers en vrille) et tu crains l'APM30 à cause de ses caractéristiques de décrochage? Que dirais-tu de tous les avions où même une entrée en vrille (mise en garde) est interdite? Quid des bi-moteurs?

Tous les avions doivent être pilotés avec deux doigts, ou une main légère, à moins de ne faire de la voltige. Les avions ont des comportements différents ou des particularités qu'il faut connaitre et respecter. Maintenir un décrochage de manière prolongée à 2000' est de toute manière une mauvaise idée, quel que soit l'avion.

Quid de toutes les sorties de piste latérales des DR400?
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Re: Aéroclub Bordeaux

Message par MythiC-33 »

handil a écrit : 27 août 2021, 11:51 Je vais te décrire 2 expériences qui m’ont marqué avec l’APM. Certains auront peu être un e idée différente de la machine je laisse chacun commenter.

Le contexte : En plein mûrissement entre la PPL et mon CPL, j’ai décidé de commencer à voler en région bordelaise, et donc chez dassault. Je me suis fait laché sur l’APM30, après avoir principalement piloté des HR200, DR400, PA38, PA28. Prise en main de l’APM: C’est un avion fin, sensible et dont le pilotage doit être doux aux commandes. Jusque ici tout ça bien mais on sent bien la différence sur le type de machine.

1ère experience : lors du vol de laché avec FI, exercice de décrochage. Pendant le décrochage de la machine, Manche plein arrière le vario défile, on garde la symétrie et puis sans prévenir … on se prend une abatées violente à droite, le nez en bas, l’accélération verticale est violente. Commandes à droite FI reprend la machine en main et lance « pas vu venir celle-ci ». Deuxième exercice, tout se passe nickel. Retour au sol, Le manuel de vol le décrit effectivement des abatées en roulis lors de l’entretien du décrochage. Mais un décrochage dans ces conditions, je n’ai pas du tout aimé, et encore moins d’avoir deux comportements différents à symétrie égale. Arrivé chez moi j’appelle le directeur de mon ancienne ATO qui est devenu un ami et j’échange avec lui sur l’APM30. Il se trouve que quelques année en arrière il avait fait l’acquisition d’un APM30 pour son aéroclub, basé à saint Cyr. L’avion a terminé au sol avec la perte tragique des deux occupant : un FI expérimenté (mais seulement 3h sur APM30) et un élève. Le relevés des données de la machine montre un décrochage entretenue puis l’impossibilité de reprendre la machine à temps. Je te laisse lire le rapport du BEA.

https://www.bea.aero/fileadmin/document ... 608_05.pdf

2ème experience: lâché sur la machine, je fais deux session de tours de pistes d’une heure chacune puis je vol une dizaine d’heure en 15 jours sur la machine dans le SIV Aquitaine. Dernier atterrissage après 30 attero sans soucis, après avoir le sentiment de connaître un peu la machine, d’être à l’aise: un peu de travers gauche, je me laisse surprendre l’atterrissage lors de la phase de roulageé décélération. Pas de sortie de piste mais je le suis fait peur. Cela ne m’était jamais arrivé.

Pour résumer c’est de l’ordre du retour d’expérience d’autres pilote et instructeur, et tout l’est peu être pas bon a prendre dans les on dit mais : L’APM30 est une super machine avec des coût d’exploitation faibles, mais reste fragile : un train conçu comme un fusible pour les efforts latéraux, un comportement sensible en décrochage, un comportement par vent de travers qui ne pardonne pas.

En résumé, apprendre sur un APM30 te permettra de passer sur tout un tas de machine sans soucis. Mais je reste convaincu que pour commencer, ça ne sert à rien de se faire violence.

Mieux vaut apprendre sur plus simple, plus robuste, qui pardonne …. Puis se faire une petite expérience et ensuite varier les machines.

Pour ma part j’ai pris la décision d’arrêter l’APM30. Je ne vole pas assez en région bordelaise et donc sur cette machine pour garder une expérience récente compatible avec l’exigence du lion. J’y reviendrait sûrement mais plus tard, et en étant sur de pouvoir voler à minima une fois par mois dessus.
Ah bah c’est super ça. Je me tentais à appeler le DACA du coup mais ça me refroidit quand même pas mal la …
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Re: Aéroclub Bordeaux

Message par handil »

Je n’ai pas dit me refuser à l’APM30, au contraire. Je pense que c’est un super avion pour continuer à se former, voler sur une machine plus exigeante. Mais pour ça il faut avoir la possibilité de voler dessus régulièrement. Or ce n’est pas mon cas et me pointer sur un APM30 solo après 6 mois sans l’avoir touché je ne pense pas, à mon niveau que ce soit raisonnable. Encore une fois, ce n’est pas que l’aspect décrochage qui me choque sur l’APM30, mais un ensemble de facteurs.

Pour le PA38, j’ai aussi fait ma formation initiale dessus au UK. C’était d’ailleurs mon premier laché. Si je te rejoins sur l’aspect décrochage très merdique sur cet avion, il me semble sue pour le reste, cela reste un avion assez solide, qui pardonne aussi par vent de traviole et qui reste « simple » à piloter.
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Re: Aéroclub Bordeaux

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MythiC-33 a écrit : 27 août 2021, 12:41
handil a écrit : 27 août 2021, 11:51 Je vais te décrire 2 expériences qui m’ont marqué avec l’APM. Certains auront peu être un e idée différente de la machine je laisse chacun commenter.

Le contexte : En plein mûrissement entre la PPL et mon CPL, j’ai décidé de commencer à voler en région bordelaise, et donc chez dassault. Je me suis fait laché sur l’APM30, après avoir principalement piloté des HR200, DR400, PA38, PA28. Prise en main de l’APM: C’est un avion fin, sensible et dont le pilotage doit être doux aux commandes. Jusque ici tout ça bien mais on sent bien la différence sur le type de machine.

1ère experience : lors du vol de laché avec FI, exercice de décrochage. Pendant le décrochage de la machine, Manche plein arrière le vario défile, on garde la symétrie et puis sans prévenir … on se prend une abatées violente à droite, le nez en bas, l’accélération verticale est violente. Commandes à droite FI reprend la machine en main et lance « pas vu venir celle-ci ». Deuxième exercice, tout se passe nickel. Retour au sol, Le manuel de vol le décrit effectivement des abatées en roulis lors de l’entretien du décrochage. Mais un décrochage dans ces conditions, je n’ai pas du tout aimé, et encore moins d’avoir deux comportements différents à symétrie égale. Arrivé chez moi j’appelle le directeur de mon ancienne ATO qui est devenu un ami et j’échange avec lui sur l’APM30. Il se trouve que quelques année en arrière il avait fait l’acquisition d’un APM30 pour son aéroclub, basé à saint Cyr. L’avion a terminé au sol avec la perte tragique des deux occupant : un FI expérimenté (mais seulement 3h sur APM30) et un élève. Le relevés des données de la machine montre un décrochage entretenue puis l’impossibilité de reprendre la machine à temps. Je te laisse lire le rapport du BEA.

https://www.bea.aero/fileadmin/document ... 608_05.pdf

2ème experience: lâché sur la machine, je fais deux session de tours de pistes d’une heure chacune puis je vol une dizaine d’heure en 15 jours sur la machine dans le SIV Aquitaine. Dernier atterrissage après 30 attero sans soucis, après avoir le sentiment de connaître un peu la machine, d’être à l’aise: un peu de travers gauche, je me laisse surprendre l’atterrissage lors de la phase de roulageé décélération. Pas de sortie de piste mais je le suis fait peur. Cela ne m’était jamais arrivé.

Pour résumer c’est de l’ordre du retour d’expérience d’autres pilote et instructeur, et tout l’est peu être pas bon a prendre dans les on dit mais : L’APM30 est une super machine avec des coût d’exploitation faibles, mais reste fragile : un train conçu comme un fusible pour les efforts latéraux, un comportement sensible en décrochage, un comportement par vent de travers qui ne pardonne pas.

En résumé, apprendre sur un APM30 te permettra de passer sur tout un tas de machine sans soucis. Mais je reste convaincu que pour commencer, ça ne sert à rien de se faire violence.

Mieux vaut apprendre sur plus simple, plus robuste, qui pardonne …. Puis se faire une petite expérience et ensuite varier les machines.

Pour ma part j’ai pris la décision d’arrêter l’APM30. Je ne vole pas assez en région bordelaise et donc sur cette machine pour garder une expérience récente compatible avec l’exigence du lion. J’y reviendrait sûrement mais plus tard, et en étant sur de pouvoir voler à minima une fois par mois dessus.
Ah bah c’est super ça. Je me tentais à appeler le DACA du coup mais ça me refroidit quand même pas mal la …
Appelle les quand même.

Mon post est un ressenti personnel, et c’est loin d’être la bible. Va au club et parle avec un FI, seul ton futur instructeur, qui a fait XX heures d’instruction aura un point vu objectif. Et comme le dit LC41, il y a tout un tas d’autres machines qui ont leur travers. Les DR400 ont aussi leurs démons.

Mon conseil et qui n’engage que moi : prend une machine simple pour débiter ta formation. Et je pense que l’APM30 n’est pas exactement dans une catégorie « simple ».

De toute manière les APM sont sur la sellette, et quitteront la flotte du DACA bientôt. Et au contraire le DR400-120 devrait prendre le relais.
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