Grosse frayeur en vol?
Modérateur : Big Brother
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Auteur du sujetRay Ishido
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Grosse frayeur en vol?
Salut,
suite a une GROSSE frayeur ce matin, j'aimerais avoir des retour de pilote plus experimenté pour savoir si c'est normal que ça arrive, et, si ça vous est déjà arrivé, comment vous avez reagit.
Actuellement je fait mes heures pur le PC (j'en suis a 67hdv). Ce matin je pars donc avec mon instructeur a bord de l'aeo boero 115 de l'aeroclub pour faire une petite naviguation d'1h30. Au programme, 2 touch and go sur 2 aerodrome de la region puis retour a l'aéroclub. A priori tranquil, sauf que bien qu'en VMC, la visibilitée était vraiment pourrave, avec un petit vent de travers pour simplifier les choses. Bref, j'arrive sur l'aerodrome en question et je ne le vois qu'au moment ou je passe au dessus. petit pb, je suis en train d'attendre l'autorisation du controle pour passer sur la frequence de l'aerodrome quand je vois rapidement un autre avoin dans mes 1h puis le perd de vue aussitot.
pour le coup, en même temps que je doit penser a ce que je vais dire au controle (j'ai encore un peu du mal puisqu'en portuguais, Brésil oblige), je suis trop haut et trop pres pour rentrer dans le circuit, je sais que dans la zone il y a avion avec qui je n'ai aucun contact radio, et l'instructeur qui m'explique que je me suis planter dans l'annonce du secteur ou je me trouvais (ça fait - de 10h que je vol dans un avion avec radio) et que je devrais deja commencer a dessendre.
A ce moment la je savais que j'aurais du m'eloigner de l'aerodrome pour y revenir a une bonne altitude, mais avec le stress du moment j'ai prit la mauvaise decision et je suis rentré dans le circuit pour aller poser.
evidement quand j'arrive dans la finale je suis beaucoup trop haut. comme il y a du vent je decide de faire un atterissage de piste (l'avion est a train conventionnel). comme je suis haut je pique et tire le moteur pour augmenter ma descente, mais même ainsi, ma vitesse augmente. je cabre alors en tirant un peu plus le moteur pour la diminuer, si bien qu'au moment ou je touche le sol, je suis trop rapide et trop cabré, et l'avion rebondi une premiere fois, puis une deuxieme. a la troisieme on remet les gazs, mais l'inertie fait que l'avion continue a perdre de la vitesse et je frolle la vitesse de decrochage a une quinzaine de metre du sol. je baisse le nez et j'arrive peniblement a stabiliser la vitesse, mais deja que l'avion ne monte plus, je perd de l'altitude et je suis quasiment en bout de piste avec une grille a 700m droit devant et une ranger d'abre pas loingt derriere. l'avion reste ainsi demi mout sans monter jusqu'a ce qu'enfin le climb commence a passer dans le positif.
j'ai du passer a une dizaine de mettre de la cime des arbres et pas beaucoup plus que 3 metre au dessus du grillage. Aprés ça j'ai passé les 40 minutes qui ont suivi a me dire que je ne monterai plus dans un avion. puis en rentrant a la maison, j'ai repensé a ce qui c'eté passé, et a ce qui aurait pu ce passer, et j'ai vraiment eu froid dans le dos.
bref, et vous, vous est-il arrivé de vous faire peur? comment avez vous reagit apres coup?
suite a une GROSSE frayeur ce matin, j'aimerais avoir des retour de pilote plus experimenté pour savoir si c'est normal que ça arrive, et, si ça vous est déjà arrivé, comment vous avez reagit.
Actuellement je fait mes heures pur le PC (j'en suis a 67hdv). Ce matin je pars donc avec mon instructeur a bord de l'aeo boero 115 de l'aeroclub pour faire une petite naviguation d'1h30. Au programme, 2 touch and go sur 2 aerodrome de la region puis retour a l'aéroclub. A priori tranquil, sauf que bien qu'en VMC, la visibilitée était vraiment pourrave, avec un petit vent de travers pour simplifier les choses. Bref, j'arrive sur l'aerodrome en question et je ne le vois qu'au moment ou je passe au dessus. petit pb, je suis en train d'attendre l'autorisation du controle pour passer sur la frequence de l'aerodrome quand je vois rapidement un autre avoin dans mes 1h puis le perd de vue aussitot.
pour le coup, en même temps que je doit penser a ce que je vais dire au controle (j'ai encore un peu du mal puisqu'en portuguais, Brésil oblige), je suis trop haut et trop pres pour rentrer dans le circuit, je sais que dans la zone il y a avion avec qui je n'ai aucun contact radio, et l'instructeur qui m'explique que je me suis planter dans l'annonce du secteur ou je me trouvais (ça fait - de 10h que je vol dans un avion avec radio) et que je devrais deja commencer a dessendre.
A ce moment la je savais que j'aurais du m'eloigner de l'aerodrome pour y revenir a une bonne altitude, mais avec le stress du moment j'ai prit la mauvaise decision et je suis rentré dans le circuit pour aller poser.
evidement quand j'arrive dans la finale je suis beaucoup trop haut. comme il y a du vent je decide de faire un atterissage de piste (l'avion est a train conventionnel). comme je suis haut je pique et tire le moteur pour augmenter ma descente, mais même ainsi, ma vitesse augmente. je cabre alors en tirant un peu plus le moteur pour la diminuer, si bien qu'au moment ou je touche le sol, je suis trop rapide et trop cabré, et l'avion rebondi une premiere fois, puis une deuxieme. a la troisieme on remet les gazs, mais l'inertie fait que l'avion continue a perdre de la vitesse et je frolle la vitesse de decrochage a une quinzaine de metre du sol. je baisse le nez et j'arrive peniblement a stabiliser la vitesse, mais deja que l'avion ne monte plus, je perd de l'altitude et je suis quasiment en bout de piste avec une grille a 700m droit devant et une ranger d'abre pas loingt derriere. l'avion reste ainsi demi mout sans monter jusqu'a ce qu'enfin le climb commence a passer dans le positif.
j'ai du passer a une dizaine de mettre de la cime des arbres et pas beaucoup plus que 3 metre au dessus du grillage. Aprés ça j'ai passé les 40 minutes qui ont suivi a me dire que je ne monterai plus dans un avion. puis en rentrant a la maison, j'ai repensé a ce qui c'eté passé, et a ce qui aurait pu ce passer, et j'ai vraiment eu froid dans le dos.
bref, et vous, vous est-il arrivé de vous faire peur? comment avez vous reagit apres coup?
Bonjour,
Je n'ai pas compris une chose : étais-tu seul, ou avec un instructeur ?
Par ailleurs, tu décrits très bien une finale non stabilisée... il te fallait donc remettre les gaz lorsque tu estimais que tu ne pouvais pas te poser en toute sécurité. Choisis-toi par exemple une hauteur minimale (300 ft par exemple) pour décider ou non de poursuivre l'approche. En arrivant 300 ft plus haut que l'altitude de ton aérodrome, tu dois avoir répondu oui à toutes les questions :
- suis-je sur le plan ?
- suis-je sur l'axe ?
- ais-je la bonne vitesse ?
- la piste est-elle libre ?
- ais-je obtenu ma clairance d'atterrissage ?
Une seule réponse non doit commander une remise de gaz.
Avec ou sans instructeur à bord, c'est une discipline à acquérir. Attention justement aux vols avec instructeur, où l'on peut avoir tendance à déléguer la décision de remise de gaz à l'instructeur.
Parle de tout cela avec ton instructeur.
++claude;
Je n'ai pas compris une chose : étais-tu seul, ou avec un instructeur ?
Par ailleurs, tu décrits très bien une finale non stabilisée... il te fallait donc remettre les gaz lorsque tu estimais que tu ne pouvais pas te poser en toute sécurité. Choisis-toi par exemple une hauteur minimale (300 ft par exemple) pour décider ou non de poursuivre l'approche. En arrivant 300 ft plus haut que l'altitude de ton aérodrome, tu dois avoir répondu oui à toutes les questions :
- suis-je sur le plan ?
- suis-je sur l'axe ?
- ais-je la bonne vitesse ?
- la piste est-elle libre ?
- ais-je obtenu ma clairance d'atterrissage ?
Une seule réponse non doit commander une remise de gaz.
Avec ou sans instructeur à bord, c'est une discipline à acquérir. Attention justement aux vols avec instructeur, où l'on peut avoir tendance à déléguer la décision de remise de gaz à l'instructeur.
Parle de tout cela avec ton instructeur.
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As-tu fait un debriefing sérieux de ton vol avec ton instructeur ? C'est à lui de t'expliquer là où ça a merdé, lui seul a tous les éléments pour en juger...
Je pense qu'il faut TOUJOURS (et c'est valable quel que soit le niveau, les qualifs et la machine) considérer qu'une remise de gaz est l'aboutissement NORMAL d'une approche. Si quoi que ce soit ne correspond pas aux attentes et est susceptible de générer un stress (une inadéquation entre les ressources qu'on pense devoir déployer pour résoudre une situation, et les ressources qu'on estime pouvoir déployer pour y répondre), la remise de gaz s'impose. Quelle que soit l'altitude, y compris à l'arrondi. Selon l'expérience évidemment, la capacité de corriger avec succès une différence entre la situation attendue et la situation réelle va évoluer et va permettre de prendre des marges différentes. A chacun de se connaître.
L'idée est bonne mais si tu dois remettre les gaz à chaque coup où t'as pas ta clairance à 300ft, tu risques de pas te poser souvent !Choisis-toi par exemple une hauteur minimale (300 ft par exemple) pour décider ou non de poursuivre l'approche.
- suis-je sur le plan ?
- suis-je sur l'axe ?
- ais-je la bonne vitesse ?
- la piste est-elle libre ?
- ais-je obtenu ma clairance d'atterrissage ?
Une seule réponse non doit commander une remise de gaz.
Je pense qu'il faut TOUJOURS (et c'est valable quel que soit le niveau, les qualifs et la machine) considérer qu'une remise de gaz est l'aboutissement NORMAL d'une approche. Si quoi que ce soit ne correspond pas aux attentes et est susceptible de générer un stress (une inadéquation entre les ressources qu'on pense devoir déployer pour résoudre une situation, et les ressources qu'on estime pouvoir déployer pour y répondre), la remise de gaz s'impose. Quelle que soit l'altitude, y compris à l'arrondi. Selon l'expérience évidemment, la capacité de corriger avec succès une différence entre la situation attendue et la situation réelle va évoluer et va permettre de prendre des marges différentes. A chacun de se connaître.
C'est vrai, mais personne n'est jamais mort de donner son avis à son instructeur, si on n'ose pas appliquer une décision que l'on aurait prise en étant seul à bord. Dans ce cas, si tu lui confies explicitement la décision, à lui de la prendre en fonction des contraintes du jour et de ce qu'il souhaite t'inculquer. Genre "là je le sens pas trop, moi je remettrais les gaz". Il ne peut que t'en féliciter au debriefing...Avec ou sans instructeur à bord, c'est une discipline à acquérir. Attention justement aux vols avec instructeur, où l'on peut avoir tendance à déléguer la décision de remise de gaz à l'instructeur.
+1 !Parle de tout cela avec ton instructeur.
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Auteur du sujetRay Ishido
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Salut,
Pour répondre a Claude, oui, j'étais avec l'instructeur. Si ça présence m'as aider lors de la remise des gaz, c'est vrai que je m'attendais a ce qu'il m'indique la marche a suivre avant mon entrée dans le circuit et lors de la finale (je complete tout juste ma vingtieme heure de navigation, et même pas 10h avec radio). Mais dans les 2 cas il n'a rien dit, alors pour le coup je me suis dit que ça devait être la marche a suivre, même si je n'étais pas a l'aise et que seul je n'aurais probablement pas continuer mon approche.
Je n'avais jamais été confronté a une telle situation et si plusieurs fois je m'etais deja retrouvé dans des finale ou j'aurais préféré remettre les gaz, a chaque fois mes instructeurs m'avais appris a corrigé jusqu'au dernier moment. Je ne cherche pas a jetter la faute sur quelqu'un autre, mais je n'ai jamais remis les gaz avant d'avoir foiré mon atterissage (avion qui rebondissait), et tous mes vols ont été fait avec instructeur. C'est idiot, mais pour le coup, outre le fait de ne pas y être entrainé, et donc d'être incertain du moment où la mettre en oeuvre, la remise des gaz passe presque a devenir une procedure honteuse... :non:
Enfin cette experience et vos commentaires m'ont donné l'assurance necessaire pour ne plus (JAMAIS!) tenter un atterissage que je sent pas et je vais suivre tes conseils et ceux de Tomcat (j'ai vu qu'il avait laissé un commentaire pendant que je tappais ce message
).
Tomcat a raison quand il souligne que j'aurais du demander son avis l'instructeur, mais dans ce cas ce n'a pas été possible dû, d'une part, au stress de la situation, et d'autre part au stress provoqué par l'obstacle de la langue: je n'ai pas été sur de comment demander a m'éloigné de l'aerodrome et pour le coup je me suis retrouvé dans le circuit avant d'avoir pu en parler avec l'instructeur. aprés j'ai fait ce que j'ai été entrainé a faire.
Malheureusement j'en ai discuté avec l'instructeur lors du debriefing, mais il m'a juste dit que j'aurais du piquer l'avion au moment ou j'ai toucher le sol, et m'a mit 4/5 sur toutes les evaluation... :non:
Pour repondre a Futurepilot oui, l'avion a du mettre un peu plus de 45s pour commencer a monter. le pb de l'AB115, est que le moteur est limite pour cet avion pour le coup, il lui faut un certain temps pour vaincre l'inertie et commencer a prendre de la vitesse. en plus pour simplifier on avais les reservoir au 3/4 plein, et donc on été pas loingt du poid max pour l'avion. Uma BELEZA comme on dit par ici...
Pour répondre a Claude, oui, j'étais avec l'instructeur. Si ça présence m'as aider lors de la remise des gaz, c'est vrai que je m'attendais a ce qu'il m'indique la marche a suivre avant mon entrée dans le circuit et lors de la finale (je complete tout juste ma vingtieme heure de navigation, et même pas 10h avec radio). Mais dans les 2 cas il n'a rien dit, alors pour le coup je me suis dit que ça devait être la marche a suivre, même si je n'étais pas a l'aise et que seul je n'aurais probablement pas continuer mon approche.
Je n'avais jamais été confronté a une telle situation et si plusieurs fois je m'etais deja retrouvé dans des finale ou j'aurais préféré remettre les gaz, a chaque fois mes instructeurs m'avais appris a corrigé jusqu'au dernier moment. Je ne cherche pas a jetter la faute sur quelqu'un autre, mais je n'ai jamais remis les gaz avant d'avoir foiré mon atterissage (avion qui rebondissait), et tous mes vols ont été fait avec instructeur. C'est idiot, mais pour le coup, outre le fait de ne pas y être entrainé, et donc d'être incertain du moment où la mettre en oeuvre, la remise des gaz passe presque a devenir une procedure honteuse... :non:
Enfin cette experience et vos commentaires m'ont donné l'assurance necessaire pour ne plus (JAMAIS!) tenter un atterissage que je sent pas et je vais suivre tes conseils et ceux de Tomcat (j'ai vu qu'il avait laissé un commentaire pendant que je tappais ce message
Tomcat a raison quand il souligne que j'aurais du demander son avis l'instructeur, mais dans ce cas ce n'a pas été possible dû, d'une part, au stress de la situation, et d'autre part au stress provoqué par l'obstacle de la langue: je n'ai pas été sur de comment demander a m'éloigné de l'aerodrome et pour le coup je me suis retrouvé dans le circuit avant d'avoir pu en parler avec l'instructeur. aprés j'ai fait ce que j'ai été entrainé a faire.
Malheureusement j'en ai discuté avec l'instructeur lors du debriefing, mais il m'a juste dit que j'aurais du piquer l'avion au moment ou j'ai toucher le sol, et m'a mit 4/5 sur toutes les evaluation... :non:
Pour repondre a Futurepilot oui, l'avion a du mettre un peu plus de 45s pour commencer a monter. le pb de l'AB115, est que le moteur est limite pour cet avion pour le coup, il lui faut un certain temps pour vaincre l'inertie et commencer a prendre de la vitesse. en plus pour simplifier on avais les reservoir au 3/4 plein, et donc on été pas loingt du poid max pour l'avion. Uma BELEZA comme on dit par ici...
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hehe.... apparemment il n'a pas eu la même perception que toi de la situation. Donc ce n'était peut-être pas si méchant que ca. Sinon c'est sûr que la barrière de la langue ca n'aide pas. Mais dans tous les cas, même si l'instructeur ne te le demande pas, n'hésite pas à remettre les gaz si tu le sens mal.
Et n'oublie pas, c'est dans ce genre de situation que l'on apprend le plus.
Et n'oublie pas, c'est dans ce genre de situation que l'on apprend le plus.
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- Chef de secteur posteur
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Retourne vite faire quelques tours de piste pour te remettre à l'aise ! On a tous eu un jour ou l'autre l'occasion de se poser des questions existentielles sur nos capacités à poser correctement un train classique un peu exigeant
En train classique la précision dans la tenue de la vitesse est particulièrement importante pour la réussite de l'atterrissage. Le fait de piquer pour récupérer le plan est donc un bon moyen de foirer la suite... discutes-en un peu avec ton instructeur et demande-lui de te faire faire des rattrapages de plan en glissade. Ca te permettra de récupérer le glide sans prendre de vitesse. C'est marrant à faire et c'est bien utile en train classique !
En train classique la précision dans la tenue de la vitesse est particulièrement importante pour la réussite de l'atterrissage. Le fait de piquer pour récupérer le plan est donc un bon moyen de foirer la suite... discutes-en un peu avec ton instructeur et demande-lui de te faire faire des rattrapages de plan en glissade. Ca te permettra de récupérer le glide sans prendre de vitesse. C'est marrant à faire et c'est bien utile en train classique !
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- Elève-pilote posteur
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Auteur du sujetRay Ishido
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Salut,
suite de mes aventures au manche de l'AB115
vi j'avais bien rentré mes volets. l'avion etait propre (ça s'utilise comme expression en France ça?) non, le manque de nerfs est uniquement du au moteur et au poid de l'avion.
Vendredi dernier, je suis retourner faire une nav avec, évidement, un touch and go sur l'aerodrome ou l'incident avait eu lieu. Cette fois j'ai discuté avec l'instructeur, je lui expliqué ce qui c'était passé (c'etait pas le même), et que cette fois j'allais faire ma nav comme si j'etais seul et que si je sentais pas mon approche je remettrais les gazs.
et devinez quoi? si sur l'aerodrome de la derniere fois tout a été ok, sur le 2eme aerodrome de ma nav, on ne se comprend pas avec mon instructeur et j'arrive encore trop haut! pour le coup, j'avais appris la leçon de la semaine précedente, j'ai essayé de corrigé (avec une glissade pour faire plaisir a -Tomcat-
) mais quand j'ai vu que je n'y arrivais pas et que je ne me sentais plus a l'aise pour continuer, j'ai remit. la deuxieme approche c'est fait a la bonne altitude et j'ai posé l'avion sans pb 
En prenant cette attitude, je me suis senti beaucoup plus sur et pour le coup mon vol a été bien meilleur, particulierement au retour.
En tout cas merci pour vos messages, ils m'ont bien aidé, surtout quand il a fallu que j'aille discuté avec l'instructeur. Comme je l'ai deja dit ici remettre les gazs n'est pas une procédure courante, et pour le coup, j'aurais été moins a l'aise pour lui en parler si vous ne m'aviez pas conseillé.
suite de mes aventures au manche de l'AB115
vi j'avais bien rentré mes volets. l'avion etait propre (ça s'utilise comme expression en France ça?) non, le manque de nerfs est uniquement du au moteur et au poid de l'avion.
Vendredi dernier, je suis retourner faire une nav avec, évidement, un touch and go sur l'aerodrome ou l'incident avait eu lieu. Cette fois j'ai discuté avec l'instructeur, je lui expliqué ce qui c'était passé (c'etait pas le même), et que cette fois j'allais faire ma nav comme si j'etais seul et que si je sentais pas mon approche je remettrais les gazs.
et devinez quoi? si sur l'aerodrome de la derniere fois tout a été ok, sur le 2eme aerodrome de ma nav, on ne se comprend pas avec mon instructeur et j'arrive encore trop haut! pour le coup, j'avais appris la leçon de la semaine précedente, j'ai essayé de corrigé (avec une glissade pour faire plaisir a -Tomcat-
En prenant cette attitude, je me suis senti beaucoup plus sur et pour le coup mon vol a été bien meilleur, particulierement au retour.
En tout cas merci pour vos messages, ils m'ont bien aidé, surtout quand il a fallu que j'aille discuté avec l'instructeur. Comme je l'ai deja dit ici remettre les gazs n'est pas une procédure courante, et pour le coup, j'aurais été moins a l'aise pour lui en parler si vous ne m'aviez pas conseillé.
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- Chef de secteur posteur
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Tout à fait d'accord avec ce qui se dit.
A mon avis, tu t'es engagé dans une séquence de vol au second régime... c'est assez courant de voir ce genre de situation.
Pour vraiment bien comprendre ce qui se passe dans une situation telle, demande à ton instructeur de t'en faire faire à altitude de sécurité.
Il te montrera comment on s'y met ( très rapidement... ), comment on s'aperçoit qu'on y est et surtout comment on s'en sort.
Puis même si ce n'est pas vraiment du second régime, ca te fera de l'entrainement pour le jour où... qui arrivera probablement un jour ou l'autre.
Bon mais pour tes prochains vols, pour éliminer une part de stress demande à ton FI un vrai briefing. Tu passeras certaines difficultés du vol en revue avant, pour mieux les aborder pendant. Ca peut aider à reprendre confiance.
En tous cas, bon courage
A mon avis, tu t'es engagé dans une séquence de vol au second régime... c'est assez courant de voir ce genre de situation.
Pour vraiment bien comprendre ce qui se passe dans une situation telle, demande à ton instructeur de t'en faire faire à altitude de sécurité.
Il te montrera comment on s'y met ( très rapidement... ), comment on s'aperçoit qu'on y est et surtout comment on s'en sort.
Puis même si ce n'est pas vraiment du second régime, ca te fera de l'entrainement pour le jour où... qui arrivera probablement un jour ou l'autre.
Bon mais pour tes prochains vols, pour éliminer une part de stress demande à ton FI un vrai briefing. Tu passeras certaines difficultés du vol en revue avant, pour mieux les aborder pendant. Ca peut aider à reprendre confiance.
En tous cas, bon courage
Fais juste gaffe à la glissade, c'est pratique, mais il faut pas non plus se planter pour éviter une RdG, pour autant que je sache, c'est interdit, ou en tout cas déconseillé, et plus au programme des licences française car trop dangereux, je ne veux pas crier vive la DGAC, mais je ne trouve pas ça forcément très "safe"...et je crois que oui, on s'est tous fait peur un jour (sinon, pour les autres ça ne va pas tarder héhé), c'est facile de donner des leçons, mais c'est encore plus dur de parler de soi et ses boulettes, donc bravo, c'est courageux par rapport à la moyenne. Moi j'étais pax dans un avion qui a posé sans train récement, et même à trois pilotes qualifiés dans l'avion, ça arrive, pourtant on pense toujours que ça n'arrive qu'aux autres...c'est un bel exemple de Facteur Humain, mais c'est une autre histoire. (Pour info Tomcat, tu connais l'avion)
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- Chef de secteur posteur
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Explique... en quoi c'est pas safe ? Tant que tu gardes le nez bas y'a pas de danger en principe... tant que tu es sur un avion qui le permet dans le manuel de vol naturellement (compte tenu de son aérodynamique). Comme la grande majorité des élèves apprend sur des avions à train tricycle avec des volets, la glissade n'a plus d'intérêt pour la plupart des gens, et c'est sans doute pour ça qu'elle a été retirée du programme, mais je pense que c'est au programme de n'importe quelle formation train classique sérieuse - en tout cas on m'a demandé de faire des rattrapages de plan en glissade à chaque lâcher sur un nouveau train classique.Fais juste gaffe à la glissade, c'est pratique, mais il faut pas non plus se planter pour éviter une RdG, pour autant que je sache, c'est interdit, ou en tout cas déconseillé, et plus au programme des licences française car trop dangereux, je ne veux pas crier vive la DGAC, mais je ne trouve pas ça forcément très "safe"...
Ah mince ! Pas trop de dégâts ? c'était à Bordeaux ?(Pour info Tomcat, tu connais l'avion)
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Auteur du sujetRay Ishido
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Salut,
désolé de ne pas être intervenu plus tôt mais j'ai eu 2 grosses semaines de boulot.
Gégé, je ne connaissait pas mais tu as tout a fait raison, je me suis bien engagé dans une séquence de vol au second régime (cf: http://air.souris.set.free.fr/commuMBsecondregime.php pour ceux qui comme moi ne connaissait pas
). C'est dommage que ce ne soit pas au programme du theorique ici. J'ai eu le reflexe de baisser le nez, mais plus les obstacles se rapporchés, plus la tentation de tirer sur le manche était forte. Avec ces connaissances j'aurais au moins su ce qui ce passé, et je n'aurais pas eu de doute sur la marche a suivre (comme ça a été le cas).
Ici la glissade est au programme aussi. L'avion qui sert a l'instruction du PP (Neiva P-56 "Paulistinha") n'a pas de flaps (et souvent pas de radio non plus), donc c'est le seul moyen de rattraper son plan est de glisser. Pour l'AB-115 les instructeurs le déconseillent car apparement ça forcerais pas mal sur la structure de l'appareil, et préférent utiliser les flaps.
En tout cas, merci pour vos réponses. Elles confirment au combien c'est important de pouvoir parler avec des pilotes experimenté (aucun mes instructeurs n'a plus de 500 hdv...)!
désolé de ne pas être intervenu plus tôt mais j'ai eu 2 grosses semaines de boulot.
Gégé, je ne connaissait pas mais tu as tout a fait raison, je me suis bien engagé dans une séquence de vol au second régime (cf: http://air.souris.set.free.fr/commuMBsecondregime.php pour ceux qui comme moi ne connaissait pas
Ici la glissade est au programme aussi. L'avion qui sert a l'instruction du PP (Neiva P-56 "Paulistinha") n'a pas de flaps (et souvent pas de radio non plus), donc c'est le seul moyen de rattraper son plan est de glisser. Pour l'AB-115 les instructeurs le déconseillent car apparement ça forcerais pas mal sur la structure de l'appareil, et préférent utiliser les flaps.
En tout cas, merci pour vos réponses. Elles confirment au combien c'est important de pouvoir parler avec des pilotes experimenté (aucun mes instructeurs n'a plus de 500 hdv...)!
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