calcul de la dérive en vol
Modérateur : Big Brother
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Ma méthode, enfin celle qu'on m'a apprise en même temps que la navigation de précision (500ft sol et carte 25 000) : on prend un point sur la route facilement identifiable, on lit la route suivie pour le rejoindre : voilà le cap corrigé de la dérive à suivre le reste de la branche.
En faisant un petit effort avec la 500 000 on trouve facilement ce genre de repère.
Bons vols,
En faisant un petit effort avec la 500 000 on trouve facilement ce genre de repère.
Bons vols,
Clément B.
Tout à fait d'accord avec ce commentaire.Dan a écrit :Mes élèves qui s'amusaient à calculer une dérive au degré près en vol, ils passaient assez rapidement et brusquement sur la tranche.
Dans un avion léger et équipé "aeroclub" (conservateur de cap, petit horizon etc...) le plus important c'est d'avoir du bon sens et une idée des proportions. Je rejoins Gaston dans son propos, modulo les approximations de trigo. J'en ai connu qui n'ont aucune idée de ce qu'est un sinus, encore moins de ce que représente 90° (j'exagère à peine). Inutile d'essayer de leur faire calculer quelque chose de cet acabit là en vol. En utilisant la dérive max, un peu de jugeote et en plaçant la dérive dans le bon sens, on y arrive très bien.
Le reste c'est souvent de la littérature.
PS: spéciale dédicace aux compagnons de galère du tricot à Merville
PS2: en plus c'est totalement inutile puisque le vent est approximatif, la tenue de cap approximative, le calage du gyro approximatif. Ca ne donnera jamais un résultat précis et exact.
Pour ma part, j'utilise LA REGLE VECTORIELLE DE DERIVE VENT. Super simple, très visuel, très pédagogique.
http://www.aerobuzz.fr/spip.php?article813
http://www.youtube.com/watch?v=NhofyrzsWdI
Bons vols
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Oui, carrément, vous aurez beau faire tous les calculs que vous voulez, si le vent change en vol, le calcul le plus précis est réduit à néant.Jacques Lévêque a écrit : En suivant le cap de la route prévu sans vent le GPS va vous indiquer la route effectivement suivie, la différence c'est la dérive qu'il suffit d' ajouter à votre cap pour suivre la bonne route.
Ca et un chrono, c'est super précis, pas besoin de plus, testé et pleinement approuvé.
et vous faites comment si vous n'avez aucune indication de vent sur la route et pas de gps? Parcequ'avec un gps, je vois pas pourquoi tout le monde se prend la tete, vous choississez l'affichage route vraie plutot que Cm et, bye bye les calculs.
Sans gps et sans indication préalable de vent (qui de toutes façons a de fortes chances d'être faux), une méthode simple et plus qu'efficace: un point de repère choisi dans les 5 premières minutes de nav (T1). Arrivé à ce repère ou travers s'il y a du vent de travers, vous estimez la distance vous séparant de là ou vous auriez du passer, convertissez cette distance en temps de vol (T2) : votre dérive en ° X = T2 (en secondes)/T1(en minutes)
Exemple :
mon point de repère à la minute 4'15". Vous arrivez à ce point de repère, mais êtes décalé de 20" à gauche.
Votre dérive : X=20/4=5°
On ne peut plus simple et diablement efficace puisqu'elle prend en compte le vent réellement subi.
Sans gps et sans indication préalable de vent (qui de toutes façons a de fortes chances d'être faux), une méthode simple et plus qu'efficace: un point de repère choisi dans les 5 premières minutes de nav (T1). Arrivé à ce repère ou travers s'il y a du vent de travers, vous estimez la distance vous séparant de là ou vous auriez du passer, convertissez cette distance en temps de vol (T2) : votre dérive en ° X = T2 (en secondes)/T1(en minutes)
Exemple :
mon point de repère à la minute 4'15". Vous arrivez à ce point de repère, mais êtes décalé de 20" à gauche.
Votre dérive : X=20/4=5°
On ne peut plus simple et diablement efficace puisqu'elle prend en compte le vent réellement subi.
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Celui là je l'aime ... jamais essayé !! vivement le prochain volgrodep a écrit : mon point de repère à la minute 4'15". Vous arrivez à ce point de repère, mais êtes décalé de 20" à gauche.
Votre dérive : X=20/4=5°
On ne peut plus simple et diablement efficace puisqu'elle prend en compte le vent réellement subi.
@+
Pat
SuperSaC a écrit :C'est tout simple. Ta piste est orientée 030, le vent est 095/25, ça fait donc 65° de la droite. Tu regardes le camembert, ça te dit que le vent de face est 1/3 x 25 = 8 kt et la composant de travers est 3/3 x 25 = 25 kt. C'est approché mais ça marche pour ceux qui n'aiment pas les sinus et cosinus
J'avais effectivement mal interpreté les infos du net
Cdt
Mon instructeur m'a fait part d'un truc pas mal avec sin et cos mais plutot sin pour le PPL.
X= Vw max*Fb
jusque la normal.
La dérive= sin(a)=on prend le chiffre de la dizaine de "a"(angle au vent) réduit en décimale + une constante 0.2= x.x*X=d°
on a un angle au vent de 30°
on a un fb de 0.5 et un vent de 20kt ca donne X=10
d°=sin(30)="0.3"+cste(0.2)=0.5*X=5°
Rapide
Pour le cos y avait une autre tactique mais je m'en rappelle pas clairement.
X= Vw max*Fb
jusque la normal.
La dérive= sin(a)=on prend le chiffre de la dizaine de "a"(angle au vent) réduit en décimale + une constante 0.2= x.x*X=d°
on a un angle au vent de 30°
on a un fb de 0.5 et un vent de 20kt ca donne X=10
d°=sin(30)="0.3"+cste(0.2)=0.5*X=5°
Rapide
Pour le cos y avait une autre tactique mais je m'en rappelle pas clairement.
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Parce que la précision de tes informations concernant le vent et la précision de la mise en application d'un cap précis annule totalement la précision (elle-même toute relative) de ton calcul.
1- La lecture d'un cap précis sur une boussole de C152, qui bouge on peut le dire souvent dans tous les sens, bon courage. Bien entendu il y a des jours plus calmes que d'autres, des petits moments d'accalmie, mais de ma "petite" expérience en aviation générale, j'ai toujours eu un gros doute quant à l'exactitude parfaite de cette lecture. Je dirais qu'en moyenne elle ne doit pas être plus précise que 2 degrés... Et encore
2- Application de la correction. For 180° Steer 182°... Il faut souvent interpoler, d'où erreur à nouveau. Combien? 1 degré de battement en étant généreux. Je pencherais pour 2 bons degrés aussi.
3- Caler le gyro. Si au sol il y a moyen de le caler plus ou moins correctement, en vol cela devient une autre paire de manche. Les gyros installés en GA sont de plus assez grossiers point de vue précision. Je vole au 182 ou au 183? Euuuh...
4- Les turbulences t'obligeront à voler un cap moyen.
5- Ton gyro ne sera jamais, en pratique, le reflet de ton cap réel. Il y aura toujours une erreur pouvant être conséquente.
Tout cela m'a fait en son temps tirer quelques conclusions. Pas qu'à moi d'ailleurs, beaucoup de PPL, CPL et autres L ont opté pour des méthodes bien plus pragmatiques.
Primo: si le trajet permet la sélection de repères proches et fiables tout au long de la route, déjà je ne m'inquiète pas. Préparation minutieuse au computeur, avec les prévisions de vent les plus proches de la date et de l'heure de décollage. Cela donne également une excellente idée des corrections de dérive à apporter, et il n'y aura pas grand-chose d'autre à ajouter...
En vol, faire de son mieux pour calibrer très régulièrement le gyro, voler un cap moyen (genre entre 180 et 184 degrés pour un cap scientifiquement calculé de 182), et constater le résultat. Le constat du résultat est très important. Normalement c'est toujours plus ou moins juste. Si léger écart, je me contente de revenir sur ma route puis de voler un cap moyen de 2 degrés plus à gauche ou à droite.
Si je dois me dérouter, interviendra ici une compétence à mon sens bien plus importante que le calcul de sinus au pet de mouche près: la capacité rapide d'évaluer un angle sur une carte (avec de l'entraînement on y arrive souvent très bien), la capacité d'évaluer toutes les variables du moment afin de faire le bon choix (MTO, carburant, NOTAM). La capacité de faire tout cela en regardant DEHORS. Une fois le déroutement choisi et le cap (je me tape pas mal de savoir si c'est un Cm, Cc, ou Cv), je prends le vent actuel et j'applique une première correction à la louche. Mais alors totalement à la louche. Avec bien entendu comme limite la dérive max du moment. J'interpole entre les deux. tu seras très surpris de savoir que le résultat est souvent fort bon. Ne pas oublier le TIMING qui te permettra de connaître à la louche toujours la distance parcourue depuis une position connue...
Avant de prendre mon premier cap à la louche, je détermine les repères et je recale mon gyro... Une fois ces derniers repérés, j'adapterai mon cap en fonction de l'erreur de route. Si ma route ne comporte que très peu de repères, voire pas de repères Je prendrai plus de temps pour:
1 - calculer le cap vers le déroutement (la ficelle et le rapporteur, c'est super)
2 - estimer (affiner) le vent à l'endroit où je me trouve
3 - calculer au computeur la dérive.
Genre bras de mer, patelins en Europe Centrale, Grèce et autres...
J'ai appliqué cette méthode pour de très grandes navigations en Cessna-truc, en DRmachin et autre Piper-brol, et je peux te jurer que cela fonctionne à merveille.
Sans oublier que le GPS est un back-up plus qu'utile...
1- La lecture d'un cap précis sur une boussole de C152, qui bouge on peut le dire souvent dans tous les sens, bon courage. Bien entendu il y a des jours plus calmes que d'autres, des petits moments d'accalmie, mais de ma "petite" expérience en aviation générale, j'ai toujours eu un gros doute quant à l'exactitude parfaite de cette lecture. Je dirais qu'en moyenne elle ne doit pas être plus précise que 2 degrés... Et encore
2- Application de la correction. For 180° Steer 182°... Il faut souvent interpoler, d'où erreur à nouveau. Combien? 1 degré de battement en étant généreux. Je pencherais pour 2 bons degrés aussi.
3- Caler le gyro. Si au sol il y a moyen de le caler plus ou moins correctement, en vol cela devient une autre paire de manche. Les gyros installés en GA sont de plus assez grossiers point de vue précision. Je vole au 182 ou au 183? Euuuh...
4- Les turbulences t'obligeront à voler un cap moyen.
5- Ton gyro ne sera jamais, en pratique, le reflet de ton cap réel. Il y aura toujours une erreur pouvant être conséquente.
Tout cela m'a fait en son temps tirer quelques conclusions. Pas qu'à moi d'ailleurs, beaucoup de PPL, CPL et autres L ont opté pour des méthodes bien plus pragmatiques.
Primo: si le trajet permet la sélection de repères proches et fiables tout au long de la route, déjà je ne m'inquiète pas. Préparation minutieuse au computeur, avec les prévisions de vent les plus proches de la date et de l'heure de décollage. Cela donne également une excellente idée des corrections de dérive à apporter, et il n'y aura pas grand-chose d'autre à ajouter...
En vol, faire de son mieux pour calibrer très régulièrement le gyro, voler un cap moyen (genre entre 180 et 184 degrés pour un cap scientifiquement calculé de 182), et constater le résultat. Le constat du résultat est très important. Normalement c'est toujours plus ou moins juste. Si léger écart, je me contente de revenir sur ma route puis de voler un cap moyen de 2 degrés plus à gauche ou à droite.
Si je dois me dérouter, interviendra ici une compétence à mon sens bien plus importante que le calcul de sinus au pet de mouche près: la capacité rapide d'évaluer un angle sur une carte (avec de l'entraînement on y arrive souvent très bien), la capacité d'évaluer toutes les variables du moment afin de faire le bon choix (MTO, carburant, NOTAM). La capacité de faire tout cela en regardant DEHORS. Une fois le déroutement choisi et le cap (je me tape pas mal de savoir si c'est un Cm, Cc, ou Cv), je prends le vent actuel et j'applique une première correction à la louche. Mais alors totalement à la louche. Avec bien entendu comme limite la dérive max du moment. J'interpole entre les deux. tu seras très surpris de savoir que le résultat est souvent fort bon. Ne pas oublier le TIMING qui te permettra de connaître à la louche toujours la distance parcourue depuis une position connue...
Avant de prendre mon premier cap à la louche, je détermine les repères et je recale mon gyro... Une fois ces derniers repérés, j'adapterai mon cap en fonction de l'erreur de route. Si ma route ne comporte que très peu de repères, voire pas de repères Je prendrai plus de temps pour:
1 - calculer le cap vers le déroutement (la ficelle et le rapporteur, c'est super)
2 - estimer (affiner) le vent à l'endroit où je me trouve
3 - calculer au computeur la dérive.
Genre bras de mer, patelins en Europe Centrale, Grèce et autres...
J'ai appliqué cette méthode pour de très grandes navigations en Cessna-truc, en DRmachin et autre Piper-brol, et je peux te jurer que cela fonctionne à merveille.
Sans oublier que le GPS est un back-up plus qu'utile...
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