pros and cons du Trislander Vs Twin Otter
Modérateur : Big Brother
-
Auteur du sujetPatricia_longhole
- Membre banni
- Messages : 26
- Enregistré le : 13 mars 2012, 19:17
- Localisation : à l'hotel, sous la douche
- Âge : 51
pros and cons du Trislander Vs Twin Otter
Bonjour,
En vue d'un projet de creation de compagnie j'aimerais avoir l'avis d'experts sur les perfos, conso, prix de leasing/achat des Twin Otter et des Trislanders.
En vue d'un projet de creation de compagnie j'aimerais avoir l'avis d'experts sur les perfos, conso, prix de leasing/achat des Twin Otter et des Trislanders.
Re: pros and cons du Trislander Vs Twin Otter
moi je veux être pilote dans ta future compagnie en tous casPatricia_longhole a écrit :Bonjour,
En vue d'un projet de creation de compagnie j'aimerais avoir l'avis d'experts sur les perfos, conso, prix de leasing/achat des Twin Otter et des Trislanders.
-
Auteur du sujetPatricia_longhole
- Membre banni
- Messages : 26
- Enregistré le : 13 mars 2012, 19:17
- Localisation : à l'hotel, sous la douche
- Âge : 51
-
- Copilote posteur
- Messages : 113
- Enregistré le : 17 sept. 2010, 21:20
- Localisation : Europe
- Âge : 53
Pour les infos sur les tarifs, soit le blue book (payant et cher), soit www.myairlease.com. rubrique transaction ressources.Patricia_longhole a écrit :Salut Novitch, Nous cherchons un type d'avion pour faire des étapes très coutes de 15 min à 45 min.novitch a écrit :Un peu toujours la même question qui revient: quel type d'exploitation prévois-tu?
Commencez par le contraire. Définissez vos besoins avant de vous poser la question de l'avion. Définissez vos routes, vos cibles clients, les plates-formes sur lesquelles vous allez vous poser, le volume de passager, les moyens de faire venir la clientèle. Le type d'avion apparaîtra alors clairement. Puis aller voir un brooker par exemple. Ou un constructeur pour les infos sur leur matos. Demandez conseil à la boîte qui assurera la maintenance du bazard. Ils vous renseigneront efficacement sur ce que représente le coût de la maintenance.
Un dernier conseil, pour le CTA, ne vous y prenez pas au dernier moment. Contactez la DAC dont vous dépendez (ou l'autorité locale si c'est à l'étranger). Si vous leur demandez conseil tout au long du montage du projet, le Manex sera carré et la paperasse bien rédigée. Le CTA tombera tout seul. L'administration ne se déjuge pas.
Bon courage, vous allez en chier.
Sinon pour info, si c'est du 15/19 pax par voyage et du fret à la demande, pensez au LEt 410. Super fiable et pas cher. C'est aussi celui qui consomme le moins. Sinon, au niveau maintenance, un biturbine c'est au minimum X 2 par rapport à un bipistons (notamment les turbines, quand il faut faire les parties chaudes).
-
- Copilote posteur
- Messages : 113
- Enregistré le : 17 sept. 2010, 21:20
- Localisation : Europe
- Âge : 53
answers / Questions de Yahoo est ton ami.LJ35 a écrit :J'hallucine de voir qu'il y a des gens qui perdent leur temps à lui répondre sérieusement...
http://fr.answers.yahoo.com/question/in ... 722AA7NXc8
-
- Chef de secteur posteur
- Messages : 2076
- Enregistré le : 11 juil. 2001, 02:00
- Localisation : Paris
- Âge : 50
Ha mais je suis persuadé que c'est bien d'être gentil, et je pense l'être.backflip in the air a écrit :answers / Questions de Yahoo est ton ami.LJ35 a écrit :J'hallucine de voir qu'il y a des gens qui perdent leur temps à lui répondre sérieusement...
http://fr.answers.yahoo.com/question/in ... 722AA7NXc8
Mais être trop gentil, c'est pas bien. Et là, franchement, vu la profil de la personne qui pose la question, c'est vraiment une perte de temps de lui répondre.
c'est clair, tiens c'est marrant, un coup il poste ça :LJ35 a écrit :J'hallucine de voir qu'il y a des gens qui perdent leur temps à lui répondre sérieusement...
et ensuite il parle d'avions à hélice qu'il voudrait exploiter, alors qu'il les snobe avantPatricia_longhole a écrit :Écoute, lis l'Annexe et ensuite tu viendras nous raconter ton expérience sur hélices.5 Rings a écrit :c'est vrai j'ai jamais mais alors jamais entendu un "bye bye" ou un "hello" sur London control ou un "Tschuss" ou "Hallo" en Allemagne...
JAMAIS DE LA VIE...
range ton annexe OACI t'es pas credible....
please guys, forget this lunatic !
-
- Copilote posteur
- Messages : 113
- Enregistré le : 17 sept. 2010, 21:20
- Localisation : Europe
- Âge : 53
Il y a des intervenants sur ce forum qui viennent bien chercher des infos sur la meilleur façon de claquer 100.000 € dans une formation de pilote chez les belges pour aller ensuite chez Ryanair à 900 € de fixe par mois.Dan a écrit :Vous pensez vraiment que quelqu'un qui voudrait sérieusement monter une compagnie viendrait chercher des conseils sur Aeronet?
Alors pourquoi pas des gens qui sont volontaires pour mettre 100.000 € dans une entreprise.
C'est aussi parce qu'il y a des gens volontaires pour prendre ce risque que vous volez. Il me semble positif d'encourager l'initiative économique et de la faire connaître
Je suis également surpris que l'on bannisse une personne qui ne faisait que des remarques intéressantes depuis 24 heures (c'est vrai qu'avant, je dis pas, mais bon). Un forum peut être animé sans pour autant tomber dans le pugilat permanent ; on peut discuter sans nécessairement être tous d'accord sur tout. Vivre avec des caractériels, cela fait partie de notre quotidien à tous.
En plus c'est con, le sujet était intéressant pour une fois.
Bon bah tant pis alors. :non:
-
- Chef de secteur posteur
- Messages : 2076
- Enregistré le : 11 juil. 2001, 02:00
- Localisation : Paris
- Âge : 50
100 000 euros, c'est peu pour monter une compagnie aérienne, même petite, non ?backflip in the air a écrit :Alors pourquoi pas des gens qui sont volontaires pour mettre 100.000 € dans une entreprise.
Je suis tout à fait d'accord avec toi là dessus, et je pense que la plupart des membres du forum le sont aussi.backflip in the air a écrit :C'est aussi parce qu'il y a des gens volontaires pour prendre ce risque que vous volez. Il me semble positif d'encourager l'initiative économique et de la faire connaître
Les trolls, on les repère rapidement, et celui là notamment.backflip in the air a écrit :Je suis également surpris que l'on bannisse une personne qui ne faisait que des remarques intéressantes depuis 24 heures (c'est vrai qu'avant, je dis pas, mais bon). Un forum peut être animé sans pour autant tomber dans le pugilat permanent ; on peut discuter sans nécessairement être tous d'accord sur tout. Vivre avec des caractériels, cela fait partie de notre quotidien à tous.
Sur le reste, tu as tout à fait raison.
Pour que le sujet soit intéressant, peut-être pourrais-tu nous en dire plus sur la façon dont tu as monté ta compagnie ?
tu devrais te renseigner avant de balancer de la merde sur une boite que tu ne connais apparament pas du tout mon grand !!!backflip in the air a écrit :Il y a des intervenants sur ce forum qui viennent bien chercher des infos sur la meilleur façon de claquer 100.000 € dans une formation de pilote chez les belges pour aller ensuite chez Ryanair à 900 € de fixe par mois.Dan a écrit :Vous pensez vraiment que quelqu'un qui voudrait sérieusement monter une compagnie viendrait chercher des conseils sur Aeronet?
-
- Copilote posteur
- Messages : 113
- Enregistré le : 17 sept. 2010, 21:20
- Localisation : Europe
- Âge : 53
Je n’ai jamais été passionné par mon métier. Des études longues, entreprises par hasard, un certain intérêt pour la matière, mais sans plus.
Quand j’étais au lycée, beaucoup de mes camarades de classe voulaient devenir pilote. Que ce soit pilote militaire ou civil. A l’époque, au début des années 80, il n’y avait pas beaucoup de lieux où s’informer sur les carrières et leurs débouchés, et sur les études à entreprendre pour y parvenir. Etant dans un bon lycée, et dans la bonne filière (bac C), tout était permis, surtout les grandes écoles que dont on nous vantait les mérites. Raison pour laquelle je me suis retrouvé dans une filière non scientifique, à forte dominante d’éco, de droit, de gestion. C’était les années business, les années pognons. Quand j’étais môme, je me serais bien dirigé vers l’aéronautique, mais je ne pouvais pas être pilote, j’étais myope. A mon époque, personne ne nous disait que l’on pouvait devenir pilote autrement que par la voie de l’armée de l’air ou l’ENAC. Que l’on pouvait être pilote civil en étant porteur de verres correcteurs. Je ne m’étais d’ailleurs pas renseigné, ça tombait sous le sens non ? Etre pilote alors que l’on est myope, quelle rigolade !
J’avais donc des lunettes pour myopes, pas spécialement grosses, mais des lunettes, le symbole d’une impossibilité matérielle insurmontable pour intégrer un cockpit. Pour la petite histoire, 15 ans plus tard, lors de mon passage au CEMPN de Percy, l’image 3D de ma cornée va permettre de confirmer que j’étais astigmate, et non pas myope. On m’a changé complètement mes verres. Au passage, un grand merci au médecin capitaine de l’époque qui m’a bien confirmé mon astigmatie. Tant mieux parce que tous les deux ans, mon ophtalmo augmentait sans cesse la puissance de mes verres de myope, sans résultats.
J’ai donc débuté une sympathique carrière de jeune cadre dynamique, puis de consultant, et de profession libérale. Toujours dans le même secteur, le conseil en entreprise. Ce point est important car c’est dans ce cadre que j’ai rencontré des personnes qui se sont révélées être essentielles dans la réalisation de mon projet. J’aimais la politique, j’ai alors développé mon réseau ; tous ces éléments, sans le savoir, me permettront d’avancer dans le projet. Je fini par siéger au conseil d’administration d’une petite compagnie d’assurance, et dans une centrale syndicale patronale locale.
Dans les années 90, mon métier m’emmerde, mais bon. C’est mon métier. Il me permet de vivre plutôt confortablement et de nourrir une petite famille. Je tombe un jour sur une revue aéronautique. On y parle des négociations européennes sur la partie technique des titres aéronautiques et de la réglementation des opérations aériennes et des risques pour les filières nationales. Ces dernières y sont exposées. Je découvre alors avec stupeur que l’on peut devenir pilote sans passer par l’ENAC. Que des écoles privées forment des pilotes. Que DES PILOTES SONT myopes. Je me dis que j’ai été bien con, que si j’avais su, je me serai renseigné. Moralité, en cas de doute, toujours s’adresser à un spécialiste, et regarder les textes applicables, les « on dit », c’est le meilleur moyen de faire des conneries. Sur la revue, un pub pour l’une de ces écoles (à Toussus, aujourd’hui disparue). Et une photo, d’un avion. Pas le plus beau, pas le plus gros, mais pour moi le plus chouette. Celui que j’avais envie de piloter. J’y reviendrai.
J’ai donc rangé la revue dans un coin. Elle va y rester plusieurs années.
A la suite d’évènements personnels, familiaux mais aussi professionnels, je suis amené à m’interroger sur ce que je veux faire. La réflexion est difficile et les conditions peu propices à une réflexion lucide. Mais je sais ce que je ne veux plus faire.
J’avais mon brevet de pilote privé, passé dans un petit club de vieux. J’avais envie de piloter et je n’avais pas envie de continuer ce que je faisais professionnellement. Mes moyens financiers me permettaient d’envisager une formation de pilote à mes frais. Mais j’avais une famille à faire vivre, et j’étais incapable d’être salarié. J’avais été patron trop longtemps en étant consultant en freelance et profession libérale.
Je me suis alors dit que si je voulais être certain d’avoir un poste de pilote, de pouvoir voler sur le type d’appareil que je voulais, il n’y avait qu’une solution : monter ma compagnie. C’est d’une logique implacable. C’est sans doute pourquoi ma femme lorsque je lui ai dit que je voulais devenir pilote, et que pour y arriver, j’allais monter en même temps une compagnie aérienne, n’a rien dit. Elle est restée un moment silencieuse. D’ailleurs je ne me souviens plus si elle a répondu quelque chose finalement. Je me suis dit que pour le coup, j’y avais été un peu fort. Ce que je ne savais pas, c’est que j’étais en train de rentrer dans un processus qui allait me prendre pratiquement tout mon temps, beaucoup d’argent, de vrais bonheurs et des soucis à n’en plus finir et ce jusqu’à aujourd’hui. Monter une entreprise est une épreuve pour soi, mais aussi que l’on fait supporter aux autres et à ses proches, qui ne partage pas nécessairement votre enthousiasme. Tout comme les salariés d’ailleurs, ils ne partagent que rarement votre enthousiasme et votre implication.
J’ai alors élaboré trois schémas possibles : une compagnie low-cost, une compagnie cargo, une compagnie d’aviation d’affaires.
J’ai alors appliqué les principes que je tentais d’inculquer à mes clients. Un bon projet, c’est d’abord une bonne étude de marché, un bon business plan, un bon plan de financement.
J’ai alors rapidement compris les raisons pour lesquelles on dit que quand on sais faire on fait, quand on ne sais plus très bien faire on conseille, quand on ne sait plus faire on enseigne. J’ai eu sur le coup une petite pensée pour mes clients de l’époque à qui j’avais quand même facturé beaucoup pour des conseils finalement pas géniaux.
Parce que le début du projet, ça a commencé comme ça :
Suite au prochain épisode, si cela vous intéresse bien évidemment.
Quand j’étais au lycée, beaucoup de mes camarades de classe voulaient devenir pilote. Que ce soit pilote militaire ou civil. A l’époque, au début des années 80, il n’y avait pas beaucoup de lieux où s’informer sur les carrières et leurs débouchés, et sur les études à entreprendre pour y parvenir. Etant dans un bon lycée, et dans la bonne filière (bac C), tout était permis, surtout les grandes écoles que dont on nous vantait les mérites. Raison pour laquelle je me suis retrouvé dans une filière non scientifique, à forte dominante d’éco, de droit, de gestion. C’était les années business, les années pognons. Quand j’étais môme, je me serais bien dirigé vers l’aéronautique, mais je ne pouvais pas être pilote, j’étais myope. A mon époque, personne ne nous disait que l’on pouvait devenir pilote autrement que par la voie de l’armée de l’air ou l’ENAC. Que l’on pouvait être pilote civil en étant porteur de verres correcteurs. Je ne m’étais d’ailleurs pas renseigné, ça tombait sous le sens non ? Etre pilote alors que l’on est myope, quelle rigolade !
J’avais donc des lunettes pour myopes, pas spécialement grosses, mais des lunettes, le symbole d’une impossibilité matérielle insurmontable pour intégrer un cockpit. Pour la petite histoire, 15 ans plus tard, lors de mon passage au CEMPN de Percy, l’image 3D de ma cornée va permettre de confirmer que j’étais astigmate, et non pas myope. On m’a changé complètement mes verres. Au passage, un grand merci au médecin capitaine de l’époque qui m’a bien confirmé mon astigmatie. Tant mieux parce que tous les deux ans, mon ophtalmo augmentait sans cesse la puissance de mes verres de myope, sans résultats.
J’ai donc débuté une sympathique carrière de jeune cadre dynamique, puis de consultant, et de profession libérale. Toujours dans le même secteur, le conseil en entreprise. Ce point est important car c’est dans ce cadre que j’ai rencontré des personnes qui se sont révélées être essentielles dans la réalisation de mon projet. J’aimais la politique, j’ai alors développé mon réseau ; tous ces éléments, sans le savoir, me permettront d’avancer dans le projet. Je fini par siéger au conseil d’administration d’une petite compagnie d’assurance, et dans une centrale syndicale patronale locale.
Dans les années 90, mon métier m’emmerde, mais bon. C’est mon métier. Il me permet de vivre plutôt confortablement et de nourrir une petite famille. Je tombe un jour sur une revue aéronautique. On y parle des négociations européennes sur la partie technique des titres aéronautiques et de la réglementation des opérations aériennes et des risques pour les filières nationales. Ces dernières y sont exposées. Je découvre alors avec stupeur que l’on peut devenir pilote sans passer par l’ENAC. Que des écoles privées forment des pilotes. Que DES PILOTES SONT myopes. Je me dis que j’ai été bien con, que si j’avais su, je me serai renseigné. Moralité, en cas de doute, toujours s’adresser à un spécialiste, et regarder les textes applicables, les « on dit », c’est le meilleur moyen de faire des conneries. Sur la revue, un pub pour l’une de ces écoles (à Toussus, aujourd’hui disparue). Et une photo, d’un avion. Pas le plus beau, pas le plus gros, mais pour moi le plus chouette. Celui que j’avais envie de piloter. J’y reviendrai.
J’ai donc rangé la revue dans un coin. Elle va y rester plusieurs années.
A la suite d’évènements personnels, familiaux mais aussi professionnels, je suis amené à m’interroger sur ce que je veux faire. La réflexion est difficile et les conditions peu propices à une réflexion lucide. Mais je sais ce que je ne veux plus faire.
J’avais mon brevet de pilote privé, passé dans un petit club de vieux. J’avais envie de piloter et je n’avais pas envie de continuer ce que je faisais professionnellement. Mes moyens financiers me permettaient d’envisager une formation de pilote à mes frais. Mais j’avais une famille à faire vivre, et j’étais incapable d’être salarié. J’avais été patron trop longtemps en étant consultant en freelance et profession libérale.
Je me suis alors dit que si je voulais être certain d’avoir un poste de pilote, de pouvoir voler sur le type d’appareil que je voulais, il n’y avait qu’une solution : monter ma compagnie. C’est d’une logique implacable. C’est sans doute pourquoi ma femme lorsque je lui ai dit que je voulais devenir pilote, et que pour y arriver, j’allais monter en même temps une compagnie aérienne, n’a rien dit. Elle est restée un moment silencieuse. D’ailleurs je ne me souviens plus si elle a répondu quelque chose finalement. Je me suis dit que pour le coup, j’y avais été un peu fort. Ce que je ne savais pas, c’est que j’étais en train de rentrer dans un processus qui allait me prendre pratiquement tout mon temps, beaucoup d’argent, de vrais bonheurs et des soucis à n’en plus finir et ce jusqu’à aujourd’hui. Monter une entreprise est une épreuve pour soi, mais aussi que l’on fait supporter aux autres et à ses proches, qui ne partage pas nécessairement votre enthousiasme. Tout comme les salariés d’ailleurs, ils ne partagent que rarement votre enthousiasme et votre implication.
J’ai alors élaboré trois schémas possibles : une compagnie low-cost, une compagnie cargo, une compagnie d’aviation d’affaires.
J’ai alors appliqué les principes que je tentais d’inculquer à mes clients. Un bon projet, c’est d’abord une bonne étude de marché, un bon business plan, un bon plan de financement.
J’ai alors rapidement compris les raisons pour lesquelles on dit que quand on sais faire on fait, quand on ne sais plus très bien faire on conseille, quand on ne sait plus faire on enseigne. J’ai eu sur le coup une petite pensée pour mes clients de l’époque à qui j’avais quand même facturé beaucoup pour des conseils finalement pas géniaux.
Parce que le début du projet, ça a commencé comme ça :
Suite au prochain épisode, si cela vous intéresse bien évidemment.
-
- Copilote posteur
- Messages : 113
- Enregistré le : 17 sept. 2010, 21:20
- Localisation : Europe
- Âge : 53
Les chiffres que j'ai sont ceux que l'on m'a donnés, ils valent ce qu'ils valent. La réponse consistait à dire que si l'on peut dépenser 100.000 € pour une formation débouchant sur pas grand'chose, on peut aussi dépenser de l'argent pour créer quelque chose.bonodu06 a écrit :tu devrais te renseigner avant de balancer de la merde sur une boite que tu ne connais apparament pas du tout mon grand !!!backflip in the air a écrit :Il y a des intervenants sur ce forum qui viennent bien chercher des infos sur la meilleur façon de claquer 100.000 € dans une formation de pilote chez les belges pour aller ensuite chez Ryanair à 900 € de fixe par mois.Dan a écrit :Vous pensez vraiment que quelqu'un qui voudrait sérieusement monter une compagnie viendrait chercher des conseils sur Aeronet?
Maintenant je peux aussi vous raconter comment la mère d'un petit jeune est venu me voir en compagnie de ce dernier, pour me demander si il y avait du boulot pour son fils dans ma boîte. Je ne reçois personne en ce moment, mais la pauvre mère de famille m'avait été recommandée par l'un des actionnaires. Je n'ai donc pas dit non.
Je la reçois en entretien avec son fils pour évoquer la situation du transport aérien (j'avais été clair au moment de la prise de rendez-vous, il était hors de question que ce soit un entretien d'embauche). A la fin je lui montre nos machine. Au pied de l'une d'elle, elle se met à pleurer, en m'expliquant qu'elle est dans une situation très difficile, qu'elle a dépensé presque 100.000 € pour la formation de son fils, qu'elle rembourse 1200 € par mois alors qu'elle est infirmière dans une clinique privée et gagne moins de 1800 € nets, qu'elle est divorcée et qu'elle a deux enfants à charge, dont le grand dadet qui lui a coûté la peau du cul et qui tire une drôle de gueule en voyant sa mère comme ça. Il n'a pas été pris chez Ryanair, alors que l'on lui avait fait une proposition de contrat (irlandais) au dire de cette personne, pour un fixe de 900 €. J'ai bien dit un fixe. J'ai pas de raison de mettre en doute la parole de cette personne.
Vous êtes bien payés chez Ryanair? content pour vous. Profitez-en, ça va pas durer. On est de plus en plus nombreux en France à se plaindre que les subventions, les fameux contrats d'assistance marketing, vont toujours aux mêmes, y compris à une compagnie irlandaise qui prend les contribuables pour des vaches à lait, alors que pour nous, il faut pleurer pour que les CCI ou CG prennent en charge les moindres travaux sur des aérodromes.
Et bien vous savez quoi, on vient de trouver plus fort que la commission européenne, que le conseil de la concurrence : les élections. Et puis on rappelle périodiquement aux élus locaux, notamment aux conseillers généraux, que ceux qui les élisent, c'est bien nous, pas le MOL. Plusieurs plate-formes françaises vont remettre en cause le système des aides. Aux dernières nouvelles, une région espagnole qui se fait bien arnaquer pourrait suivre. Résultat des courses dans quelques semaines.
J'ai rien contre Ryanair, mais mes impôts, je préfère qu'ils servent à financer l'aviation française que l'irlandaise. Et je suis pas le seul à penser comme ça. Et on est de plus en plus nombreux dans ce cas.
Bon vols à vous quand même.
Modifié en dernier par backflip in the air le 27 mars 2012, 16:46, modifié 1 fois.
-
- Captain posteur
- Messages : 165
- Enregistré le : 08 juil. 2011, 15:15
- Localisation : Toulouse
- Âge : 33
Enorme !
ça faisait un bout de temps en plus que j'avais envie de savoir ce que tu faisais back flip' ... parce que patron de cie ... ça laissait perplexe !
par contre, faut que ton récit se termine avec le nom de la boite ... sinon c'est pas rigolo
ça faisait un bout de temps en plus que j'avais envie de savoir ce que tu faisais back flip' ... parce que patron de cie ... ça laissait perplexe !
par contre, faut que ton récit se termine avec le nom de la boite ... sinon c'est pas rigolo
What do you call a pregnant flight attendant? Pilot error.