Salut,
J'ai été dans le même cas que toi.. j'ai été en PSI et j'ai passé le concours ICNA.
Pour moi la question s'est pas trop posée parce que j'étais beaucoup plus à l'aise en SI, mais je vais essayer de t'aider dans ton choix.
- En SI, l'épreuve est plutôt classique : gros sujet sur un système (les deux dernières années c'était en rapport avec l'aéronautique), et tu écris et expliques tes réponses sur une copie (c'est donc pas un QCM). Il y a de tout : automatique, méca, analyse fonctionnelle, Grafcet, etc.... J'ai trouvé qu'il y avait un peu plus de méca que dans les autres concours parce que ça parlait d'aéronautique (donc bilan des forces, portance, traînée, etc...).
Niveau difficulté, c'était similaire aux sujets de type CCP que je faisais en cours.
Donc, en gros : classique CCP avec une orientation aéro (donc plus de méca du solide).
- En physique, j'ai pas passé l'épreuve optionnelle mais d'après ce que j'ai pu voir : c'est un QCM comme l'épreuve commune. Faire un QCM c'est assez spécial donc je te conseille d'essayer. Perso je préfère les bonnes vieilles copies, mais certains sont très à l'aise avec les QCM.
Attention au programme : la physique commune est sur le programme de MP (bye bye la conversion de puissance, et la méca des fluides notamment) alors que l'épreuve optionnelle est sur le programme de PC. Il y aura donc potentiellement de la méca du solide (version "Physique" et non "SI", il doit y avoir de nombreux points de différences au niveau des notations, ne serait-ce qu'au niveau des torseurs qui ne semblent pas utilisés en physique). A part cela, il n'y a pas l'air d'y avoir de différences entre la physique de PC et celle de PSI. Mais vérifie quand même, je t'avoue que je sais même plus ce que j'ai fait ou pas en prépa tellement c'est loin maintenant.
Voilà, j'espère que ça pourra t'aider.
Si tu hésites toujours, je te conseille de faire un (ou plusieurs) sujet(s) de chaque et de prendre la matière où tu es plus à l'aise.... même si ça te fait réviser plus. Ça me paraît le meilleur calcul.
Bon courage,
Jérôme.