Air France: Les 184 pros qui attendent
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Dans le même genre de truc pas penser, si on va sur le site AF pour reserver un vol domestique operer par HOP!, y en a pas.Croyez vous que quelqu'un a pense a faire rediriger le site sur celui de HOP!?Ben non, y zont oublie!
Le probleme d'AF est qu'elle est attaquee de toute part et que on va passer de la paix sociale a un gros plan social,
http://www.ft.com/cms/s/0/08d1173c-f5b7 ... abdc0.html
Le probleme d'AF est qu'elle est attaquee de toute part et que on va passer de la paix sociale a un gros plan social,
http://www.ft.com/cms/s/0/08d1173c-f5b7 ... abdc0.html
Paix social ou dépôt de bilan dans 20 ans?FLYER34 a écrit :Entré à AF en 74, et toi ?chocapic a écrit :flyer34.... vous parlez sans rien savoir...
Contrairement à ce que tu écris, je n'ai PAS la solution pour redresser la boutique.
Tout l'art du PDG est de maintenir le navire, à peu près, à flot sans, trop de, mouvements sociaux.
Exercice de haute voltige (surtout avec la CGT sol) dont je serais bien incapable.
Les solutions style "YAKA leur envoyer les CRS" sont inapplicables dans notre beau pays depuis 1995 (ou 1789 ??).
On ne compte plus les ministres et PDG qui ont été débarqués pour n'avoir su maintenir la paix sociale dans leur sphère de responsabilité.
600-700 c'est le prix en major, on trouve des aller-retour à partir de 400€ sur JFK.... Quand on paie un prix 30-40% plus chère c'est pour être tranquille, pas pour se prendre la tête, dommage pour AF que la luff et BA l'ai compris, vous perdez des clients mais ca a pas l'air de vous déranger.
Vous vous concentrez sur le voyageur d'affaire car ca fait 40% de votre benef, soit, mais même ce client là rouspète sur air france, car quand il a pris emirates la dernière fois qu'il a dut aller à dubai ou en asie pour signer un contrat il a été traité comme un pacha à bords, avec un aménagement de cabine flatteur (sans parler de certains propos un peu démago mais existant que j'ai entendu de la part de plusieurs personnes business "j'en ai ras le bol de voyager en business avec AF l’hôtesse passe plus de temps à discuter avec le mec/nana en civil qui part en voyage gratos qu'à servir les clients").
Il ne suffit pas de se rouler dans un argumentaire commerciale, il faut savoir assumer le service derrière (ce que les PNC font bien en générale, mais ils font avec ce qu'on leur donne....), c'est ensuite au sol que tout se dégrade.
Dans les salons d'attentes d'autres compagnies, même en eco vous avez de la nourriture et des rafraîchissement à disposition... Pas chez air france, et les lingettes air france citronelle là à l'entrée de l'avion, ca fait pitié, chez emirates ils distribuent des serviettes chaudes de rafraîchissement... franchement c'est autre chose.
De juniac veut vous remettre dans le top 3 des compagnies: y'a du boulot!!
petite anecdote, quelqu'un de ma famille a acheté un billet business à plusieurs milliers d'euros, lorsqu'il a tapé son nom il a ripé d'une touche, il a tout de suite vu son erreur et appel le service client qui lui dit "pas de problème et c'est gratuit", on le transfert vers un autre conseillé (certainement spécialisé), et là on lui annonce 50€ de frais de modif pour une erreur de frappe!!!! c'est mesquin!
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... L-32280515
"Le chiffre qui circule est de 2 500 à 3 000 suppressions de postes", a déclaré Didier Fauverte, secrétaire général de la CGT à Air France. "En l'espace de quatre ans, on aura fait partir plus de 10 000 salariés dans l'entreprise." La direction d'Air France s'est refusée à confirmer ces chiffres.
Les grandes lignes du plan seront présentées aux syndicats lors d'un comité central d'entreprise (CCE) mercredi, avant une présentation détaillée lors d'un nouveau CCE le 4 octobre, pour une mise en œuvre début 2014. "Il y aurait 2 000 à 2 200 personnes concernées au sol, et le reste serait des personnels navigants commerciaux et techniques", a déclaré un deuxième responsable syndical, qui a souhaité conserver l'anonymat.
"Le chiffre qui circule est de 2 500 à 3 000 suppressions de postes", a déclaré Didier Fauverte, secrétaire général de la CGT à Air France. "En l'espace de quatre ans, on aura fait partir plus de 10 000 salariés dans l'entreprise." La direction d'Air France s'est refusée à confirmer ces chiffres.
Les grandes lignes du plan seront présentées aux syndicats lors d'un comité central d'entreprise (CCE) mercredi, avant une présentation détaillée lors d'un nouveau CCE le 4 octobre, pour une mise en œuvre début 2014. "Il y aurait 2 000 à 2 200 personnes concernées au sol, et le reste serait des personnels navigants commerciaux et techniques", a déclaré un deuxième responsable syndical, qui a souhaité conserver l'anonymat.
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Du calme, ça va encore se régler par un nouveau PDV qui de toute manière était prevue et attendu par beaucoup.flydream a écrit :http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... L-32280515
"Le chiffre qui circule est de 2 500 à 3 000 suppressions de postes", a déclaré Didier Fauverte, secrétaire général de la CGT à Air France. "En l'espace de quatre ans, on aura fait partir plus de 10 000 salariés dans l'entreprise." La direction d'Air France s'est refusée à confirmer ces chiffres.
Les grandes lignes du plan seront présentées aux syndicats lors d'un comité central d'entreprise (CCE) mercredi, avant une présentation détaillée lors d'un nouveau CCE le 4 octobre, pour une mise en œuvre début 2014. "Il y aurait 2 000 à 2 200 personnes concernées au sol, et le reste serait des personnels navigants commerciaux et techniques", a déclaré un deuxième responsable syndical, qui a souhaité conserver l'anonymat.
C'est dommage que flo prenne le temps de t'expliquer les choses en détail pour venir à la charge avec des arguments de comptoir (et des trucs faux).whynotfr a écrit :Paix social ou dépôt de bilan dans 20 ans?FLYER34 a écrit :Entré à AF en 74, et toi ?chocapic a écrit :flyer34.... vous parlez sans rien savoir...
Contrairement à ce que tu écris, je n'ai PAS la solution pour redresser la boutique.
Tout l'art du PDG est de maintenir le navire, à peu près, à flot sans, trop de, mouvements sociaux.
Exercice de haute voltige (surtout avec la CGT sol) dont je serais bien incapable.
Les solutions style "YAKA leur envoyer les CRS" sont inapplicables dans notre beau pays depuis 1995 (ou 1789 ??).
On ne compte plus les ministres et PDG qui ont été débarqués pour n'avoir su maintenir la paix sociale dans leur sphère de responsabilité.
600-700 c'est le prix en major, on trouve des aller-retour à partir de 400€ sur JFK.... Quand on paie un prix 30-40% plus chère c'est pour être tranquille, pas pour se prendre la tête, dommage pour AF que la luff et BA l'ai compris, vous perdez des clients mais ca a pas l'air de vous déranger. !
Pour la refaire en simple :
- les avions AF sont remplis, et bien
- le système de tarification AF est l'un des plus performants du marché
En encore plus simple, la boîte vend des billets, et les vend même plutôt cher. Sauf que le bénéfice, c'est la différence entre les ventes et les coûts, et c'est sur ces derniers que se trouvent les principaux problèmes.
Pour le reste, relire l'excellent post de Flo, mieux écrit et plus documenté que tout ce qui se raconte par ici (sauf si tu veux débattre des modèles de lingettes servies à bord, là je ne suis pas sûr qu'il te suive dans un débat aussi technique).
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whynotfr a écrit :Paix social ou dépôt de bilan dans 20 ans?FLYER34 a écrit :Entré à AF en 74, et toi ?chocapic a écrit :flyer34.... vous parlez sans rien savoir...
Contrairement à ce que tu écris, je n'ai PAS la solution pour redresser la boutique.
Tout l'art du PDG est de maintenir le navire, à peu près, à flot sans, trop de, mouvements sociaux.
Exercice de haute voltige (surtout avec la CGT sol) dont je serais bien incapable.
Les solutions style "YAKA leur envoyer les CRS" sont inapplicables dans notre beau pays depuis 1995 (ou 1789 ??).
On ne compte plus les ministres et PDG qui ont été débarqués pour n'avoir su maintenir la paix sociale dans leur sphère de responsabilité.
600-700 c'est le prix en major, on trouve des aller-retour à partir de 400€ sur JFK.... Quand on paie un prix 30-40% plus chère c'est pour être tranquille, pas pour se prendre la tête, dommage pour AF que la luff et BA l'ai compris, vous perdez des clients mais ca a pas l'air de vous déranger.
Vous vous concentrez sur le voyageur d'affaire car ca fait 40% de votre benef, soit, mais même ce client là rouspète sur air france, car quand il a pris emirates la dernière fois qu'il a dut aller à dubai ou en asie pour signer un contrat il a été traité comme un pacha à bords, avec un aménagement de cabine flatteur (sans parler de certains propos un peu démago mais existant que j'ai entendu de la part de plusieurs personnes business "j'en ai ras le bol de voyager en business avec AF l’hôtesse passe plus de temps à discuter avec le mec/nana en civil qui part en voyage gratos qu'à servir les clients").
Il ne suffit pas de se rouler dans un argumentaire commerciale, il faut savoir assumer le service derrière (ce que les PNC font bien en générale, mais ils font avec ce qu'on leur donne....), c'est ensuite au sol que tout se dégrade.
Dans les salons d'attentes d'autres compagnies, même en eco vous avez de la nourriture et des rafraîchissement à disposition... Pas chez air france, et les lingettes air france citronelle là à l'entrée de l'avion, ca fait pitié, chez emirates ils distribuent des serviettes chaudes de rafraîchissement... franchement c'est autre chose.
De juniac veut vous remettre dans le top 3 des compagnies: y'a du boulot!!
petite anecdote, quelqu'un de ma famille a acheté un billet business à plusieurs milliers d'euros, lorsqu'il a tapé son nom il a ripé d'une touche, il a tout de suite vu son erreur et appel le service client qui lui dit "pas de problème et c'est gratuit", on le transfert vers un autre conseillé (certainement spécialisé), et là on lui annonce 50€ de frais de modif pour une erreur de frappe!!!! c'est mesquin!
Ca en devient ridicule : "Would you like some delicious milk with your fabulous tea ?"
C'est claire qu'il sont en sur-offre!
Mais dans cette sur-offre il y a au moins quelque chose de positif qui marque, le vrai luxe, la vrai classe c'est de déterminer quels sont ces petits plus qui font la VRAI différence, une serviette plutôt qu'une lingette est un facteur différenciant et qui homogénéise la qualité sur ton vol (bon ou mauvais équipage tu auras toujours ta serviette chaude et humide)....
Mais dans cette sur-offre il y a au moins quelque chose de positif qui marque, le vrai luxe, la vrai classe c'est de déterminer quels sont ces petits plus qui font la VRAI différence, une serviette plutôt qu'une lingette est un facteur différenciant et qui homogénéise la qualité sur ton vol (bon ou mauvais équipage tu auras toujours ta serviette chaude et humide)....
primo.. je laisse la place aux jeunes a 57 balais .
deuzio.. lis la suite et tu verras pouquoi je balance sur les fossoyeurs d af..Les exemples concrets et réels valant parfois mieux que les savantes analyses économiques, en voici un qui illustre admirablement l’incapacité d’Air France à s’adapter aux lois de son marché. Peu importe que la compagnie aérienne fasse partie de notre patrimoine national : sauf à mettre un terme à son aveuglement, c’est une inéluctable faillite qui l’attend en bout de piste.
Par Frédéric Georges-Tudo
Et de trois ! Avec l’annonce hier de 2500 suppressions d’emplois supplémentaires en 2014, Air France s’apprête à engager son troisième plan de départs volontaires en quatre ans. Une cure d’amaigrissement impérative et bienvenue de la part d’un transporteur aérien étouffé par des sureffectifs liés à son ancien statut d’entreprise publique. Mais sera-t-elle suffisante ? Rien n’est moins sûr. Car… Et de cinq ! En dépit des nouvelles mesures d’économie annoncées, la compagnie devrait afficher l’an prochain son cinquième exercice déficitaire depuis 2009.
Pour comprendre les raisons d’un tel gâchis, on pourra bien sûr avancer de multiples explications dont la première d’entre elles est sans doute l’insupportable corporatisme qui règne au sein d’Air France. Lorsque l’on doit composer avec des syndicats aussi puissants que déraisonnables et toujours prêts à bloquer le pays à la moindre revendication non satisfaite, il est certes très compliqué de réformer une entreprise. De même, continuer à devoir rendre des comptes à un actionnaire public (l’État détient encore 16% d’Air France) qui confond allègrement politique et économie, n’est surement pas le plus léger des boulets (voir la hausse annoncée en 2014 de 12,7% de la « taxe Chirac » prélevée sur les billets d’avion pour financer l’aide aux pays pauvres). Enfin, il serait injuste de ne pas mentionner le handicap causé par le coût du travail en France, la fluctuation des tarifs pétroliers ou encore la concurrence low cost.
Il n’en demeure pas moins que ce traditionnel exposé socio-économique de la piètre situation d’Air France tend à faire oublier une réalité plus prosaïque mais néanmoins fondamentale : si la compagnie en est là aujourd’hui, c’est aussi et surtout parce qu’elle ne comprend plus rien à son marché. Semblant se contrefiche de l’évolution de la loi de l’offre et de la demande du transport aérien de passagers, elle continue à agir comme si de rien n’était. Fossilisée par ses réflexes d’opérateur jadis monopolistique, elle symbolise hélas à merveille le mal qui ronge notre pays tout entier. À savoir une incapacité flagrante à se mettre à l’heure du monde. Afin d’illustrer cette triste évidence, voici le cas tout simple mais éloquent d’un vol Paris – Genève pour une famille de 4 personnes le samedi 28 décembre 2013. C’est à dire le jour J du grand départ aux sports d’hiver pendant les vacances de Noël. Cet exemple nous en apprend plus que n’importe quelle analyse d’expert :
Via Air France : 1 298 euros
Via easyJet : 367 euros
La réservation via Air France
La réservation via easyJet
Vol direct ; décollage en milieu de journée d’un aéroport proche de Paris (Roissy avec Air France et Orly avec easyJet) ; atterrissage à deux pas du cœur de Genève ; bagages en soute pour chacun des quatre passagers ; places numérotées réservées à l’avance ; possibilité d’emprunter le vol suivant ou de se faire rembourser intégralement sans frais en cas de vol manqué… Ces deux tarifs incluent des prestations en tous points identiques. Ou presque. Soyons honnête, notre « chère » compagnie nationale offre tout de même un bienfait qui fait toute la différence et justifie certainement l’écart de prix. Il s’agit du repas à bord. Quiconque a déjà eu le privilège de gouter les mets délicats servis sur ses vols intérieurs sait à quel point la gastronomie française y est portée à son plus haut niveau d’excellence. Et c’est heureux. Car au prix de 232,75 euros / personne, c’est bien le moins que l’on puisse attendre de ce déjeuner…
Des tarifs Air France trois fois et demie plus élevés que ceux de son principal concurrent sur un vol emmenant les Parisiens vers les Alpes un samedi de grand départ au ski ! Voilà ce que signifie l’expression « incapacité flagrante à se mettre à l’heure du monde ». Le transporteur aérien peut dégraisser, rationaliser, économiser, se restructurer, communiquer, se repositionner… autant qu’il le désire. S’il ne met pas très vite fin à de telles aberrations tarifaires, il est assuré de descendre en vrille jusqu’au crash final.
tertio .. sois poli jeune dans un cockpit ca paye
deuzio.. lis la suite et tu verras pouquoi je balance sur les fossoyeurs d af..Les exemples concrets et réels valant parfois mieux que les savantes analyses économiques, en voici un qui illustre admirablement l’incapacité d’Air France à s’adapter aux lois de son marché. Peu importe que la compagnie aérienne fasse partie de notre patrimoine national : sauf à mettre un terme à son aveuglement, c’est une inéluctable faillite qui l’attend en bout de piste.
Par Frédéric Georges-Tudo
Et de trois ! Avec l’annonce hier de 2500 suppressions d’emplois supplémentaires en 2014, Air France s’apprête à engager son troisième plan de départs volontaires en quatre ans. Une cure d’amaigrissement impérative et bienvenue de la part d’un transporteur aérien étouffé par des sureffectifs liés à son ancien statut d’entreprise publique. Mais sera-t-elle suffisante ? Rien n’est moins sûr. Car… Et de cinq ! En dépit des nouvelles mesures d’économie annoncées, la compagnie devrait afficher l’an prochain son cinquième exercice déficitaire depuis 2009.
Pour comprendre les raisons d’un tel gâchis, on pourra bien sûr avancer de multiples explications dont la première d’entre elles est sans doute l’insupportable corporatisme qui règne au sein d’Air France. Lorsque l’on doit composer avec des syndicats aussi puissants que déraisonnables et toujours prêts à bloquer le pays à la moindre revendication non satisfaite, il est certes très compliqué de réformer une entreprise. De même, continuer à devoir rendre des comptes à un actionnaire public (l’État détient encore 16% d’Air France) qui confond allègrement politique et économie, n’est surement pas le plus léger des boulets (voir la hausse annoncée en 2014 de 12,7% de la « taxe Chirac » prélevée sur les billets d’avion pour financer l’aide aux pays pauvres). Enfin, il serait injuste de ne pas mentionner le handicap causé par le coût du travail en France, la fluctuation des tarifs pétroliers ou encore la concurrence low cost.
Il n’en demeure pas moins que ce traditionnel exposé socio-économique de la piètre situation d’Air France tend à faire oublier une réalité plus prosaïque mais néanmoins fondamentale : si la compagnie en est là aujourd’hui, c’est aussi et surtout parce qu’elle ne comprend plus rien à son marché. Semblant se contrefiche de l’évolution de la loi de l’offre et de la demande du transport aérien de passagers, elle continue à agir comme si de rien n’était. Fossilisée par ses réflexes d’opérateur jadis monopolistique, elle symbolise hélas à merveille le mal qui ronge notre pays tout entier. À savoir une incapacité flagrante à se mettre à l’heure du monde. Afin d’illustrer cette triste évidence, voici le cas tout simple mais éloquent d’un vol Paris – Genève pour une famille de 4 personnes le samedi 28 décembre 2013. C’est à dire le jour J du grand départ aux sports d’hiver pendant les vacances de Noël. Cet exemple nous en apprend plus que n’importe quelle analyse d’expert :
Via Air France : 1 298 euros
Via easyJet : 367 euros
La réservation via Air France
La réservation via easyJet
Vol direct ; décollage en milieu de journée d’un aéroport proche de Paris (Roissy avec Air France et Orly avec easyJet) ; atterrissage à deux pas du cœur de Genève ; bagages en soute pour chacun des quatre passagers ; places numérotées réservées à l’avance ; possibilité d’emprunter le vol suivant ou de se faire rembourser intégralement sans frais en cas de vol manqué… Ces deux tarifs incluent des prestations en tous points identiques. Ou presque. Soyons honnête, notre « chère » compagnie nationale offre tout de même un bienfait qui fait toute la différence et justifie certainement l’écart de prix. Il s’agit du repas à bord. Quiconque a déjà eu le privilège de gouter les mets délicats servis sur ses vols intérieurs sait à quel point la gastronomie française y est portée à son plus haut niveau d’excellence. Et c’est heureux. Car au prix de 232,75 euros / personne, c’est bien le moins que l’on puisse attendre de ce déjeuner…
Des tarifs Air France trois fois et demie plus élevés que ceux de son principal concurrent sur un vol emmenant les Parisiens vers les Alpes un samedi de grand départ au ski ! Voilà ce que signifie l’expression « incapacité flagrante à se mettre à l’heure du monde ». Le transporteur aérien peut dégraisser, rationaliser, économiser, se restructurer, communiquer, se repositionner… autant qu’il le désire. S’il ne met pas très vite fin à de telles aberrations tarifaires, il est assuré de descendre en vrille jusqu’au crash final.
tertio .. sois poli jeune dans un cockpit ca paye
dormez en paix l' aéronavale veille
Je viens de faire pareil. easy ne propose pas de tarif flexi sur ces dates. Donc effectivement, pour des billets non remboursables, c'est quasi-identique.dudubrdx a écrit :Tiens, je dois être plus doué que certains. Je viens d'aller voir de moi-même: Pour un Aller le 28 Decembre 2013 et un retour le 5 Janvier
Sur Air France, l'aller retour Paris Genève est à 100€ en prix "Mini" ( donc sans valise de soute)
Sur easy, le prix est le même.
Sauf que AF me propose 8 horaires (pas tous au prix mini il est vrai) quand easy m'en propose 1 ou 2.
Parfois, je préfère payer un extra et gagner presque 2 jours de vacances...
http://www.air-journal.fr/2013-08-02-ai ... 80331.html
avec ce genre d'attitude, AF ne risque pas d'avancer, voire pire, c'est sûre.
Concurrence déloyale ? c'est la dérégulation du transport aérien, rien de plus normal. Je ne prends pas parti mais c'est comme ça malheureusement.
Donc c'est à AF de calquer son modèle comme les autres, par rapport au marché. S'il faut faire comme les autres (contract off shore, pas de sécurité d'emploi etc) et bien comment faire ?
Ou alors, que BA et LUF et AF fusionnent. De toute façon ça va que dans cette direction là. Les bons vieux, c'est fini, faut bien se dire ça. C'est soit un GROS changement, soit ça va sombrer.
avec ce genre d'attitude, AF ne risque pas d'avancer, voire pire, c'est sûre.
Concurrence déloyale ? c'est la dérégulation du transport aérien, rien de plus normal. Je ne prends pas parti mais c'est comme ça malheureusement.
Donc c'est à AF de calquer son modèle comme les autres, par rapport au marché. S'il faut faire comme les autres (contract off shore, pas de sécurité d'emploi etc) et bien comment faire ?
Ou alors, que BA et LUF et AF fusionnent. De toute façon ça va que dans cette direction là. Les bons vieux, c'est fini, faut bien se dire ça. C'est soit un GROS changement, soit ça va sombrer.
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