L'après ENAC
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L'après ENAC
Salut à tous, voila je me demandais comment se passait l'insertion professionnelle, après une formation EPL.
Comme AF a l'air bouclé en se moment tout comme une partie du marché Européen.. est ce que l'Enac met en place un dispositif qui permet aux diplômés de se trouver une compagnie, ou bien si certaines compagnies venaient directement piocher les EPL en fin de cursus. Voir "lacher l'EPL dans la nature."
Si certains EPL ou anciens veulent nous faire part de leur expérience ou leur situation, ils seront les bienvenues !
Merci
Comme AF a l'air bouclé en se moment tout comme une partie du marché Européen.. est ce que l'Enac met en place un dispositif qui permet aux diplômés de se trouver une compagnie, ou bien si certaines compagnies venaient directement piocher les EPL en fin de cursus. Voir "lacher l'EPL dans la nature."
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Auteur du sujetyaute's wings
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Re: L'après ENAC
est une bonne description !yaute's wings a écrit :"lacher l'EPL dans la nature."i
À chacun de se débrouiller, en France, à l'étranger, en FI, pilote de brousse, remorquage, tractage, balayage... tout est bon pour gagner des heures et gravir les échelons...
Pas mal d'EPL en attente d'emploi ne travaillent en fait pas dans un avion. J'en connais plusieurs qui font des boulots au sol, et qui me disent que la plupart de leur promo est dans le même cas.
En effet, comme l'ENAC est une formation gratuite, et même rémunérée, l'EPL n'a donc pas le stress des 1000 euros à payer à la fin de chaque mois, contrairement au pilote ayant suivi une formation autodidacte. Et cela joue un grand rôle dans la recherche de boulot. Quand tu sais que la facture de la banque va te tomber dessus et que tu as 100 000 euros à rembourser, tu remues ciel et terre pour trouver un boulot te permettant de monter tes heures. La plupart des personnes dans ce cas envoient des centaines de CV à travers toute la planète, n'hésitant pas à s'expatrier pour un job sur C208 au Laos. L'EPL n'a pas forcément la banque pour faire pression, et ceux que je connais se contentent d'envoyer des CV chez les compagnies qui les intéressent le plus (EZS, ...), la plupart du temps en Europe. S'ils ne sont pas recrutés, ils attendent que la situation aille mieux. Bien sûr, je ne généralise pas, et il existe des pilotes ENAC qui vont s'asseoir dans un cockpit à l'autre bout du monde, mais ils ne sont pas très nombreux.
Un autre facteur dû à l'ENAC : c'est Air France. En effet, les EPL, bien qu'au chômage, bénéficient d'une priorité pour entrer chez AF, c'est à dire que dès que la compagnie aura besoin de pilotes, ils seront les premiers à venir. Et cela, malheureusement, désavantage grandement les pilotes en recherche d'emplois. Les compagnies recrutant des low-timer sont généralement des petites compagnies régionales (de la taille d'air antilels express, ou Eastern Airlines par exemple), possédant une flotte de taille modeste et réduisant le sureffectif de personnel. Du coup, quand un EPL postule, les DRH savent bien que, dès qu'AF rouvrira ses portes, ils s’enfuiront du jour au lendemain sans crier gare. Il suffit qu'une dizaine de pilotes comme ça partent d'un coup pour porter un sacré coup à la compagnie.
Bon, la, je te dresse le tableau noir. Je préférerais ô combien être payé dans ma formation quitte à chercher du travail après que devoir rembourser un emprunt faramineux et en étant exploité par une compagnie. Juste pour te dire que si tu trouves de mauvaises statistiques en ce moment sur l'emploi ENAC, ce n'est pas du à la formation, mais presque aux avantages de cette école. Perso, je préfère voir un faible taux d'emplois, mais des personnes travaillant dans de bonnes conditions même au sol temporairement, que de savoir ces pilotes exploités de manière lamentable par une compagnie charter Africaine plus que douteuse.
En effet, comme l'ENAC est une formation gratuite, et même rémunérée, l'EPL n'a donc pas le stress des 1000 euros à payer à la fin de chaque mois, contrairement au pilote ayant suivi une formation autodidacte. Et cela joue un grand rôle dans la recherche de boulot. Quand tu sais que la facture de la banque va te tomber dessus et que tu as 100 000 euros à rembourser, tu remues ciel et terre pour trouver un boulot te permettant de monter tes heures. La plupart des personnes dans ce cas envoient des centaines de CV à travers toute la planète, n'hésitant pas à s'expatrier pour un job sur C208 au Laos. L'EPL n'a pas forcément la banque pour faire pression, et ceux que je connais se contentent d'envoyer des CV chez les compagnies qui les intéressent le plus (EZS, ...), la plupart du temps en Europe. S'ils ne sont pas recrutés, ils attendent que la situation aille mieux. Bien sûr, je ne généralise pas, et il existe des pilotes ENAC qui vont s'asseoir dans un cockpit à l'autre bout du monde, mais ils ne sont pas très nombreux.
Un autre facteur dû à l'ENAC : c'est Air France. En effet, les EPL, bien qu'au chômage, bénéficient d'une priorité pour entrer chez AF, c'est à dire que dès que la compagnie aura besoin de pilotes, ils seront les premiers à venir. Et cela, malheureusement, désavantage grandement les pilotes en recherche d'emplois. Les compagnies recrutant des low-timer sont généralement des petites compagnies régionales (de la taille d'air antilels express, ou Eastern Airlines par exemple), possédant une flotte de taille modeste et réduisant le sureffectif de personnel. Du coup, quand un EPL postule, les DRH savent bien que, dès qu'AF rouvrira ses portes, ils s’enfuiront du jour au lendemain sans crier gare. Il suffit qu'une dizaine de pilotes comme ça partent d'un coup pour porter un sacré coup à la compagnie.
Bon, la, je te dresse le tableau noir. Je préférerais ô combien être payé dans ma formation quitte à chercher du travail après que devoir rembourser un emprunt faramineux et en étant exploité par une compagnie. Juste pour te dire que si tu trouves de mauvaises statistiques en ce moment sur l'emploi ENAC, ce n'est pas du à la formation, mais presque aux avantages de cette école. Perso, je préfère voir un faible taux d'emplois, mais des personnes travaillant dans de bonnes conditions même au sol temporairement, que de savoir ces pilotes exploités de manière lamentable par une compagnie charter Africaine plus que douteuse.
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