Pendant ce temps la, les même qui paient 30eur leur billet d'avion vont camper devant un magasin pour acheter un telephone 1000eur...Dan a écrit :Tant que l'indice de référence de la société sera le prix et uniquement le prix nous ne pourrons qu'être dans une spirale descendante. D'autres sociétés, aux Etats-Unis par exemple, s'y sont adaptées en maintenant un modèle social correct (voir l'exemple de Southwest), d'autres comme la nôtre en prennent tous les travers. Les premières victimes de cette "low-costisation" de l'aérien sont les navigants mais le reste suit dans l'indifférence générale.
Air France, postes bientôt ?
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Le vieux serpent de mer...qui vivra verra.Francas a écrit :C'est ce que LH va faire en fin d'année avec sa nouvelle compagnie long haul low cost.saintex32 a écrit :s adapter ou mourir , c est Darwin qui le dit .... pas le baf qui lui prefere l inverse ...
Je n'ai rien à voir avec le Fiverings de paroledegaulois.com ou Rcocobis.
KLM : ras-le-bol des Français et nouveau PDG
La compagnie aérienne KLM Royal Dutch Airlines connait une vague de ressentiment envers les pilotes d’Air France, dont la grève a provoqué la démission forcée du PDG Camiel Eurlings.
Dans le groupe Air France-KLM, il y a depuis 2004 d’un côté la compagnie nationale française qui devait enfin revenir dans le vert à la fin de l’année, et son homologue néerlandaise qui gagne de l’argent depuis 2009. Selon un expert interrogé par le quotidien De Volksrant, cette dernière a mal pris la grève de quatorze jours menée en septembre par les pilotes d’Air France : leurs « puissants syndicats s’opposent à presque toute mesure d’économie » et « ne songent qu’à maintenir leurs avantages royaux », affirme-t-il pour expliquer le ras-le-bol du personnel et de la direction de KLM, qui croient fermement que la filiale low cost Transavia est la meilleure arme possible pour lutter contre les easyJet et autres Ryanair. Or les pilotes français ont obtenu la disparition du projet Transavia Europe, avec des bases au Portugal et en Allemagne ; un résultat et une grève qui auraient selon l’expert été vécus comme « une trahison et un gaspillage d’argent éhonté ». Rappelons qu’avec 37 Boeing 737-800, la flotte de Transavia Hollande est bien plus importante que celle de sa consœur française (14 avions jusqu’à l’accord préliminaire trouvé la semaine dernière).
Ce sentiment s’est traduit dans les faits : le PDG Camiel Eurlings a été contraint à la démission mercredi dernier pour ne pas s’être montré « intransigeant » face aux syndicats français. Son silence sur le sujet avait surpris aux Pays-Bas, tout comme celui après l’accident en juillet du vol MH17 de Malaysia Airlines, abattu au-dessus de l’Ukraine (proposé en partage de codes par KLM). Selon De Volksrant, les cadres de la compagnie néerlandaise lui reprochent en général « un manque de leadership » et une absence générale due à ses activités au sein du mouvement olympique. Des accusations d’autant plus graves que KLM se prépare elle aussi à des négociations serrées avec ses syndicats, alors qu’easyJet lancera au printemps une base à l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol et que Ryanair commence à abandonner les petites plateformes régionales au profit de celles des capitales. Et comme Air France, elle souffre sur le long-courrier de la concurrence en particulier des compagnies du Golfe.
La compagnie aérienne KLM Royal Dutch Airlines connait une vague de ressentiment envers les pilotes d’Air France, dont la grève a provoqué la démission forcée du PDG Camiel Eurlings.
Dans le groupe Air France-KLM, il y a depuis 2004 d’un côté la compagnie nationale française qui devait enfin revenir dans le vert à la fin de l’année, et son homologue néerlandaise qui gagne de l’argent depuis 2009. Selon un expert interrogé par le quotidien De Volksrant, cette dernière a mal pris la grève de quatorze jours menée en septembre par les pilotes d’Air France : leurs « puissants syndicats s’opposent à presque toute mesure d’économie » et « ne songent qu’à maintenir leurs avantages royaux », affirme-t-il pour expliquer le ras-le-bol du personnel et de la direction de KLM, qui croient fermement que la filiale low cost Transavia est la meilleure arme possible pour lutter contre les easyJet et autres Ryanair. Or les pilotes français ont obtenu la disparition du projet Transavia Europe, avec des bases au Portugal et en Allemagne ; un résultat et une grève qui auraient selon l’expert été vécus comme « une trahison et un gaspillage d’argent éhonté ». Rappelons qu’avec 37 Boeing 737-800, la flotte de Transavia Hollande est bien plus importante que celle de sa consœur française (14 avions jusqu’à l’accord préliminaire trouvé la semaine dernière).
Ce sentiment s’est traduit dans les faits : le PDG Camiel Eurlings a été contraint à la démission mercredi dernier pour ne pas s’être montré « intransigeant » face aux syndicats français. Son silence sur le sujet avait surpris aux Pays-Bas, tout comme celui après l’accident en juillet du vol MH17 de Malaysia Airlines, abattu au-dessus de l’Ukraine (proposé en partage de codes par KLM). Selon De Volksrant, les cadres de la compagnie néerlandaise lui reprochent en général « un manque de leadership » et une absence générale due à ses activités au sein du mouvement olympique. Des accusations d’autant plus graves que KLM se prépare elle aussi à des négociations serrées avec ses syndicats, alors qu’easyJet lancera au printemps une base à l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol et que Ryanair commence à abandonner les petites plateformes régionales au profit de celles des capitales. Et comme Air France, elle souffre sur le long-courrier de la concurrence en particulier des compagnies du Golfe.
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