A force de lire ici et là des témoignages de gens qui rêvent de devenir pilote, dont la passion c'est pilote, dont la seule projection dans la vie c'est d'être pilote, je me suis posé la question: mais POURQUOI ?
Je m'explique: si je prends mon cas personnel, avant de réellement travailler en tant que pilote je n'avais qu'une idée très vague de ce qui m'attendait. Les beaux avions, les beaux paysages, ok... Mais quid de la vraie vie ? Quid des contraintes de ce métier ? Quid du quotidien dans le cockpit ? Je ne connaissais rien. Mais alors rien de rien. Alors certes aujourd'hui avec internet c'est plus facile d'avoir une idée ***un peu*** plus précise de ce qu'est ce métier. Mais cette idée reste très loin de la vérité, les belles vidéos et les récits romanesques occultant la plupart du temps les côtés plus difficiles à gérer du quotidien.
Donc à ceux qui en rêvent, qu'est-ce qui vous motive ? Qu'est-ce qui fait que vous êtes prêts à dépenser autant d'argent dans cette formation ? Quelles questions vous êtes vous posées ? Au delà du rêve comment voyez-vous votre vie de pilote ?
Aucune provocation dans ces questions, juste l'envie d'orienter un peu plus factuellement les débats et comprendre.
Devenir pilote ? C'est quoi exactement ?
Modérateur : Big Brother
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jfab45 - Chef de secteur posteur
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Bercer toute ma vie dans l'aviation (une partie de ma famille qui bosse chez AF comme pilote/hotesse/chef escale), ce qui me motive c'est vivre mon rêve puisque l'on a qu'une seule vie.
Étant contrôleur aérien je pourrais me dire que j'ai atteins (en partie) mon objectif puisque je bosse près et pour les avions mais ça ne me va toujours pas, quand je vois les pil monter à bord je les envie vraiment et je n'ai pas envie de rester, d'une part militaire (je n'en donnerai pas les raisons) et à envier les autres toute ma vie.
Pour l'argent qu'on y met dedans ... bah avant je m'étais pas mal d'argent dans les voitures, je reportais la frustration de ne pas voler sur autre chose, donc du coup ma vie ne change pas ^^,
Après je fais tout pour payer le moins possible en restant quand même dans les limites du raisonnable pour la qualité de formation.
Pour le futur boulot je me voile pas la face, ça va être dur mais c'est comme ça. Il n'y a pas que pour le boulot de pilote où la recherche du premier poste est compliqué. Faut savoir faire des sacrifices (mais pas trop non plus faut pas aller vers l’extrême en trichant avec les LT).
Bouger hors de France et avoir des conditions de vie pas simples et horaires pourries ... bon on va dire qu'avec l'Armée j'ai appris à voyager à droite à gauche et à m'adapter au mieux au milieu.
Voilà voilà
Étant contrôleur aérien je pourrais me dire que j'ai atteins (en partie) mon objectif puisque je bosse près et pour les avions mais ça ne me va toujours pas, quand je vois les pil monter à bord je les envie vraiment et je n'ai pas envie de rester, d'une part militaire (je n'en donnerai pas les raisons) et à envier les autres toute ma vie.
Pour l'argent qu'on y met dedans ... bah avant je m'étais pas mal d'argent dans les voitures, je reportais la frustration de ne pas voler sur autre chose, donc du coup ma vie ne change pas ^^,
Après je fais tout pour payer le moins possible en restant quand même dans les limites du raisonnable pour la qualité de formation.
Pour le futur boulot je me voile pas la face, ça va être dur mais c'est comme ça. Il n'y a pas que pour le boulot de pilote où la recherche du premier poste est compliqué. Faut savoir faire des sacrifices (mais pas trop non plus faut pas aller vers l’extrême en trichant avec les LT).
Bouger hors de France et avoir des conditions de vie pas simples et horaires pourries ... bon on va dire qu'avec l'Armée j'ai appris à voyager à droite à gauche et à m'adapter au mieux au milieu.
Voilà voilà
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ThugHaze - Elève-pilote posteur
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Hello Dan,
Sujet intéressant, je vais tenter de répondre le plus franchement possible.
Tout d'abord, je suis passionné d'aviation depuis mon plus jeune age, 7-10 ans il me semble. Tout a commencer par les vols à destination des vacances. La fièvre est monter tout de suite et même un peu trop vite peut-être lol.
A 10 ans, j'ai demandé a mon père de m'installer FS 95 sur son ancien PC. Bon la classique, il m'a dit "c'est pour les pro tous ça tu le fera même pas décoller joue aux pokémon ..." -_-
Au final je faisais voler le zinc, comme je pouvais mais il volait et je jouais avec les flaps ^^
Bref, ensuite plutôt qu'aller au parc Asterix ou autre je lui demandais de m'emmener au salon du Bourget les week-ends et de faire un détour lorsqu'il me ramenait chez ma mère histoire de passer devant les hangar FedEx de CDG.
Arrivé à l'age con, que j'ai traverser de plein fouet, je me suis dis, pilote, c'est pour les autres, pas pour les mecs comme moi, erreur d'ado que je ne regrette pas au final car j'ai pu me construire un plan B béton (Administrateur réseaux & systèmes).
Et ayant débuter très concrètement ma vie active, le choix fut évident, et mon petit cerveau me disais, peu importe combien ni comment, tu dois te donner les moyens de réaliser ton rêve et de ne pas arriver à 40-50 ans la tête plein de regrets ...
Concernant le prix de la formation, je trouve ca exorbitant, mais, sous reserve de la faire dans la bonne FTO et si tous les pré-requis sont respectés, ce credit devrait pouvoir être rembourser rapidement.
Je ne met pas la charrue avant les boeufs donc cela fait bien longtemps que j'observe le marché, les débouchées possible ainsi que la vrai vie d'un pilote. En gros j'évite youtube et me concentre plus sur les blog/témoignages.
Pour voir si c’était vraiment le métier qu'il me fallait et que les airs étaient mon terrain de jeu, je me suis lancé dans le PPL.
Et la magie a opérée comme prévue.
Je ne sais toujours pas si je vais y arriver, mais je sais que quoiqu'il arrive je retomberais sur mes pattes. Et j'essais de mettre toutes les chances de mon côté.
Pour terminer, concernant la vision de ma futur vie de pilote (J'espère ^^), je sais que je vais m'expatrier, si possible pas trop loin de paris (UK, Ecosse ou Europe de l'Ouest) pendant plusieurs années même après ma formation, avec, comme objectif final et dans le meilleur des cas, pourvoir réaliser mon rêve, faire des TO/landing assis dans un Airbus à CDG.
J'espère avoir répondu à tes questions.
Que la chance soit avec vous xD
A bientôt
Alex.
Sujet intéressant, je vais tenter de répondre le plus franchement possible.
Tout d'abord, je suis passionné d'aviation depuis mon plus jeune age, 7-10 ans il me semble. Tout a commencer par les vols à destination des vacances. La fièvre est monter tout de suite et même un peu trop vite peut-être lol.
A 10 ans, j'ai demandé a mon père de m'installer FS 95 sur son ancien PC. Bon la classique, il m'a dit "c'est pour les pro tous ça tu le fera même pas décoller joue aux pokémon ..." -_-
Au final je faisais voler le zinc, comme je pouvais mais il volait et je jouais avec les flaps ^^
Bref, ensuite plutôt qu'aller au parc Asterix ou autre je lui demandais de m'emmener au salon du Bourget les week-ends et de faire un détour lorsqu'il me ramenait chez ma mère histoire de passer devant les hangar FedEx de CDG.
Arrivé à l'age con, que j'ai traverser de plein fouet, je me suis dis, pilote, c'est pour les autres, pas pour les mecs comme moi, erreur d'ado que je ne regrette pas au final car j'ai pu me construire un plan B béton (Administrateur réseaux & systèmes).
Et ayant débuter très concrètement ma vie active, le choix fut évident, et mon petit cerveau me disais, peu importe combien ni comment, tu dois te donner les moyens de réaliser ton rêve et de ne pas arriver à 40-50 ans la tête plein de regrets ...
Concernant le prix de la formation, je trouve ca exorbitant, mais, sous reserve de la faire dans la bonne FTO et si tous les pré-requis sont respectés, ce credit devrait pouvoir être rembourser rapidement.
Je ne met pas la charrue avant les boeufs donc cela fait bien longtemps que j'observe le marché, les débouchées possible ainsi que la vrai vie d'un pilote. En gros j'évite youtube et me concentre plus sur les blog/témoignages.
Pour voir si c’était vraiment le métier qu'il me fallait et que les airs étaient mon terrain de jeu, je me suis lancé dans le PPL.
Et la magie a opérée comme prévue.
Je ne sais toujours pas si je vais y arriver, mais je sais que quoiqu'il arrive je retomberais sur mes pattes. Et j'essais de mettre toutes les chances de mon côté.
Pour terminer, concernant la vision de ma futur vie de pilote (J'espère ^^), je sais que je vais m'expatrier, si possible pas trop loin de paris (UK, Ecosse ou Europe de l'Ouest) pendant plusieurs années même après ma formation, avec, comme objectif final et dans le meilleur des cas, pourvoir réaliser mon rêve, faire des TO/landing assis dans un Airbus à CDG.
J'espère avoir répondu à tes questions.
Que la chance soit avec vous xD
A bientôt
Alex.
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Castor volant - Elève-pilote posteur
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- Enregistré le : 31 mai 2014, 22:01
Salut à tous,
Je dirai que ce n'est donc pas qu'une seule chose qui m'attire dans le métier de pilote, mais un ensemble de choses. Et chacune de ces choses le rend à mes yeux, le plus attirant au monde.
Je considère vraiment la ligne comme LE métier qui réuni tout ce que j'aime : voler, pas de routine, prendre des décisions, avoir une mission et la mener à bien et le mieux possible, se dire le soir que grâce à nos actions on a transporté des centaines de passagers sain et saufs à leur destination, piloter des machines qui font des frissons lorsqu'on les entends s'éveiller, et aussi un peu du « je fais parti d'une minorité/élite/privilégié, appelez ça comme vous voulez, à être capable de piloter un avion ».
Voler : c'est bête à dire, mais quand j'y repense c'est le facteur principal. Si je devais choisir un métier qui ne contient qu'une seule des caractéristiques que j'ai cité plus haut, je garderai celle là.
Aujourd'hui on considère voler comme une chose normal, on prend son billet à 30€ et on part comme si c'était un bus. Mais je ne considère pas ça comme normal, mais comme quelque chose d'extraordinaire.
Personnellement, quand je pilote mon PA28, je n'ai pas d'uniforme, pas de salaire et souvent la flexibilité est de mise au niveau des horaires (lever 5h du matin, parce que le seul créneau de dispo est à 7h). Et je pars quand même, parce que voler c'est ce qui me fait vivre. Chaque rotation me procure la même sensation que lors de mon premier vol.
Si mon moi du futur était amené à me raconter que je piloterai uniquement du SEP dans ma carrière sans jamais pouvoir aller sur Airbus, je me lancerai sans hésitation (certes un peu déçu de ne pas pouvoir atteindre la ligne, mais surtout heureux de voler), et pour rien au monde je ne changerai de voie.
Evidemment, je sais très bien que piloter un avion de ligne est trèèès différent de piloter un petit avion. C'est plutôt du management d'avion que du vol.
FSX permet maintenant d'obtenir un niveau qui se rapproche assez du quotidien d'un pilote par exemple grâce à IVAO, aux add-ons d'avions, des documents/renseignements que l'on peut trouver sur internet (OFP, cartes météos, cartes d'approches IFR, checklists, procédures opérationnelles dans les cockpits,...), il suffit juste de chercher et de se donner les moyens de faire au plus juste.
Ça reste de la simulation, mais l'ambiance y est, et c'est une ambiance magnifique.
J'ai la chance d'avoir quelques amis qui sont en ligne et qui me racontent certaines de leurs journées. Evidemment il y a des hauts et des bas, mais comme dans tous les métiers. Dans ce cas là, autant faire quelque chose où, lorsqu'il y a des hauts, on se dise : c'est pour ça que je fais ce métier.
Quand on voit des familles qui sont réunies aux arrivées et que que c'est en partie grâce à un pilote : ça, ça fait parti des hauts. On a un retour direct de l'utilité de notre métier dans la société. Certes, tous les métiers sont utiles, mais le feedback est plus direct ici.
Le fait de piloter des machines énormes et complexes, parmi les plus perfectionnées et les plus puissantes au monde joue aussi. L'aspect machine m'intéresse d'ailleurs tellement que j'en suis au stade d'avoir le FCOM de l'A320 en tant que livre de chevet et c'est une lecture passionnante tous les soirs.
Pour moi pilote de ligne c'est donc tout ça et c'est ce qui me pousse à vouloir me lancer dans cette aventure.
Après je ne suis pas fou, je suis en train de préparer mon plan B, puis j'ai en vue plusieurs solutions pour le plan A : Swiss, ENAC, CTC en cadet scheme, formation modulaire en parallèle d'un job. Je suis aussi prêt à bouger, toucher un peu à tout. Par contre je refuserai toujours à me rabaisser au P2F.
Je dirai que ce n'est donc pas qu'une seule chose qui m'attire dans le métier de pilote, mais un ensemble de choses. Et chacune de ces choses le rend à mes yeux, le plus attirant au monde.
Je considère vraiment la ligne comme LE métier qui réuni tout ce que j'aime : voler, pas de routine, prendre des décisions, avoir une mission et la mener à bien et le mieux possible, se dire le soir que grâce à nos actions on a transporté des centaines de passagers sain et saufs à leur destination, piloter des machines qui font des frissons lorsqu'on les entends s'éveiller, et aussi un peu du « je fais parti d'une minorité/élite/privilégié, appelez ça comme vous voulez, à être capable de piloter un avion ».
Voler : c'est bête à dire, mais quand j'y repense c'est le facteur principal. Si je devais choisir un métier qui ne contient qu'une seule des caractéristiques que j'ai cité plus haut, je garderai celle là.
Aujourd'hui on considère voler comme une chose normal, on prend son billet à 30€ et on part comme si c'était un bus. Mais je ne considère pas ça comme normal, mais comme quelque chose d'extraordinaire.
Personnellement, quand je pilote mon PA28, je n'ai pas d'uniforme, pas de salaire et souvent la flexibilité est de mise au niveau des horaires (lever 5h du matin, parce que le seul créneau de dispo est à 7h). Et je pars quand même, parce que voler c'est ce qui me fait vivre. Chaque rotation me procure la même sensation que lors de mon premier vol.
Si mon moi du futur était amené à me raconter que je piloterai uniquement du SEP dans ma carrière sans jamais pouvoir aller sur Airbus, je me lancerai sans hésitation (certes un peu déçu de ne pas pouvoir atteindre la ligne, mais surtout heureux de voler), et pour rien au monde je ne changerai de voie.
Evidemment, je sais très bien que piloter un avion de ligne est trèèès différent de piloter un petit avion. C'est plutôt du management d'avion que du vol.
FSX permet maintenant d'obtenir un niveau qui se rapproche assez du quotidien d'un pilote par exemple grâce à IVAO, aux add-ons d'avions, des documents/renseignements que l'on peut trouver sur internet (OFP, cartes météos, cartes d'approches IFR, checklists, procédures opérationnelles dans les cockpits,...), il suffit juste de chercher et de se donner les moyens de faire au plus juste.
Ça reste de la simulation, mais l'ambiance y est, et c'est une ambiance magnifique.
J'ai la chance d'avoir quelques amis qui sont en ligne et qui me racontent certaines de leurs journées. Evidemment il y a des hauts et des bas, mais comme dans tous les métiers. Dans ce cas là, autant faire quelque chose où, lorsqu'il y a des hauts, on se dise : c'est pour ça que je fais ce métier.
Quand on voit des familles qui sont réunies aux arrivées et que que c'est en partie grâce à un pilote : ça, ça fait parti des hauts. On a un retour direct de l'utilité de notre métier dans la société. Certes, tous les métiers sont utiles, mais le feedback est plus direct ici.
Le fait de piloter des machines énormes et complexes, parmi les plus perfectionnées et les plus puissantes au monde joue aussi. L'aspect machine m'intéresse d'ailleurs tellement que j'en suis au stade d'avoir le FCOM de l'A320 en tant que livre de chevet et c'est une lecture passionnante tous les soirs.
Pour moi pilote de ligne c'est donc tout ça et c'est ce qui me pousse à vouloir me lancer dans cette aventure.
Après je ne suis pas fou, je suis en train de préparer mon plan B, puis j'ai en vue plusieurs solutions pour le plan A : Swiss, ENAC, CTC en cadet scheme, formation modulaire en parallèle d'un job. Je suis aussi prêt à bouger, toucher un peu à tout. Par contre je refuserai toujours à me rabaisser au P2F.
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romeosierra273
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- Messages : 124
- Enregistré le : 30 mars 2014, 13:27
- Localisation : Winnipeg, MB
Re: Devenir pilote ? C'est quoi exactement ?
Mon opinion est similaire à celle de Castor Volant en tout point!
Sinon,
C'est très vague comme question, mais l'aviation est un milieu tellement diversifié qu'on ne découvre jamais tout, ce qui en fait un milieu très passionnant ( et donc motivant? ).
Je pense que cette motivation ne s'explique pas quand on est réellement passionné.
Ce pincement au coeur à chaque fois qu'on grimpe dans un cockpit de B737 ou de 320 à la fin de chaque vol, les étoiles dans les yeux quand un 747 défile sous nos yeux, etc etc.
Je pense que les réponses sont très subjectives pour cette question, c'est un peu comme si on voulait répondre à la question "Ca vous fait quoi de voler?".
Il est indispensable de prendre conscience des risques, mais, si on arrive à atteindre notre objectif sans n'avoir jamais lâché les bras, le jeu en vaut la chandelle ( dixit des pilotes de ligne qui aiment vraiment leur métier ).
Vais-je y arriver? Le marché sera t-il porteur à ma sortie de formation? Va t-on devoir payer encore et encore pour accéder à une place droite?
Compliquée sur le plan financier, sur notre vie sociale, gestion de son temps, mais je reste conscient que ça risque d'être très difficile au début ...
Voilà voilà, my 2 cents.
Bonne journée à tous!
Sinon,
Tout. ( bien que les conditions tendent à se casser la gueule ... )Qu'est-ce qui vous motive ?
C'est très vague comme question, mais l'aviation est un milieu tellement diversifié qu'on ne découvre jamais tout, ce qui en fait un milieu très passionnant ( et donc motivant? ).
Je pense que cette motivation ne s'explique pas quand on est réellement passionné.
Ce pincement au coeur à chaque fois qu'on grimpe dans un cockpit de B737 ou de 320 à la fin de chaque vol, les étoiles dans les yeux quand un 747 défile sous nos yeux, etc etc.
Je pense que les réponses sont très subjectives pour cette question, c'est un peu comme si on voulait répondre à la question "Ca vous fait quoi de voler?".
Il faut "**simplement**" se donner les moyens d'atteindre ses rêves les plus chers, pour beaucoup c'est un rêve d'enfant, pour d'autres une vocation...Qu'est-ce qui fait que vous êtes prêts à dépenser autant d'argent dans cette formation ?
Il est indispensable de prendre conscience des risques, mais, si on arrive à atteindre notre objectif sans n'avoir jamais lâché les bras, le jeu en vaut la chandelle ( dixit des pilotes de ligne qui aiment vraiment leur métier ).
C'est plus des remises en question incessantes.Quelles questions vous êtes vous posées ?
Vais-je y arriver? Le marché sera t-il porteur à ma sortie de formation? Va t-on devoir payer encore et encore pour accéder à une place droite?
Difficile sur le plan famillial tant qu'on a pas de situation stable ( dans une major par exemple ).Au delà du rêve comment voyez-vous votre vie de pilote ?
Compliquée sur le plan financier, sur notre vie sociale, gestion de son temps, mais je reste conscient que ça risque d'être très difficile au début ...
Voilà voilà, my 2 cents.
Bonne journée à tous!
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Balt Hazard
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-
Auteur du sujetDan - Chef de secteur posteur
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- Âge : 44
Intéressant de lire vos réponses. Cela dit cela reflète ce que je décris dans mon message initial: on parle beaucoup de rêve, d'aimer voler, mais au delà de ça que connaissez-vous du métier qui vous donne envie de le pratiquer ? Quelles questions vous-êtes vous posées sur le métier en lui-même et ses tenants et aboutissants ?
Se plonger dans le PPL et aimer cela c'est une chose, mais c'est totalement différent du job de pilote pro, enfin en tous cas c'est loin de couvrir le scope du job.
Se plonger dans le PPL et aimer cela c'est une chose, mais c'est totalement différent du job de pilote pro, enfin en tous cas c'est loin de couvrir le scope du job.
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jfab45
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C'est ça ^^,AleXx a écrit :Je suis presque totalement d'accord avec tout ce qui a été dit précédemment
Cependant, pour des jeunes (ou moins jeunes) qui aspirent à ce métier et qui n'ont donc aucune expérience en tant que pilote de ligne, il est relativement difficile d'imaginer à 100% ce que peut représenter la vie d'un PN ! Oui, la plupart sont au courant des inconvénients du métier (horaires décalés donc fatigue, une vie familiale qui peut-être peu/pas stable et j'en passe...). Je pense que chaque cas est différent et que chaque pilote gère sa vie plus ou moins bien. Certains gèrent très bien leur quotidien alors que d'autres galèrent !
Je pense que certains aspects de cette vie mouvementée ne pourront être découverts que lorsque nous accéderons un jour peut-être à un poste, et qu'il nous est impossible de connaître tous les détails sans avoir mis la main à la pâte.
Après tout, c'est comme bien d'autres métiers. Sans être passé de l'autre côté du mur, je ne vois pas en quoi nous pourrions visualiser une vie qui n'est pas la notre
Sur ce, bonne nuit !
Alex'
Quand j'ai commencé contrôleur je connaissais pas leur rythme de vie. Je me suis adapté ! ^^
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Dubble - Chef de secteur posteur
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Personnellement j'ai toujours pensé que me réveiller à 7h tous les matins 5 à 6 jours par semaine ce n'était pas une vie..Dan a écrit :Intéressant de lire vos réponses. Cela dit cela reflète ce que je décris dans mon message initial: on parle beaucoup de rêve, d'aimer voler, mais au delà de ça que connaissez-vous du métier qui vous donne envie de le pratiquer ? Quelles questions vous-êtes vous posées sur le métier en lui-même et ses tenants et aboutissants ?
Se plonger dans le PPL et aimer cela c'est une chose, mais c'est totalement différent du job de pilote pro, enfin en tous cas c'est loin de couvrir le scope du job.
En prépa c'est ce que je faisais. Comme par hasard, au même moment ma soeur devenait hotesse chez EZS.
Comme elle non plus n'est pas du matin elle avait demandé les vols de l'après midi. 14h-22h tous les jours : le paradis pour moi.
De temps en temps elle faisait aussi du 7h-13h. C'est juste génial de se réveiller à 5h du matin par une belle journée d'été et de voir le lever du soleil.
Dans une compagnie avec un roster aux horaires variables c'est encore plus vrai.
En 1ere année d'école d'ingé j'ai découvert les horaires aléatoires : c'est génial. En prépa je savais que tous les lundis de 8h à 10h j'avais un td de maths. En 1ere année je devais regarder chaque semaine quel serait mon emploi du temps la semaine d'après. Et c'était moins ennuyeux que toujours faire la même chose
Puis enfin j'ai découvert la technique de la lettre pour accéder aux cockpits d'AFR. J'y ai notamment découvert le travail en équipe des pilotes, la bonne ambiance générale qui s'y trouvait, ce genre de choses
Alors certes c'est des contraintes ensuite au niveau familial, etc.. mais j'ai toujours négligé ça
Par contre plusieurs pilotes (rencontrés directement dans le cockpit ou ailleurs) m'ont dit que je risquais de m'ennuyer, voire que c'était gâcher mon potentiel que de devenir pilote de ligne... Je ne sais pas ce que je vais faire de mon argent à l'issue de mon diplôme : voler oui, mais des vols chers mais peu nombreux (voltige, avion complexe..) ou alors du time building pas cher en vue du CPL ??
C'est une bonne question... et pour le coup à l'heure actuelle je suis moins idéaliste qu'avant!
L'attrait pour l'aéro me vient de mes vols quand j'avais 6 mois avec mon père à l'époque PPL.
Plus tard ado j'ai fait du planeur et là il y a 6 mois à 26 ans j'ai démarré le PPL à mon tour.
C'est quelque chose qui me plait, maintenant ça ne me fait plus rêver, c'est une belle passion, ça sera ou serait un métier sympa, mais ça en reste là.
Pour les idéalistes je sais que ça les fera sauter au plafond, mais lors de ma dernière année d'étude où j'ai pu aller au Canada et avec mes premières expériences
professionnelles j'ai perdu beaucoup d'idéaux, je suis souvent cynique voir même aigris (quand on a bossé 2 bac+5 et qu'on voit que la majorité des ingénieurs servent de variable d'ajustement pour les grands groupes qui utilisent des sociétés de service en intermédiaire il y a de quoi... heureusement c'est pas le cas hors de France).
Donc à la question pourquoi pilote maintenant vu que ce n'est plus le dream job? C'est vrai, je suis ingénieur, je vais bosser en Allemagne où je serai valorisé correctement et si dans 2-3 ans je pars en Suisse j'aurai un salaire supérieur à beaucoup de pilotes (ça tape dans les standards d'Air France niveau OPL MC).
Ben la réponse est simple, parce que j'aime voler, pas que piloter en mania, être en l'air tout simplement, assurer la conduite du vol, et niveau attrait, c'est en soi déjà suffisant.
La seconde raison, c'est même si on est dans du transport et qu'on est loin de la haute réflexion d'ingénieur, ce métier sera toujours moins chiant que de devoir cravacher dans un bureau d'études avec un crétin de chef de projet qui met la pression parce que les délais sont trop courts et que le client change d'avis et les commerciaux disent Amen (=> Et l'ingénieur doit faire que ça marche). Donc oui, je préfère 1000 fois tenir le yoke 15 s au décollage et 3 min en finale en pouvant voir tous les jours le soleil, même si le captain peut être des fois con, que de devoir passer ma journée derrière un ordinateur dans une société continuellement à la ramasse.
Le dernier point, le salaire. Je ne sais pas ce qu'il en sera, et là j'ai travaillé en France et je pars très bientôt en Allemagne donc je ne sais pas comment ça évoluera, mais pour la France, un ingénieur est mal payé et le dumping continue (c'est pu un tabou de démarrer à 1500€ net par mois quand il y a 10 ans c'était 2000€), quand on a fait une école d'ingé, ça pique un peu.
Donc vue les salaires des pilotes (même si là aussi c'est pu le paradis), ce sera toujours plus rentable de devenir pilote de ligne (si pas de crédit) que de rester cadre en faisant un truc qui en plus ne paye pas et qui ne plait guère...
Dans l'absolu, si je peux être un bon investisseur dans l'immobilier de façon à arrêter de bosser à 40 ans, qu'à côté de ça je peux passer toute la formation CPL/IR/ME pour le fun, et que je peux voler tous les jours sur la machine qui m'amuse en étant rentier... ben je prends et je me foutrai pas mal du 320 ou du 737 à ce moment là
Mais je pense que là j'ai plus de chance de devenir pilote, donc autant faire ça!
L'attrait pour l'aéro me vient de mes vols quand j'avais 6 mois avec mon père à l'époque PPL.
Plus tard ado j'ai fait du planeur et là il y a 6 mois à 26 ans j'ai démarré le PPL à mon tour.
C'est quelque chose qui me plait, maintenant ça ne me fait plus rêver, c'est une belle passion, ça sera ou serait un métier sympa, mais ça en reste là.
Pour les idéalistes je sais que ça les fera sauter au plafond, mais lors de ma dernière année d'étude où j'ai pu aller au Canada et avec mes premières expériences
professionnelles j'ai perdu beaucoup d'idéaux, je suis souvent cynique voir même aigris (quand on a bossé 2 bac+5 et qu'on voit que la majorité des ingénieurs servent de variable d'ajustement pour les grands groupes qui utilisent des sociétés de service en intermédiaire il y a de quoi... heureusement c'est pas le cas hors de France).
Donc à la question pourquoi pilote maintenant vu que ce n'est plus le dream job? C'est vrai, je suis ingénieur, je vais bosser en Allemagne où je serai valorisé correctement et si dans 2-3 ans je pars en Suisse j'aurai un salaire supérieur à beaucoup de pilotes (ça tape dans les standards d'Air France niveau OPL MC).
Ben la réponse est simple, parce que j'aime voler, pas que piloter en mania, être en l'air tout simplement, assurer la conduite du vol, et niveau attrait, c'est en soi déjà suffisant.
La seconde raison, c'est même si on est dans du transport et qu'on est loin de la haute réflexion d'ingénieur, ce métier sera toujours moins chiant que de devoir cravacher dans un bureau d'études avec un crétin de chef de projet qui met la pression parce que les délais sont trop courts et que le client change d'avis et les commerciaux disent Amen (=> Et l'ingénieur doit faire que ça marche). Donc oui, je préfère 1000 fois tenir le yoke 15 s au décollage et 3 min en finale en pouvant voir tous les jours le soleil, même si le captain peut être des fois con, que de devoir passer ma journée derrière un ordinateur dans une société continuellement à la ramasse.
Le dernier point, le salaire. Je ne sais pas ce qu'il en sera, et là j'ai travaillé en France et je pars très bientôt en Allemagne donc je ne sais pas comment ça évoluera, mais pour la France, un ingénieur est mal payé et le dumping continue (c'est pu un tabou de démarrer à 1500€ net par mois quand il y a 10 ans c'était 2000€), quand on a fait une école d'ingé, ça pique un peu.
Donc vue les salaires des pilotes (même si là aussi c'est pu le paradis), ce sera toujours plus rentable de devenir pilote de ligne (si pas de crédit) que de rester cadre en faisant un truc qui en plus ne paye pas et qui ne plait guère...
Dans l'absolu, si je peux être un bon investisseur dans l'immobilier de façon à arrêter de bosser à 40 ans, qu'à côté de ça je peux passer toute la formation CPL/IR/ME pour le fun, et que je peux voler tous les jours sur la machine qui m'amuse en étant rentier... ben je prends et je me foutrai pas mal du 320 ou du 737 à ce moment là
Mais je pense que là j'ai plus de chance de devenir pilote, donc autant faire ça!
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JAimeLesAvions
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Les choses ne sont pas figées, il y a plein d'autres façons de travailler. Je vois régulièrement des gens qui se plaignent de leur travail et sont aigris, même des jeunes qui démarrent dans la vie. Si votre patron ne valorise pas votre contribution à sa juste valeur, changez de patron. Si vous ne trouvez pas, c'est que votre compétence n'est pas recherchée, suivez une formation pour acquérir des compétences qui sont recherchées, faite ça tant que vous êtes jeunes. Si vous n'avez pas de compétence recherchée et que vous ne faites rien pour en acquérir, vous resterez toujours en situation d'infériorité vis à vis de votre patron, car vous n'aurez pas de marge de manoeuvre pour négocier. Si au contraire votre patron sait qu'il aura du mal à vous remplacer, la discussion changera tout de suite de ton. C'est comme ça qu'il faut gérer sa carrière, quel que soit le secteur d'activité.fouga a écrit : moins chiant que de devoir cravacher dans un bureau d'études avec un crétin de chef de projet qui met la pression parce que les délais sont trop courts et que le client change d'avis et les commerciaux disent Amen (=> Et l'ingénieur doit faire que ça marche).
Merci pour le conseil, il est tout à fait vrai et j'espère que beaucoup pourront le lire.
En fait j'avais déjà pris les devants, j'ai bossé pendant 1 an dans une startup où je faisais de l'informatique de gestion, mal payé (mais de belles promesses...) et très mal gérée (patron immature, mégalomane et irrespectueux, la société vivait sur les subventions et en amadouant les business angels sans jamais être rentable).
D'une part l'informatique de gestion est à mon sens particulièrement pompeux (l'avantage c'est qu'il y a beaucoup de besoins, l'inconvénient c'est que c'est rébarbatif et qu'il y a beaucoup de monde donc les salaires vont vers le bas, les informaticiens n'étant pas caractérisés par leur sens social et commercial comme particulièrement développés).
D'autre part je ne suis pas informaticien (grâce au ciel j'ai fait les bons choix à 18 ans) mais ingénieur dans un domaine beaucoup plus vaste.
Quand j'en ai eu ma claque au début de l'automne j'ai négocié une rupture conventionnelle, j'avais fini mon contrat depuis 2 jours que je signais avec une entreprise industrielle (dans mon domaine) un CDI pour février... En Allemagne.
Donc oui, logiquement ce que je fais devrait plus me plaire là bas, et la valorisation devrait suivre également (pas parce que c'est l'Allemagne, parce que c'est la culture de l'entreprise qui me plait et qui me parait plus solide).
Après comme dit, pilote je voulais faire ça petit, un cdb 747 m'a dit que lui s'il avait mon diplôme il ne ferait plus ça parce que c'est pas rentable... Peut être, maintenant je ne connais pas 36 pilotes qui sont redevenus ingénieurs, l'inverse beaucoup plus. Tant que les salaires seront supérieurs à 3000 € avec le nombre d'heures volées (je sais que c'est pas non plus des horaires de bureau) je pense que pilote restera plus rentable que cadre (je prends en compte la nature du travail, les conditions et le salaire).
Mon argumentaire est clairement tout sauf utopiste, mais ça évitera certaines désillusions plus tard (le fameux rêve du pilote d'aéroclub qui n'est plus si rose une fois atteint)
En fait j'avais déjà pris les devants, j'ai bossé pendant 1 an dans une startup où je faisais de l'informatique de gestion, mal payé (mais de belles promesses...) et très mal gérée (patron immature, mégalomane et irrespectueux, la société vivait sur les subventions et en amadouant les business angels sans jamais être rentable).
D'une part l'informatique de gestion est à mon sens particulièrement pompeux (l'avantage c'est qu'il y a beaucoup de besoins, l'inconvénient c'est que c'est rébarbatif et qu'il y a beaucoup de monde donc les salaires vont vers le bas, les informaticiens n'étant pas caractérisés par leur sens social et commercial comme particulièrement développés).
D'autre part je ne suis pas informaticien (grâce au ciel j'ai fait les bons choix à 18 ans) mais ingénieur dans un domaine beaucoup plus vaste.
Quand j'en ai eu ma claque au début de l'automne j'ai négocié une rupture conventionnelle, j'avais fini mon contrat depuis 2 jours que je signais avec une entreprise industrielle (dans mon domaine) un CDI pour février... En Allemagne.
Donc oui, logiquement ce que je fais devrait plus me plaire là bas, et la valorisation devrait suivre également (pas parce que c'est l'Allemagne, parce que c'est la culture de l'entreprise qui me plait et qui me parait plus solide).
Après comme dit, pilote je voulais faire ça petit, un cdb 747 m'a dit que lui s'il avait mon diplôme il ne ferait plus ça parce que c'est pas rentable... Peut être, maintenant je ne connais pas 36 pilotes qui sont redevenus ingénieurs, l'inverse beaucoup plus. Tant que les salaires seront supérieurs à 3000 € avec le nombre d'heures volées (je sais que c'est pas non plus des horaires de bureau) je pense que pilote restera plus rentable que cadre (je prends en compte la nature du travail, les conditions et le salaire).
Mon argumentaire est clairement tout sauf utopiste, mais ça évitera certaines désillusions plus tard (le fameux rêve du pilote d'aéroclub qui n'est plus si rose une fois atteint)
Pour donner suite au message de "jaimelesavions", je pense que de nos jours, le métier de pilote est plus appréciable si on a des compétences autres que pilote justement, afin d'être un peu plus tranquille. Car mine de rien ça reste un métier très particulier et on ne sait jamais vraiment ce que sera fait le lendemain....une simple erreur de pilotage et une mise à pied arrive très vite, un médical qui passe pas, la compagnie qui a des problèmes etc.
Et un pilote ça se remplace facilement. Comme dit j'aimeslesavions, vaut mieux avoir des compétences recherchées. Or, malgré ce qu'on peut penser, savoir piloter n'est plus vraiment une compétence rare...tu tapes dans un arbre, y'en aura 10 qui tomberont, de plus prêts à payer ou curer les chiottes pour voler gratuitement.
Pour avoir essayé d'autres jobs, je dirais que le gros plus dans le boulot de pilote, c'est que lorsque tu quittes ton avion, t'es pas emmerdé par le boulot, tu oublies le reste et vas boire directement une mousse.
j'ai connu des boulots avec astreinte, le portable qui sonne à tout va, des rapports à taper chez toi...etc t'es jamais tranquille quoi.
Après, bon ya beaucoup d'inconvénients qu'on commence à voir à 30 ans. Etre un éternel célibataire et coucher à droite et à gauche, c'est bien à 20 ans et beaucoup moins après. Et de nos jours la sécurité de l'emploi (un cdi par exemple) c'est un luxe.
Par contre quand je parle de pilote, c'est toujours hors groupe AF...eux sont dans un autre monde.
Et un pilote ça se remplace facilement. Comme dit j'aimeslesavions, vaut mieux avoir des compétences recherchées. Or, malgré ce qu'on peut penser, savoir piloter n'est plus vraiment une compétence rare...tu tapes dans un arbre, y'en aura 10 qui tomberont, de plus prêts à payer ou curer les chiottes pour voler gratuitement.
Pour avoir essayé d'autres jobs, je dirais que le gros plus dans le boulot de pilote, c'est que lorsque tu quittes ton avion, t'es pas emmerdé par le boulot, tu oublies le reste et vas boire directement une mousse.
j'ai connu des boulots avec astreinte, le portable qui sonne à tout va, des rapports à taper chez toi...etc t'es jamais tranquille quoi.
Après, bon ya beaucoup d'inconvénients qu'on commence à voir à 30 ans. Etre un éternel célibataire et coucher à droite et à gauche, c'est bien à 20 ans et beaucoup moins après. Et de nos jours la sécurité de l'emploi (un cdi par exemple) c'est un luxe.
Par contre quand je parle de pilote, c'est toujours hors groupe AF...eux sont dans un autre monde.
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JAimeLesAvions
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Haha! J'en connais des comme ça. Le patron juge la qualité de son entreprise non pas aux bénéfices réalisés, mais à l'argent levé sur des promesses fumeuses. La principale compétence du patron est de choisir la bonne agence de relations publiques.fouga a écrit : j'ai bossé pendant 1 an dans une startup où je faisais de l'informatique de gestion, mal payé (mais de belles promesses...) et très mal gérée (patron immature, mégalomane et irrespectueux, la société vivait sur les subventions et en amadouant les business angels sans jamais être rentable).
Il y en a dans de nombreux secteurs des entreprises comme ça, même dans les compagnies aériennes d'ailleurs.
Super sujet Dan, ça fait plaisir de revoir un peu de l'esprit traditionnel d'Aeronet.
Qu'en pensez-vous d'un nouveau roster, 5/2, avec 1 fois sur 2 un "Early" couplé à un "Late" le même jour ? ? Bienvenue dans l'univers des cadres. Après c'est évident que bon nombre de désagréments en tant que pro viennent s'ajouter
+++Squish a écrit :Pour avoir essayé d'autres jobs, je dirais que le gros plus dans le boulot de pilote, c'est que lorsque tu quittes ton avion, t'es pas emmerdé par le boulot, tu oublies le reste et vas boire directement une mousse.
j'ai connu des boulots avec astreinte, le portable qui sonne à tout va, des rapports à taper chez toi...etc t'es jamais tranquille quoi..
Qu'en pensez-vous d'un nouveau roster, 5/2, avec 1 fois sur 2 un "Early" couplé à un "Late" le même jour ? ? Bienvenue dans l'univers des cadres. Après c'est évident que bon nombre de désagréments en tant que pro viennent s'ajouter
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ooKAISERSOZEoo - Chef de secteur posteur
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Quand j'étais gamin, il y avait un truc génial qui se perds de nos jours cause réglementation...qu'on appelait le jumpseat...c'était un excellent moyen d'aller frotter ses rêves à la réalité, de voir un peu le métier de plus près et de discuter avec les mecs, de voir leurs parcours.
Ça n'est pas pour autant qu'on pouvait devenier ce que s'est que de vivre sous le rythme d'un roster, les levés tôt (pas 7hrs du mat' Dubble
), les salaires un peu maigrichons au début...mais il y avait un contact possible.
Maintenant entre les politiques "porte fermée" et les demi-tours en 2 temps 3 mouvements, ces opportunités sont bien restreintes...
Ça n'est pas pour autant qu'on pouvait devenier ce que s'est que de vivre sous le rythme d'un roster, les levés tôt (pas 7hrs du mat' Dubble
), les salaires un peu maigrichons au début...mais il y avait un contact possible.Maintenant entre les politiques "porte fermée" et les demi-tours en 2 temps 3 mouvements, ces opportunités sont bien restreintes...
Je n'ai rien à voir avec le Fiverings de paroledegaulois.com ou Rcocobis.
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swissgva330
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Modifié en dernier par swissgva330 le 29 mai 2018, 22:08, modifié 1 fois.
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