McFly37 a écrit :
Par contre, j'ai déjà vu un EOPN (nav) démissionner de son statut, intégrer une spécialité du personnel non naviguant en tant que sous-officier, passer les EMA PN, et réussir (pilote). Il est actuellement en fin de formation et devrait être bientôt macaronné.
Exemple étonnant. Je n'aurais pas imaginé que ce fut possible, comme un EOPN stagiaire navigateur l'est suite à un échec en école de pilotage (du moins c'était le cas à mon époque).
Sinon, concernant la question initiale qui était de savoir quel était le plan B, dans mon cas il n'y en avait pas. Ou plutôt, je dirais que la sélection EOPN dans laquelle je mettais tous mes espoirs et que j'ai eu la chance de réussir était le plan B, l'échappatoire, de l'année de fac dans laquelle je m'étais lancé suite à mon Bac.
Car en effet, la sélection EOPN est (du moins était à mon époque) basée sur des tests psychos, une épreuve d'anglais, et des entretiens. Bref, rien qui demande une préparation autre que des entraînements dans des instituts genre ILIA (lesquels n'existaient pas à mon époque). Donc aucune incompatibilité temporelle avec d'autres filières, études ou boulot.
En conséquence c'est transparent, on n'a rien à perdre et tout à gagner...
(Autre point à mon époque, je ne sais pas si c'est toujours vrai: un échec en école de pilotage AA ou Aéronavale n'empêchait pas une sélection ultérieure en école de pilotage ALAT, j'ai eu des camarades de promo qui en ont bénéficié. Mais c'était il y a plus de 30 ans...)