LC41 a écrit : ↑22 sept. 2022, 11:07
C'est exactement ce que je voulais dire. Pas besoin de prendre "verticale" au pied de la lettre. Et sur un terrain para il ne faut surtout pas survoler la piste.
D'autant que la réglementation ne mentionne nulle part le terme "verticale" ! Et tel que c'est présenté, on pourrait même considérer qu'il est justifié de faire un passage bas systématiquement avant de poser.
Gap fait partie des terrains sur lesquels je ne ferai jamais de verticale à proprement parler... j'y ai déjà évité un parachutiste en courte finale (je me demande encore ce qu'il faisait là), alors que l'AFIS était en service, c'est pas pour aller me frotter à la verticale. C'est déjà assez accidentogène comme ça avec les contre-QFU permanents des largueurs para et remorqueurs planeurs.
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Johas a écrit : ↑22 sept. 2022, 10:12
Perso : comme toi, mais bien moins serré, pour avoir une visibilité plus grande.
C'est exactement ce que je voulais dire. Pas besoin de prendre "verticale" au pied de la lettre. Et sur un terrain para il ne faut surtout pas survoler la piste.
A Granville par exemple, je fais ma "verticale" à l'opposé du tour de piste (au nord) en prenant soin de ne pas survoler, ni trop me rapprocher de la piste, en somme en "Upwind" (vent debout). Avec un peu de chance je peux tourner ensuite en vent traversier pour m'intégrer en vent arrière 24.
parparin a écrit : ↑22 sept. 2022, 21:24
Le plus n'est-il pas de causer avec le largueur ?
Il arrive que des avions arrivent sur des plateformes en auto-information, ou qu'ils pensent être en auto-information, en ayant sélectionné la mauvaise fréquence, en ayant mal réglé la boîte de mélange, en ayant baissé le volume de la radio, et qui fait toutes ses annonces sans jamais entendre les autres.
Donc avoir une radio n'exclue pas la prise d'autres précautions, comme éviter de passer à la verticale en toute circonstance.
Modifié en dernier par LC41 le 22 sept. 2022, 21:34, modifié 2 fois.
-Tomcat- a écrit : ↑22 sept. 2022, 14:31
Gap fait partie des terrains sur lesquels je ne ferai jamais de verticale à proprement parler... j'y ai déjà évité un parachutiste en courte finale (je me demande encore ce qu'il faisait là), alors que l'AFIS était en service, c'est pas pour aller me frotter à la verticale.
En parachutisme aussi il y a des débutants qui ne maitrise pas trop les vents, alors il se dirigent là où ils peuvent, leurs grosses voiles ne les aides pas non plus quand y a du vent.
A l'inverse à Frétoy j'ai du lever les pieds pour pas me prendre la gouverne de direction d'un planeur perdu venant de Compiègne et complément paniqué au milieu d'un largage.
parparin a écrit : ↑22 sept. 2022, 21:24
Le plus n'est-il pas de causer avec le largueur ?
Il arrive que des avions arrivent sur des plateformes en auto-information, ou qu'ils pensent être en auto-information, en ayant sélectionné la mauvaise fréquence, en ayant mal réglé la boîte de mélange, en ayant baissé le volume de la radio, et qui fait toutes ses annonces sans jamais entendre les autres.
Donc avoir une radio n'exclue pas la prise d'autres précautions.
OK mais le largeur est une mine d'or d'information aussi. Tu sais où il est, tu sais dans combien de temps il largue et sur un terrain non contrôlé il peut même te renseigner...
Enfin bon vais pas t'apprendre à intégrer chacun sa technique
Ce qui est sûr, c'est qu'une verticale sans info sur un site para n'est pas une situation d'avenir
parparin a écrit : ↑22 sept. 2022, 21:36
OK mais le largeur est une mine d'or d'information aussi. Tu sais où il est, tu sais dans combien de temps il largue et sur un terrain non contrôlé il peut même te renseigner...
Il y'en a qui parlent comme un ATC (Dieppe) ou un AFIS (Ampuriabrava) depuis le largeur, mais bon ils sont utile pour les gens qui sont perdus et ont besoin d'un coup de main, parfois même en mode interprète multi-language pour les gens qui ne sont pas du coin
jrkob a écrit : ↑22 sept. 2022, 09:41Donc toi si l'agent AFIS n'était pas là, tu ferais quoi en fin de compte ? Dans la pratique.
Hors AFIS je ne vois finalement que 3 cas :
- personne sur le terrain, il faut réglementairement faire une reconnaissance et c’est surtout du bon sens
- activité para, il faut éviter la verticale qui est de toutes façons inutile (et surtout dangereuse) puisque le largueur et/ou le starter para te diront comment ils tournent, s’il y a qqn bloqué sur la piste voire le vent si tu leur demandes…
- qqn dans la circulation d’aérodrome avec qfu indentifié « en exploitant les messages d’autoinformation » mais sans para, là c’est comme tu veux, comme sur un terrain normal
jrkob a écrit : ↑22 sept. 2022, 09:41Donc toi si l'agent AFIS n'était pas là, tu ferais quoi en fin de compte ? Dans la pratique.
- activité para, il faut éviter la verticale qui est de toutes façons inutile (et surtout dangereuse)
Même en absence d'activité connue, il faut partir du principe que l'on a peut-être un problème radio qui nous empêche d'entendre l'activité, et éviter la verticale.