Dubble a écrit : ↑26 janv. 2023, 19:15
Un moteur trop riche qu'on appauvrit chauffe. L'essence en surplus absorbe de l'énergie pour se vaporiser.
C'est de la thermodynamique niveau bac+1/2.
Je dois avoir un BAC+6, alors.
Il chauffe jusqu'à ce qu'il refroidisse. Et la raison pour laquelle il chauffe n'est pas parce qu'il n'y a plus suffisamment de carburant qui se vaporise; c'est parce qu'en se rapprochant du mélange stochiometrique, la vitesse de combustion augmente, donc les pressions internes dans le cylindre augmentent, et comme une pompe à vélo, chauffent les cylindres. Lorsque l'on dépasse le mélange stochiometrique (70°F ROP, en fait - ou Best Power, comme disent les constructeurs) et que l'on continue à appauvrir, la combustion ralentit, donc les pressions internes des cylindres diminue, et les cylindres chauffent moins.
À puissance égale, les cylindres seront moins chauds lorsque le mélange est très pauvre.
Il existe d'ailleurs un vieil article d'une revue américaine qui montre un bimoteur dont un moteur est LOP, l'autre moteur est ROP, la puissance est parfaitement symétrique et les températures du moteur LOP (pauvre) sont inférieures à celles de l'autre moteur.
Un mélange trop riche qu'on appauvrit chauffe.
Sous entendu :
Un mélange trop pauvre qu'on appauvrit ne chauffe pas, il refroidit.
La vitesse de combustion à mélange stochiometrique est meilleure, justement parce qu'il n'y a pas de carburant en excès pour absorber l'énergie thermique
Dubble a écrit : ↑27 janv. 2023, 16:18
Un mélange trop riche qu'on appauvrit chauffe.
Sous entendu :
Un mélange trop pauvre qu'on appauvrit ne chauffe pas, il refroidit.
C'est bizarre cette manie des jeunes d'utiliser le mot "trop" à toutes les sauces... Trop pauvre, trop riche, trop bien...
Si le mélange brûle encore, c'est qu'il n'est pas "trop" pauvre.
Dubble a écrit : ↑27 janv. 2023, 16:18
Un mélange trop riche qu'on appauvrit chauffe.
Sous entendu :
Un mélange trop pauvre qu'on appauvrit ne chauffe pas, il refroidit.
C'est bizarre cette manie des jeunes d'utiliser le mot "trop" à toutes les sauces... Trop pauvre, trop riche, trop bien...
Si le mélange brûle encore, c'est qu'il n'est pas "trop" pauvre.
Autrefois on aurait dit qu'une qualité n'est jamais excessive et on aurait considéré que c'est une erreur de dire trop bien, mais la langue évolue.
Je pense que trop bien signifie: qui est significativement au dessus du seuil à partir duquel c'est bien.
Si da el cántaro en la piedra o la piedra en el cántaro, mal para el cántaro.
Autrefois on aurait dit qu'une qualité n'est jamais excessive et on aurait considéré que c'est une erreur de dire trop bien, mais la langue évolue.
Je pense que trop bien signifie: qui est significativement au dessus du seuil à partir duquel c'est bien.
Bref, quand ça « pisse » en dessous, il faut arrêter d’injecter.
L’erreur que font la plupart des pilotes c’est de mettre trop de gaz. L’essence froide, dans l’air froid et l’admission froide a du mal à se vaporiser. Il faut donc mettre le moins de gaz possible pour créer la dépression la plus grande possible afin de l’aider un peu. Et effectivement attendre un peu avant d’en mettre plus sinon ça va caler.
Maintenant un truc important que la plupart des pilotes ignorent de ce côté de l’atlantique: Lycoming et Continental déconseillent de mettre en route un moteur par températures négatives sans le préchauffer. C’est là qu’on l’use le plus…