Alors doubler les émissions de CO², si c'est impactant car c'est bien la tendance que tous les secteurs ne doivent pas suivre si nous voulons conserver un peu de nos libertés. Se déresponsabiliser est totalement contre productif. Si on aime l'aérien et qu'on souhaite qu'il puisse continuer à exister il faut déjà faire preuve d'humilité et admettre ses limites et ses défauts. Certes en chiffre absolu, 3%, 6% ça parait négligeable. Mais 3% d'émission de CO², et c'est 5% d'impact sur le réchauffement climatique avec l'impact des trainées de condensation. Donc doubler le trafic sans solution technologique qui permettent de diviser par 2 ses émissions n'est pas une bonne chose. Je finirai avec ces 3% des émissions, qui ne sont émises que par seulement 10% de la population mondiale. C'est une des inégalités de l'impact environnemental de l'avion.Jacques Lévêque a écrit : ↑11 juin 2024, 07:48 Meme si le traffic aérien double nous passerons de 3 à 6% de CO² émis c'est à dire pas grand chose, c'est sur les 94% qu'il faut agir car là la substitution est possible alors qu'elle ne l'est pas dans l'aérien.
Là où le chauffage par combustion contribue globalement à tous les habitants de cette planète qui ont un toit. Donc le rapport émission sur population est quand même nettement plus "équitable".Jacques Lévêque a écrit : ↑11 juin 2024, 07:48 Et bien sûr supprimer les combustions de chauffage, domaines ou l'on ne fait pas grand chose à part l'automobile, alors que les écolos scientifiquement incultes s'acharnent sur l'aviation.
En fait, il ne faut pas être borné et considérer toute idée "écologiste" comme totalitaire. Les faits sont là, la planète se réchauffe, tous les secteurs polluent, l'humain à un mode de vie qui pollue, les réserves en hydrocarbure s’amenuisent, commençons par l'accepter et à trouver des solutions de sobriété.Jacques Lévêque a écrit : ↑11 juin 2024, 07:48 Quand l' idéologie totalitaire aura triomphé en France nous irons donc prendre l' avion à Londres....
De toute façon, vous le rappelez dans votre titre, mais l'avion gros porteur et long courrier électrique n'est même pas sorti de sa planche à dessin et comme l'a dit quelqu'un "L'avion est né avec le pétrole et mourra avec le pétrole". Donc soit nous acceptons de voyager moins pour préserver ce secteur que nous apprécions tous, soit nous doublons, triplons le trafic jusqu'à ce que ce ne soit plus viable pour lui.