Airone2977 a écrit :Ce n'est pas trop au décollage que les turbulences sont problématique, le contrôleur te fait généralement décoller de la médiane et de fait virer rapidement pour ne pas interférer les trajectoire de départ IFR.
C'est en approche et à l’atterrissage que c'est vraiment dangereux, pour qu'un peu l'approche et la tour ne soit pas coordonnée tu peux malheureusement te retrouver derrière un gros zinc, sans la séparation et bien secoué pour le coup; et je parle de vécu ici.
En conclusion l'ATC n'est pas toujours ton ami et dans ce type de situation c'est à toi de connaître les limites et de prendre les actions nécessaire en cas de pb.
Je ne suis pas d'accord avec toi sur le départ. C'est justement un départ de la médiane qui est plus problématique. En avion léger, tu décolles bien plus court qu'un lourd donc si tu décolles du même point, tu seras en l'air avant le point où le gros est en l'air (pas de turbulence générée avant la rotation). Evidemment ensuite, tu vires pour ne pas couper sa trajectoire de montée car là il va monter plus vite que toi. Si tu décolles d'une médiane, tu vas peut-être te retrouver à décoller environ au même point que le gros... c'est là que çà va être problématique!
Pour l'arrivée, la solution est de repérer le point de poser du gros précédent, avoir une pente d'approche supérieure à celle qu'il a pris (la turbulence descend!) et poser au-delà de son point d'aboutissement.
En IFR, la situation est un peu plus délicate car moins libre de ta trajectoire... Pour le départ, je prends systématiquement un top au décollage du gros précédent et au besoin je refuse de décoller si j'estime que le temps est insuffisant. Dans les faits, bah çà ne m'est jamais arrivé car le contrôleur prend aussi un top et m'a toujours rappelée à peu près au temps que j'avais prévu (3 minutes en général). Comme l'a dit Nock, le contrôleur est responsable du respect de ce délai au décollage. A l'arrivée, tu es normalement géré par le même contrôleur que le précédent, et il assure la séparation pendant toute l'approche . Et comme en plus tu es (en général) plus lent, la séparation avec le précédent va augmenter au fur et à mesure de l'approche... A Blagnac, j'ai souvent eu une autre solution, demande d'arrivée rapide et je passe numéro 1, ma turbulence de sillage étant peu problématique pour le suivant

Evidemment çà marche en TB20 (150 à 160 kt sur l'ILS jusqu'en "courte", merci l'avion qui réduit super vite dès que tu coupes les gaz, avec train et volets que tu peux sortir à vitesse assez élevée!), çà sera plus difficile avec un Cessna 172...