Merci FioupelanFioupelan a écrit : ↑25 avr. 2025, 09:25 Malheureusement tant qu'il y aura bien plus de pilotes en recherche d'emploi que de postes disponibles en ligne, les normes médicales aéronautiques aberrantes, injustes et stigmatisantes continueront de tourner pour éliminer ceux qui présentent un risque, même infime d'incapacité en vol.
Etant un lecteur assidu des rapports d'accidents/incidents du BEA depuis 20 ans, j'ai remarqué que ces évènements sont liées à des questions médicales dans à peu près zéro cas sur cent. Ce qui prouverait que les décisions médicales sont pertinentes ? Le problème c'est que les chiffres de l'accidentologie des pilotes qui seraient soumis à des règles allégées ne sont pas disponibles pour comparaison![]()
De toute façon l'administration n'en a rien à faire puisque ça fonctionne bien ainsi en déployant le parapluie sécuritaire.
C'était l'objet de mon post du 23/04 22h04, mais manifestement ça n'a pas été compris et la seule chose qui a été retenue c'est "années 80/90" .
6 cas cités sur 6 ans , probablement majoritairement des vols privés (j'irai vérifier) dont les pilotes sont souvent âgés, moins fréquemment contrôlés , et on en tire une généralité.Bien joué la manœuvre
Rappelez moi juste combien de vols sont opérés chaque jour en France, et encore combien transitent ou survolent la France ?
Quand on veut faire parler les stats , la première chose à faire est de prendre un échantillon représentatif.
Là on aura un réel état des lieux.
Regardez Flightradar et vous constaterez que la France ne représente rien.
Regardez sur les autres continents et vous aurez un aperçu de l'étendue du trafic.
Dans les règlementations FAA par exemple,on ne parle même pas de réfraction !
Et bien sûr, on va agiter le red flag Germanwings (toujours l'émotionnel plutôt que la raison et le pragmatisme) qui est un cas psychiatrique sur combien de centaines de milliers de pilotes dans le monde, rappelez moi ?
S'il n'y avait pas eu le cas GW , je suis persuadé qu'on n'aurait toujours pas d'évaluation psy un peu plus appuyée dans les examens.
Sachant aussi que les PNT professionnels eux sont contrôlés par les Cpempn et aussi il me semble par la médecine du travail.
Sur 6 cas, un seul cas concernant l'ophtalmologie et en plus un cas grave.Pas des petites querelles de dioptries.(Un opticien à qui je demandais si trop augmenter la puissance d'une lentille de contact déshabituait l'œil à accomoder, m'avait répondu que 1dioptrie c'est pas grand chose, c'est rien.)
Majorité de malaises, défaillances cardiaques : peuvent survenir sans prévenir personne n'en est à l'abri, y compris des sujets généralement en bonne santé.
NB: Après opérations laser, des pays voisins ne viennent pas vous enquiquiner avec votre refraction avant opération .
Ils contrôlent vos capacités visuelles au jour J , les éventuels problèmes de halo ,etc...s'il y en a , et c'est plié.
En France, un médecin l'a écrit par 2 fois dans un échange :" c'est la refraction avant opération que l'on prendra en compte. ..je vous rappelle que c'est la refraction avant opération qui sera prise en compte"
Pour info, c'est mon coloc qui a procédé à une opération laser pourtant dans une très bonne clinique (avec un passé de plus de 30ans dans le laser ), et qui se retrouve dans cette situation aberrante.Il remplit TOUTES les conditions, mais il avait une refraction avant opération qui sortait des clous.
Lui ne veut pas et ne peut pas s'expatrier
Je me tâte vraiment pour ne pas reproduire la même erreur, en faisant les bons choix.
J'ai une excellente santé générale.
Je suis par ailleurs sportif dans une discipline très intensive sur le plan cardio, pas en professionnel faute de temps, mais à un haut niveau, et pourtant comme n'importe quel individu pris au hasard je ne suis pas à l'abri d'une défaillance cardiaque, et ça tous "experts" que vous êtes, ou prétendez être, vous ne pourrez jamais le prévoir.C'est la vie, "c'est comme ça".
Sachant qu'avec la multiplication des écrans, lumière bleue etc...les conséquences sur la vue vont crescendo, nous en reparlerons dans 15-20 ans.
Sans parler des beuveries dès les premières années dans l'enseignement supérieur suivies de la dépendance à l'alcool,ou encore la malbouffe, le gavage généralisé d'anxiolytiques, etc...etc...
Il ne faudra pas venir nous chercher pour assurer la pérennité de vos retraites, lorsque vous serez en manque de PNT formés selon des hauts standards ( car c'est bien là la réelle question).
Aujourd'hui on a des buses qui ne sont même pas capables de calculer une dérivée, même pas intéressés par pousser leurs connaissances aéro le plus loin possible, bref même pas des passionnés, et qui pourtant réussissent les exams en bachotant,et ensuite oublient tout.
Je crois savoir que déjà des appareils pourraient voler plus fréquemment mais restent cloués au sol faute de personnels adéquatement formés et compétents.