Oui mais ton exemple ne tient pas. Une sonde n'est pas un système mécanique, donc tu ne peux pas comparer sa fiabilité avec celle d'un moteur.Echo-Delta a écrit :Enfin tout est histoire de compromis dans l'aérien : la probabilité que les trois pitots givrent en même temps doit être infinitésimale...Air France One a écrit :Oui, c'est ca, en fin de compte les systèmes sont inadaptés.Damien (LFSA) a écrit : L'accrétion de glace est telle et tellement rapide que le système de dégivrage ne peut pas suivre. Et comme l'a dit chuck les systèmes ne sont pas forcément conçus pour faire face à l'imprévisible ou à des évènements d'une ampleur exceptionnelle.
Exemple : pas de chance, les deux GTR d'un 777 pètent en même temps sans un terrain accessible malgré la finesse de notre avion ; on va dire quoi ? on pouvait faire des moteurs plus fiables ? sûrement, mais une telle occurrence de panne est tellement faible qu'elle ne justifie en rien une fiabilité supérieure. (Bon, après vous me direz que la proba 3 pitots U/S est plus grande que 2 GTR U/S...)
En tout état de cause, il est urgent d'attendre le rapport final.
Pour clarifier ma pensée : dans le bâtiment on dimensionne des centrales nucléaires pour résister à un séisme de X sur l'échelle de Richter. On sait que la probabilité d'avoir ce type de séisme exceptionnel est quasi-nulle, mais le bâtiment y résistera quand même.
Dans le cas des Pitot : on est conscient qu'il est possible de givrer (en passant dans un nuage avec conditions favorables au givrage on peut très bien givrer les 3 sondes, ce n'est pas si extraordinaire), on aurait les moyens de mettre en place des systèmes de chauffage plus perfectionnés mais on laisse comme tel et on laisse un avion aller au tas. Sachant que la vitesse est quand même le paramètre vital, je ne saisis pas du tout. M'enfin.