Puisque peplum reste accroché à sa vitesse sol, parlons-en.
1) Dans l'hypothèse où l'équipage ait eu le temps d'ouvrir son QRH pour appliquer la procédure associée "IAS douteuse" APRES l'application de la manoeuvre d'urgence et évidemment la maitrise de la trajectoire, ils auraient trouvé au sujet de la vitesse sol : ben RIEN DU TOUT.
Seule l'affichage de l'altitude GPS est envisagé afin de contrôler l'altitude des altimètres.
2) Dans la C/L développée, il est suggéré d'utiliser les VARIATIONS de la vitesse sol, en allant la chercher dans les MCDU uniquement
LORSQUE LA TRAJECTOIRE EST STABILISEE ce qui n'était pas le cas dans cet avion.
3) L'affichage de la vitesse sol / vitesse vraie au ND est perdu et/ou non fiable en cas de panne ou d'incohérence des ADR.
4) Ils n'avaient aucune idée de leur IAS, celles-ci étant toutes douteuses d'après le rapport.
5) Le domaine de vol est très réduit à cette altitude, le simple fait qu'ils n'aient pas pu monter face aux turbulences car la température ne décroit pas assez est révélateur d'un domaine de vol restreint au FL 350.
L'affichage d'une vitesse sol de 400 Kt ne protège en rien contre un décrochage haut ou bas.
6) Les variations de vent aux abords d'un Cb PEUVENT PARFAITEMENT atteindre 150 Kt en valeur absolue et instantanée, on sous-estime toujours la puissance d'un Cb, particulièrement dans cette partie du monde, ce ne sont pas les même que chez nous.
Toute lecture de la vitesse sol NE SERT A RIEN pour se sortir d'une situation comme la leur.
7) Il n'y a pas d'indicateur d'incidence sur les A330. Il s'agit d'une option, seuls quelques A320 ex-Air Inter en étaient équipés et aucune procédure ne prévoit la surveillance ou la conduite du vol grâce à l'incidence.

Le décrochage haut se traduit par une perte de portance liée à l'apparition d'une onde de choc à l'extrados. Il s'agit d'un régime auto-entretenu dont il n'est possible de sortir que par le déploiement d'une trainée impossible à générer avec les dispositifs d'un liner moderne. Il est donc impossible de survivre à un décrochage haut en A330.
9) Aucune pilote d'essai n'a tenté le décrochage haut en réel sur A330, mais cette situation est bien évidemment simulée informatiquement ainsi que grâce à des maquettes en soufflerie.
De plus plusieurs avions se sont déjà écrasés en décrochage haut, on sait parfaitement ce qu'il se passe.
10) Crois-moi peplum, en turbulences fortes, on n'arrive déjà pas à lire ses instruments, alors aller chercher une info dans le MCDU, tu oublies. Or c'est là que se trouverait l'info de vitesse sol, inexpoitable de toute façon, je le répète.
11) J'allais oublier : l'approche du décrochage haut se manifeste par du buffeting. L'approche du décrochage bas se manifeste par du buffeting aussi.
12) Un décrochage en liner ne ressemble en rien à un décrochage en avion léger. Les méthodes de récupération ne sont pas les même non plus. Donc sauf si toi tu es qualifié Airbus, ou si tu as déjà piloté et fait décrocher un avion léger et un liner, s'il-te-plait pour le bien de tout le monde, abstiens-toi de revenir sur ce forum, surtout pas avec tes
aberrations de vitesse sol !!!