Il partira surement pour se lancer dans autre chose........ezydriver a écrit : J'ai vu ça aussi. Mais en 2013 MOL ne sera plus là, le rat quittant le navire en 2012, une fois le dernier 737 livré, comme par hasard... Il se casse avant le début des ennuis. Passé 2012 Ryanair n'augmentera plus sa flotte, c'est déjà décidé depuis quelques mois déjà. Le refus de Boeing de subventionner leur expansion y est pour beaucoup. Alors de là à brader des 787 qui se vendent déjà comme des petits pains...
Air France: Les 184 pros qui attendent
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Mais non m'ame Michu!! Les pilotes y sont bien trop payés. A rien faire en plus, le fils du facteur les a vus, en vol y'a le pilote automatique!!BiZ a écrit :Ce n'est pas parce qu'un pilote AF gagne 20% de moins que l'entreprise va devenir compétitive du jour au lendemain. Le dégraissage doit se faire, mais pas à ce niveau là, en tous cas pas en priorité. Regarde le nombre de personnes qu'il faut chez AF pour faire voler un avion, et compare avec eazy: tu verras que le salaire des pilotes, c'est peanuts de chez peanuts dans l'équation de la rentabilité.Strobeson a écrit :La solution, AF le sait, c'est locostiser son reseau europeen, avec des equipages payés au lance-cacahuetes à la Ryanair et Easyjet, les PNC devront faire le menage en vol et au sol (le service de menage en escale coute une fortune), faire des escales de 25 minutes, creer des bases partout en Europe, et ça sera deja un bon pas en avant. Le SNPL AF veut faire la sourde oreille et se cacher la tete sous l'aile en pretendant que les pilotes doivent voler un peu plus mais gagner encore plus... Bref, le feuilleton à la Dallas n'est pas pret d'arriver à une conclusion
Mouai, faut faire gaffe avec les allégations du style ils branlent rien dans les bureaux. Je n'aime pas ça. Ce qui est sûr c'est que l'organisation globale n'est qu'un héritage d'une période révolue, et qu'il faut la repenser de a à z. Si ça se fait un jour (ce dont je doute), il y aura des dommages collatéraux. La vraie question est donc est on prêt à casser la paix sociale pour redevenir compétitif. Ca ne me fera pas plaisir de voir des gens rester sur le carreau, mais il n'y a pas de secret.
20%, 40%, 60%... ce n'est pas le problème et on n'a pas toutes les cartes en mains pour pourvoir en discutter mais si les compagnies payent de plus en plus bas le personnel (easyjet, ryanair, vueling, wizzair...) c'est peut-être parceque ça permet de rester rentable et competitif. Le low cost c'est un ensemble, c'est des PNT et PNC pro-du-ctifs qui bossent plus pour gagner un salaire equivalent à la concurrence, des hotesses qui font le menage, des avions qui volent a max et qui restent le minimum sur le tarmac, des bases équipages partout en europe pour eviter de payer les hotels et transfers hotel-aeroport, des PS reduits à leur nombre minimum, pas de glandus payés a rien faire dans les bureaux, des cabines en configuration betaille, et beaucoup d'autres couts reduits, combien coute un uniforme AF et un uniforme Easyjet (dans l'une les equipages ont un beau costume, dans l'autre ils resemblent à des clownsBiZ a écrit :Ce n'est pas parce qu'un pilote AF gagne 20% de moins que l'entreprise va devenir compétitive du jour au lendemain. Le dégraissage doit se faire, mais pas à ce niveau là, en tous cas pas en priorité. Regarde le nombre de personnes qu'il faut chez AF pour faire voler un avion, et compare avec eazy: tu verras que le salaire des pilotes, c'est peanuts de chez peanuts dans l'équation de la rentabilité.Strobeson a écrit :La solution, AF le sait, c'est locostiser son reseau europeen, avec des equipages payés au lance-cacahuetes à la Ryanair et Easyjet, les PNC devront faire le menage en vol et au sol (le service de menage en escale coute une fortune), faire des escales de 25 minutes, creer des bases partout en Europe, et ça sera deja un bon pas en avant. Le SNPL AF veut faire la sourde oreille et se cacher la tete sous l'aile en pretendant que les pilotes doivent voler un peu plus mais gagner encore plus... Bref, le feuilleton à la Dallas n'est pas pret d'arriver à une conclusion
Si AF express ne fait que du domestique elle ne resoudra pas le problème de la concurrence low cost de Ryanair et Easyjet (et d'autres). Le point positif pour les PN c'est les bases en province (mieux que CDG et ORY). Mais ça sera un pas en avant vers la reduction des couts du module monocouloir, ça c'est certain.
指事--像形 假借
Mon avion est bien plus gros que celui de Jumbo
Mon avion est bien plus gros que celui de Jumbo
Toujours sur le meme sujet:
C'est vrai que c'est a suivre de pret cette novation... Interessant en tout cas...
Encore un peu plus de detail:
Air France-KLM espérait pouvoir contourner l'obstacle et s'en tenir à des ajustements douloureux mais classiques. Pressée par la concurrence, malmenée par la crise, la compagnie semble désormais résolue à consentir de notables concessions au modèle émergent, celui des opérateurs à bas coût.
Même s'il n'est question que de "réflexions" destinées à restaurer la compétitivité des liaisons moyen-courrier (400 millions d'euros de pertes par an), le message de la direction du groupe suggère un changement de cap. Il s'agit d'instiller dans le fonctionnement d'Air France certaines des pratiques - allongement de la durée du travail des navigants et intensification des rotations des appareils, notamment - qui ont permis aux opérateurs dits "low cost" de capter la quasi-totalité de la croissance du trafic, en mettant à profit des prix de revient presque deux fois inférieurs.
Ces dernières années, Air France-KLM n'est pas resté inerte. Le gel des embauches et les départs volontaires - de fin 2008 à mars 2011, les effectifs auront baissé de 10 % - pas plus que le plan "new european offer" supprimant le sandwich gratuit sur les vols intérieurs, introduisant une nouvelle classe "affaires" économique où supprimant certaines dessertes trop déficitaires, n'ont cependant modifié la donne.
Tandis qu'Air France tente de colmater les brèches, easyJet multiplie les lignes nouvelles. En 2010, la compagnie britannique ouvre quinze liaisons supplémentaires en France, où elle atteindra les 10 millions de passagers. Contrainte de passer la vitesse supérieure, la compagnie nationale a conçu le projet "Air France Express", afin de constituer une structure interne organisée pour réduire fortement les coûts sur les moyen-courriers. La création de "bases province" à Marseille, Nice et Toulouse pourrait limiter les déplacements du personnel navigant vers Roissy ou Orly, en particulier des pilotes, qui sont souvent domiciliés hors région parisienne, et renforcer les liaisons point à point, non connectées à des correspondances.
Aux pilotes, placés au coeur du dispositif, il serait proposé de travailler plus pour gagner plus. Selon le principe du volontariat, le temps de vol serait porté de 560 heures par an à près de 700. Les pilotes d'easyJet effectuent 750 heures annuelles. Pour autant, le quart seulement de ces gains de productivité serait reversé aux pilotes.
"Les grandes compagnies américaines se sont mises sous le régime du Chapitre 11, celui des faillites, pour renégocier les conventions collectives et rapprocher leurs coûts de ceux des low cost ; en Europe, les compagnies n'ont pas d'autre choix que de réduire cet écart, mais elles s'efforcent de préserver le modèle social", souligne Olivier Fainsilber, consultant chez Oliver Wyman. Ce qui n'a pas empêché Lufthansa, et plus encore British Airways, d'aller au conflit avec leurs pilotes, et certaines grandes compagnies de racheter des concurrents à bas coût (German Wings pour Lufthansa, Vueling pour Iberia, notamment).
Rien de tel chez Air France, dont la filiale Transavia assure des destinations touristiques non desservies par son actionnaire. Présentant, en mai, les résultats du groupe pour 2009 - 1,5 milliard d'euros de pertes - son directeur général Pierre-Henri Gourgeon avait annoncé la couleur : priorité au consensus social. "Cela constitue un avantage par rapport à nos concurrents", avait-il ajouté. Dans ces conditions, une partie des représentants du personnel considèrent toute concession au modèle des compagnies à bas coût comme un casus belli.
"Si les intentions prêtées à la direction se confirment, nous nous y opposerons de toutes nos forces", prévient le syndicat de pilotes Alter, alors que Force ouvrière (FO) met en garde contre un projet susceptible "de tirer les garanties sociales vers le bas".
Tous les syndicats ne sont pas vent debout. "Le SNPL est prêt à étudier des propositions, à condition qu'elles soient offensives et permettent de reprendre des parts de marché, d'ouvrir des lignes et de créer de l'emploi", affirme Louis Jobard, représentant du Syndicat national des pilotes de ligne, tout en restant très évasif sur les convergences envisageables.
Pour sa part, Sylvain Chazal (UNSA) note "une prise de conscience". "Le low cost, c'est le grand méchant loup, et tout salarié sait bien que la compagnie se fait tailler des croupières sur les moyen-courriers. Il faut donc négocier, ce qui ne veut pas dire accepter n'importe quoi", insiste le syndicaliste, qui souhaite "éviter de précipiter les choses".
La perspective des élections professionnelles de mars 2011 risque en effet de ne pas offrir un contexte très favorable à l'élaboration d'un compromis historique entre la direction d'Air France et les syndicats.
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html
Encore un peu plus de detail:
Air France-KLM espérait pouvoir contourner l'obstacle et s'en tenir à des ajustements douloureux mais classiques. Pressée par la concurrence, malmenée par la crise, la compagnie semble désormais résolue à consentir de notables concessions au modèle émergent, celui des opérateurs à bas coût.
Même s'il n'est question que de "réflexions" destinées à restaurer la compétitivité des liaisons moyen-courrier (400 millions d'euros de pertes par an), le message de la direction du groupe suggère un changement de cap. Il s'agit d'instiller dans le fonctionnement d'Air France certaines des pratiques - allongement de la durée du travail des navigants et intensification des rotations des appareils, notamment - qui ont permis aux opérateurs dits "low cost" de capter la quasi-totalité de la croissance du trafic, en mettant à profit des prix de revient presque deux fois inférieurs.
Ces dernières années, Air France-KLM n'est pas resté inerte. Le gel des embauches et les départs volontaires - de fin 2008 à mars 2011, les effectifs auront baissé de 10 % - pas plus que le plan "new european offer" supprimant le sandwich gratuit sur les vols intérieurs, introduisant une nouvelle classe "affaires" économique où supprimant certaines dessertes trop déficitaires, n'ont cependant modifié la donne.
Tandis qu'Air France tente de colmater les brèches, easyJet multiplie les lignes nouvelles. En 2010, la compagnie britannique ouvre quinze liaisons supplémentaires en France, où elle atteindra les 10 millions de passagers. Contrainte de passer la vitesse supérieure, la compagnie nationale a conçu le projet "Air France Express", afin de constituer une structure interne organisée pour réduire fortement les coûts sur les moyen-courriers. La création de "bases province" à Marseille, Nice et Toulouse pourrait limiter les déplacements du personnel navigant vers Roissy ou Orly, en particulier des pilotes, qui sont souvent domiciliés hors région parisienne, et renforcer les liaisons point à point, non connectées à des correspondances.
Aux pilotes, placés au coeur du dispositif, il serait proposé de travailler plus pour gagner plus. Selon le principe du volontariat, le temps de vol serait porté de 560 heures par an à près de 700. Les pilotes d'easyJet effectuent 750 heures annuelles. Pour autant, le quart seulement de ces gains de productivité serait reversé aux pilotes.
"Les grandes compagnies américaines se sont mises sous le régime du Chapitre 11, celui des faillites, pour renégocier les conventions collectives et rapprocher leurs coûts de ceux des low cost ; en Europe, les compagnies n'ont pas d'autre choix que de réduire cet écart, mais elles s'efforcent de préserver le modèle social", souligne Olivier Fainsilber, consultant chez Oliver Wyman. Ce qui n'a pas empêché Lufthansa, et plus encore British Airways, d'aller au conflit avec leurs pilotes, et certaines grandes compagnies de racheter des concurrents à bas coût (German Wings pour Lufthansa, Vueling pour Iberia, notamment).
Rien de tel chez Air France, dont la filiale Transavia assure des destinations touristiques non desservies par son actionnaire. Présentant, en mai, les résultats du groupe pour 2009 - 1,5 milliard d'euros de pertes - son directeur général Pierre-Henri Gourgeon avait annoncé la couleur : priorité au consensus social. "Cela constitue un avantage par rapport à nos concurrents", avait-il ajouté. Dans ces conditions, une partie des représentants du personnel considèrent toute concession au modèle des compagnies à bas coût comme un casus belli.
"Si les intentions prêtées à la direction se confirment, nous nous y opposerons de toutes nos forces", prévient le syndicat de pilotes Alter, alors que Force ouvrière (FO) met en garde contre un projet susceptible "de tirer les garanties sociales vers le bas".
Tous les syndicats ne sont pas vent debout. "Le SNPL est prêt à étudier des propositions, à condition qu'elles soient offensives et permettent de reprendre des parts de marché, d'ouvrir des lignes et de créer de l'emploi", affirme Louis Jobard, représentant du Syndicat national des pilotes de ligne, tout en restant très évasif sur les convergences envisageables.
Pour sa part, Sylvain Chazal (UNSA) note "une prise de conscience". "Le low cost, c'est le grand méchant loup, et tout salarié sait bien que la compagnie se fait tailler des croupières sur les moyen-courriers. Il faut donc négocier, ce qui ne veut pas dire accepter n'importe quoi", insiste le syndicaliste, qui souhaite "éviter de précipiter les choses".
La perspective des élections professionnelles de mars 2011 risque en effet de ne pas offrir un contexte très favorable à l'élaboration d'un compromis historique entre la direction d'Air France et les syndicats.
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html
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Pour rebondir sur "AF express" deux trois petites choses :
Le projet est vraiment encore en cours de mûrissement, les infos sorties dans la presse sont liées à une fuite apparemment involontaire et avancent des idées qui ne sont pas encore formellement acquises.
Aucune dimensionnement précis n'a encore été envisagé, quant aux conditions d'emploi des PN, la réflexion n'en est qu'à ses débuts. Ils ne savent même pas si ce sera sur la base du volontariat ou pas, c'est encore en phase d'élaboration d'un projet. Les syndicats n'avaient pas encore été officiellement démarchés...
Bref, minimum 6 mois trop tôt pour une annonce même officieuse.
Ensuite, il ne s'agirait ni de remplacer le court-courrier sur Orly, ni de remplacer l'alimentation du hub de CDG par le moyen-courrier. Disons que l'optique est plus de délester certaines de ces lignes et les correspondances associées en créant du point à point depuis la province, avec un modèle simplifié.
Mais après études, les clients ne souhaitent pas l'abandon de l'alimentation du hub (ce qui serait de toute façon impensable vu le modèle d'AF) ni l'abandon de la Navette sur ORY...
En gros, et ça n'engage que moi, ça sent plus mauvais pour les collègues de Regional et Britair que pour les PN AF, voire même que pour ceux de Transavia.
Le projet est vraiment encore en cours de mûrissement, les infos sorties dans la presse sont liées à une fuite apparemment involontaire et avancent des idées qui ne sont pas encore formellement acquises.
Aucune dimensionnement précis n'a encore été envisagé, quant aux conditions d'emploi des PN, la réflexion n'en est qu'à ses débuts. Ils ne savent même pas si ce sera sur la base du volontariat ou pas, c'est encore en phase d'élaboration d'un projet. Les syndicats n'avaient pas encore été officiellement démarchés...
Bref, minimum 6 mois trop tôt pour une annonce même officieuse.
Ensuite, il ne s'agirait ni de remplacer le court-courrier sur Orly, ni de remplacer l'alimentation du hub de CDG par le moyen-courrier. Disons que l'optique est plus de délester certaines de ces lignes et les correspondances associées en créant du point à point depuis la province, avec un modèle simplifié.
Mais après études, les clients ne souhaitent pas l'abandon de l'alimentation du hub (ce qui serait de toute façon impensable vu le modèle d'AF) ni l'abandon de la Navette sur ORY...
En gros, et ça n'engage que moi, ça sent plus mauvais pour les collègues de Regional et Britair que pour les PN AF, voire même que pour ceux de Transavia.
Bonsoir,
Il serait quand même temps que le moyen et court courrier d'AF soit pris en compte dans sa globalité par AF. En y incluant également Britair et Régio. Sinon quoi ? quelques airbus en province, une sorte de sous filliale où tu bosses plus pour gagner (peut être) plus, franchement qui cela va-t-il intéresser ? Y inclure Régio et Britair avec une vraie entité court-moyen courrier et une vue globale du GAF, ça me semble à moi être une meilleure idée. La faut pas faire du bricolage, mais rationnaliser la flotte, débaser les PN et éviter les redondances de fonctions AF/BRIT/REGIO qui font du GAF un patchwork pas trés cohérent !
Quant à Transavia, je ne pense pas qu'elle a la même vocation que les autres compagnies du groupe.
Il serait quand même temps que le moyen et court courrier d'AF soit pris en compte dans sa globalité par AF. En y incluant également Britair et Régio. Sinon quoi ? quelques airbus en province, une sorte de sous filliale où tu bosses plus pour gagner (peut être) plus, franchement qui cela va-t-il intéresser ? Y inclure Régio et Britair avec une vraie entité court-moyen courrier et une vue globale du GAF, ça me semble à moi être une meilleure idée. La faut pas faire du bricolage, mais rationnaliser la flotte, débaser les PN et éviter les redondances de fonctions AF/BRIT/REGIO qui font du GAF un patchwork pas trés cohérent !
Quant à Transavia, je ne pense pas qu'elle a la même vocation que les autres compagnies du groupe.
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Le hub CDG risque fort de se vider avec le developpement d'Emirates, Cathay Pacific, le developpement de Lufthansa sur l'Afrique et enfin la fusion Iberia-British Airways sur le reseau Amerique du Nord, Amerique centrale, Amerique du Sud. Et BA etudie une expantion sur Madrid avec ses A320 pour alimenter le hub.
Flo_dr400 a écrit :les infos sorties dans la presse sont liées à une fuite apparemment involontaire
Diantre, on est faits comme des rats.Bruno Lavigne a écrit :Le hub CDG risque fort de se vider avec le developpement d'Emirates, Cathay Pacific, le developpement de Lufthansa sur l'Afrique et enfin la fusion Iberia-British Airways sur le reseau Amerique du Nord, Amerique centrale, Amerique du Sud. Et BA etudie une expantion sur Madrid avec ses A320 pour alimenter le hub.
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- Elève-pilote posteur
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Bonjour à tous,
Je passe mon ATPL théorique en intégré en ce moment, et ici tout le monde rêve de bosser pour une grande compagnie (comme AF). Mais vu les circonstances, beaucoup seraient heureux de voler pour Ryanair ou easyjet, avoir un job quoi, faire des heures.
J'aimerais revenir sur l'hypothétique AF Express. Est ce que quelqu'un pourrait m'expliquer pourquoi AF ne pourrait elle pas embaucher de jeunes co-pilote en sorti d'école, peu expérimenter, qui accepteraient un salaire moins élevé pour débuter. Ils voleraient avec des capitaines expérimentés. Ce serait un bon début pour un pilote avec peu d'expérience: un job chez AF (Express), un salaire moindre qu'un co-pilote sur le reste du réseau mais tout de même décent, et des heures de vol plus nombreuses. Cela ne contribuerait il pas à réduire les coûts? Plutôt que de demander des volontaires qui serait payer plus.
Et puis après, une fois qu'on est embauché, il y a toujours des possibilités d'évolutions de carrière dans une entreprise.
C'est vrai, quand on a déjà un poste, un bon salaire et tout le tutti, c'est plus difficile de céder ses privilèges, et de travailler plus pour gagner autant, ou moins, que quelqu'un qui débute et qui n'a pas encore tous ces avantages.
On a toujours peur de faire des concessions, de se faire manger, mais dans les périodes difficiles il faut se serrer les coudes pour que l'entreprise perdure.
J'aimerais savoir ce que vous en penser.
Je passe mon ATPL théorique en intégré en ce moment, et ici tout le monde rêve de bosser pour une grande compagnie (comme AF). Mais vu les circonstances, beaucoup seraient heureux de voler pour Ryanair ou easyjet, avoir un job quoi, faire des heures.
J'aimerais revenir sur l'hypothétique AF Express. Est ce que quelqu'un pourrait m'expliquer pourquoi AF ne pourrait elle pas embaucher de jeunes co-pilote en sorti d'école, peu expérimenter, qui accepteraient un salaire moins élevé pour débuter. Ils voleraient avec des capitaines expérimentés. Ce serait un bon début pour un pilote avec peu d'expérience: un job chez AF (Express), un salaire moindre qu'un co-pilote sur le reste du réseau mais tout de même décent, et des heures de vol plus nombreuses. Cela ne contribuerait il pas à réduire les coûts? Plutôt que de demander des volontaires qui serait payer plus.
Et puis après, une fois qu'on est embauché, il y a toujours des possibilités d'évolutions de carrière dans une entreprise.
C'est vrai, quand on a déjà un poste, un bon salaire et tout le tutti, c'est plus difficile de céder ses privilèges, et de travailler plus pour gagner autant, ou moins, que quelqu'un qui débute et qui n'a pas encore tous ces avantages.
On a toujours peur de faire des concessions, de se faire manger, mais dans les périodes difficiles il faut se serrer les coudes pour que l'entreprise perdure.
J'aimerais savoir ce que vous en penser.
L'avenir appartient à ceux qui croient en leurs rêves.
Se serrer les coudes, la grande famille des pilotes etc c'est beau, mais la vraie vie ne marche pas comme ça. Dans une entreprise, quand l'emploi est menacé, quand il y a déjà un sureffectif important, quand il y a des syndicats, une direction ne peut pas faire n'importe quoi. Payer des pilotes moins cher pour le même job, ils ont déjà essayé en 98 avec le succès que l'on sait. Personne n'accepterait ça.
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- Elève-pilote posteur
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Oui, mais en temps de crise, tout le monde est menacé: la compagnie par la concurrence, les emplois par la compagnie... Tout le monde à quelque chose à perdre, mais je constate que personne ne veux faire de concessions: la compagnie ne veux pas perdre d'argent, ne veux pas perdre de terrain face à la concurrence, voudrait grandir même. Les employers ne veulent pas accepter une réduction de salaire temporaire, et toujours avoir un job. Et au final rien ne bouge, et on en vient à prier pour que la planète ne rentre pas dans la partie elle non plus à coup d'éruptions volcaniques.
L'avenir appartient à ceux qui croient en leurs rêves.
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Il y a une petite confusion qu'il faut rectifier tout de suite: "Air France Express" c'est le nom du projet (un peu comme le projet "Mimosa"). Ce projet décrit la façon dont le point à point et le domestique peuvent être réorganisés pour s'affranchir de certaines contraintes. Il ne s'agit pas de créer une nouvelle filiale, ni même une nouvelle marque, les avions seront AF, les équipages aussi, le pax achètera un billet AF. Nul doute que de nombreux volontaires se presseront au portillon dans l'espoir d'être basés province, ce qui rendra la tâche du SNPL encore plus ardue. On leur souhaite bonne chance.piluris a écrit :Tout à fait d 'accord Easydriver.
Je ne comprends ce debut de polémique sur AF express.
Les 184 pros ont réussi et sont en attente d'une mise en stage pour Af mainline et non pas l intégration chez une sous Filiale Air France avec des conditions aux rabais.
En tout cas les 184 pros en attente ont intérêt à ce que ça marche, mais il est essentiel que cela ne soit pas au détriment des conditions actuelles, qui permettent, malgré les conneries lâchées à la presse (dans quel but me direz vous
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- Membre banni
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Je vous avais mis en garde, les 184 gus devront tout repasser, et ce projet ça sent pas bon pour les conditions et salaire af. Une page se tourne, à mon grand regretpiluris a écrit :Tout à fait d 'accord Easydriver.
Je ne comprends ce debut de polémique sur AF express.
Les 184 pros ont réussi et sont en attente d'une mise en stage pour Af mainline et non pas l intégration chez une sous Filiale Air France avec des conditions aux rabais.
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