A l''''ouest rien de nouveau...
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Gagne! Cessna C-188 Ag-truck!
tu as droit a une biere au bar "dutch connection" a Steinbach Manitoba dans les 3 jours qui suivent!
Sympa les photos Jet A1: est-tu tjrs en suisse? au Quebec?
Racontes nous un peu ta carriere aero, cela en interesserait plus d'un sur ce forum!
Raté pour la bière, pour l'instant je suis dans les Pyrénéees.....
Merci quand même, si tu passes dans le secteur de LFCB ce sera la mienne !
mon parcours est plutôt atypique pour un " maudzi françèi ", plus commun au Cananda surement, et visiblement, ressemblant à certains des intervenants de ce forum.
En gros, avec beaucoup moins de poésie que certains ( pas trop la verve ni le temps... ) et dans le désordre, depuis 1991, priorité au pilotage : instruction en club et école FTO, traitements agricole en Afrique sur PA-25 ( Tchad, Gabon ) et Guyane sur C-188, présentateur meeting sur T-28 Fennec, instructeur montagne dans les Pyrénées et les Alpes, remorquage de banderoles, pilote largueur para sur PC-6, opérations dans le désert algérien pour Zimex sur PC-6 et en ce moment contrats ponctuels avec Swissboogie pour des relevés topo sur PC-6.
Mais aussi activités de montagne comme accompagnateur et travail en station de ski certaines saisons.
Les meetings, les posés sur ski et surtout l'épandage ont été les expériences les plus intéressante au niveau pilotage ( totalement subjectif ! ).
Aujourd'hui je préparer l?ATPL théorique JAA/français ( pain in the ass ! a big one...) par correspondance, j'en ai pris pour quelques mois comme tous ceux qui l'ont déjà fait, qui le font ou le feront ....
Etant donné que le temps est limité pour le passage de tous les certifs ma priorité va dans cette formation et je ne vole que pour de courtes périodes mais c'est un choix.
La suite .........Inch Allah !!!
Avec quelques projets tout de même...
Je dois aussi reconnaitre que l'aviation au Canada, et aux US bien sur, semble ( vu d'ici ) bien plus " logique " même si les " galères " existent apparement aussi. L'expérience semble être mieux reconnue, les théoriques plus simples.
Une impression ( subjective encore...) est qu'en Amérique du Nord l'aviation légère est une nécessité, en Europe c'est plutôt pris pour un luxe/loisir, même lorsqu'il s'agit de travail aérien. Donc, état d'esprit probablement assez différent pour les gens qui volent mais aussi et surtout pour ceux qui ne volent pas...
Je m'arrête là, risquant d'être déjà hors sujet.
A bientôt ici ou ailleurs !
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<font size=-1>[ Ce message a été édité par: airtractor le 2006-03-28 23:48 ]</font>
Modifié en dernier par airtractor le 06 févr. 2007, 14:07, modifié 1 fois.
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<font size=-1>[ Ce message a été édité par: airtractor le 2006-04-02 05:06 ]</font>
Modifié en dernier par airtractor le 06 févr. 2007, 14:08, modifié 1 fois.
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Allo Bastien...
La carrière de pilote est semblable à la mèche d'un bâton de dynamite... Parfois celle-ci, pour une raison ou une autre, arrête de se consumer... Je ne doute pas que tu trouveras très vite la boîte d'allumettes qui te permettra de raviver la flamme et ainsi voler vers de nouvelles aventures!!!
Keep the Faith!
Tanguy
Risque d'avanlanches par ici aussi...

La carrière de pilote est semblable à la mèche d'un bâton de dynamite... Parfois celle-ci, pour une raison ou une autre, arrête de se consumer... Je ne doute pas que tu trouveras très vite la boîte d'allumettes qui te permettra de raviver la flamme et ainsi voler vers de nouvelles aventures!!!
Keep the Faith!
Tanguy
Risque d'avanlanches par ici aussi...

Il est cinq heures, Paris s'éveille...... probablement.
Moi aussi.
Je suis là depuis une petite quinzaine de jours, je commence à prendre quelques repères au niveau des gens, du site, de la chaleur. Je ne peux pas dire que le climat soit rude. Il fait bon le matin, malgré les probables 100 pour cent d'humidité.
Mais c'est cette " putain " de boule dans la gorge et ce noeud dans le ventre qui me rappellent que la vie n'est pas forcement aussi " facile " partout sur la planète. J'ai peur...
Il y a quatre jours j'ai dû évacuer le site avec mon Pawnee .
Des " travailleurs indépendants", milices/bandes armées, franchissent parfois la frontière Nord Congo/Sud Gabon et pillent ce qu'elles peuvent, ce qu'elles trouvent. Parfois ça peut se terminer mal...
L?avant veille, mon Pote " off the Jungle " qui lui aussi faisait des traitement, plus au Sud, au Congo, et venu se poser ici. Il est arrivé avec son Pawnee lui aussi, vers 11h du matin. Il a du dégager, lui aussi, mais pas pour rien .... lui.
On a partagé une soirée à parler du taf, de la boite, des conflits, de nos copines, un ou deux verres.
Ca fait du bien de retrouver quelqu'un qui vit la même chose que soit. On reste parfois quelques mois sur site et les occasions de discuter avec un collègue que l'on apprécie sont rares voire inexistantes; c'est, il faut le reconnaître, assez logique en ayant choisi cette activité dans ces contrées. On a beau raconter nos histoires aux autres quand ils le demandent, on se sent souvent seul ou mal compris, paradoxalement, parfois plus fortement encore quand on rentre !
Le lendemain il est reparti pour Libreville et la France par la ligne après m'avoir dit qu'il s'était littéralement échappé de l'endroit où il traitait, avec quelques kalachnikov ( orthographe incertaine, pardon pour les puristes? ) pointées vers son avion.
Putain, il a eu chaud...Bordel c'est chaud !!!
La dernière fois moi je suis parti pour rien. Enfin, il valait encore mieux comme ça...
Il y a cependant une chose que je comprends mieux maintenant; tous les autres expats ( une dizaine ) n'étaient pas là le week-end d'avant. Ils sont tous partis à Franceville ( 100 Km au Nord environ ) pendant deux jours histoire d'être ailleurs si ça crain, me dis-je.
Solidaires les gars, j'apprécie...chacun pour sa gueule, moi le dernier arrivé je ne devais pas être dans la boucle !!! j?étais pas trop au jus et voilà?
Je prends alors un décision: si je dois évacuer à nouveau ce sera la dernière, je rentre. Je suis absolument d'accord pour faire " de l'agricole " en Afrique, traverser le Gabon d?Ouest en Est avec juste un compas ( c?est même intéressant ), travailler d'avant le lever jusqu?au couché du soleil ( après, de toutes façon on n?y voit plus rien , le container qui sert de cabane à outils/huile /pneus/cafards/fourmis n?est pas éclairé ), accepter le chaud, l'humide, les moustiques, le palu, les inévitables embrouilles, la démerde, me faire l'entretien de la machine sous la flotte avec " ma bi.. et mon couteau ", ne pas savoir quand je parts ni surtout quand je rentre, etc, etc, etc...mais là, mes limites sont atteintes. Je ne suis ni guerrier, encore moins mercenaire !!!
Ce matin je vais traiter la parcelle la plus au Nord ? Ouest de l?exploitation, traitement solide, de l?engrais. Je décolle à la pointe du jour comme d?habitude, après 5 ou 10 minutes de vol à deux ou trois dizaines de mètres au dessus de la cime des forêts qui partagent les parcelles je me pose sur la bande de terre battue qui nous sert aujourd?hui à poser et à ravitailler en produit.
Vers 4 ou 5 heures, les gars de l?équipe étaient déjà là, ils ont bloqué le passage pour qu?on puisse travailler. Elle fonctionne bien cette équipe, c?est pas toujours comme ça ; ils sont une dizaine à se relayer pour recharger l?avion, préparer les chargements suivants, s'assurer que personne ne passe sur la bande, sortir les chiens errants qui passent pas loin, et beaucoup d'autres choses.
Je sens que ces gars font du mieux qu?ils peuvent pour faire le travail dans de bonnes conditions. C?est super de bosser avec des gens consciencieux ; ce sont tous des gabonais ils gagent assez pour nourrir leurs famille, sans plus????Vaste sujet mais autre débat !
C?est la première fois que je me pose là, les autres fois j?avais vu que ça posait mais il y avait toujours du monde ou quelques véhicules sur l?endroit.
Sympa ce petit coin, près d?un petit vallon moitié forêt, moitié dénudé, quelques stratus caressant de ci de là la cime des arbres, un petit coin de ciel clair plus au dessus. Le cliché !
Ca peut être beau un matin de bonne heure sur la terre !
Il est cinq heures, Paris s?éveille, je le sais, je le sens, j?y suis !!!
Quatre jours avant, mon boss appelle le chef du site pour me transmettre son message qui me suggérait fortement de partir au Nord « faire du tourisme ». Une évacuation, en somme !
Je suis donc resté sur ma décision précédente qui était de rentrer si problème?
Après explications avec mon patron ( en France ), analyse de la situation, de mon état d?esprit du moment, j?en ai conclu que je m?étais affolé, que j?avais donné trop d?importance à mes craintes.
Avec du recul j?ai compris qu?il y avait encore quelques marges ou fusibles qui pouvaient être pris en compte de ma part. J?ai agis en accord avec ma décision mais je ne voulais pas passer pour un lâche ou quelqu?un de peu fiable. Aussi mon orgueil a souffert quelques temps?
C?est en forgeant que ??Léonard devint scie !
Le site où j?étais n?a jamais eu les problèmes dont j?avais peur. C?était il y a 7 ans.
Je ne suis pas retourné en Afrique pendant 4 ans.
Ce jour là, j?ai pris une claque, qui comme souvent, m?a aider à réfléchir sur moi.
Notre métier est souvent fait de remises en questions, qui peuvent, parfois, être plus ou moins douloureuses, plus ou moins subjectives.
Mais on peut toujours en apprendre quelque chose.
Bonne Chance, bon courage à toi AIR TRACTOR !
PS : ce texte n?engage que moi et ne raconte que mon vécu, mon ressenti.
Moi aussi.
Je suis là depuis une petite quinzaine de jours, je commence à prendre quelques repères au niveau des gens, du site, de la chaleur. Je ne peux pas dire que le climat soit rude. Il fait bon le matin, malgré les probables 100 pour cent d'humidité.
Mais c'est cette " putain " de boule dans la gorge et ce noeud dans le ventre qui me rappellent que la vie n'est pas forcement aussi " facile " partout sur la planète. J'ai peur...
Il y a quatre jours j'ai dû évacuer le site avec mon Pawnee .
Des " travailleurs indépendants", milices/bandes armées, franchissent parfois la frontière Nord Congo/Sud Gabon et pillent ce qu'elles peuvent, ce qu'elles trouvent. Parfois ça peut se terminer mal...
L?avant veille, mon Pote " off the Jungle " qui lui aussi faisait des traitement, plus au Sud, au Congo, et venu se poser ici. Il est arrivé avec son Pawnee lui aussi, vers 11h du matin. Il a du dégager, lui aussi, mais pas pour rien .... lui.
On a partagé une soirée à parler du taf, de la boite, des conflits, de nos copines, un ou deux verres.
Ca fait du bien de retrouver quelqu'un qui vit la même chose que soit. On reste parfois quelques mois sur site et les occasions de discuter avec un collègue que l'on apprécie sont rares voire inexistantes; c'est, il faut le reconnaître, assez logique en ayant choisi cette activité dans ces contrées. On a beau raconter nos histoires aux autres quand ils le demandent, on se sent souvent seul ou mal compris, paradoxalement, parfois plus fortement encore quand on rentre !
Le lendemain il est reparti pour Libreville et la France par la ligne après m'avoir dit qu'il s'était littéralement échappé de l'endroit où il traitait, avec quelques kalachnikov ( orthographe incertaine, pardon pour les puristes? ) pointées vers son avion.
Putain, il a eu chaud...Bordel c'est chaud !!!
La dernière fois moi je suis parti pour rien. Enfin, il valait encore mieux comme ça...
Il y a cependant une chose que je comprends mieux maintenant; tous les autres expats ( une dizaine ) n'étaient pas là le week-end d'avant. Ils sont tous partis à Franceville ( 100 Km au Nord environ ) pendant deux jours histoire d'être ailleurs si ça crain, me dis-je.
Solidaires les gars, j'apprécie...chacun pour sa gueule, moi le dernier arrivé je ne devais pas être dans la boucle !!! j?étais pas trop au jus et voilà?
Je prends alors un décision: si je dois évacuer à nouveau ce sera la dernière, je rentre. Je suis absolument d'accord pour faire " de l'agricole " en Afrique, traverser le Gabon d?Ouest en Est avec juste un compas ( c?est même intéressant ), travailler d'avant le lever jusqu?au couché du soleil ( après, de toutes façon on n?y voit plus rien , le container qui sert de cabane à outils/huile /pneus/cafards/fourmis n?est pas éclairé ), accepter le chaud, l'humide, les moustiques, le palu, les inévitables embrouilles, la démerde, me faire l'entretien de la machine sous la flotte avec " ma bi.. et mon couteau ", ne pas savoir quand je parts ni surtout quand je rentre, etc, etc, etc...mais là, mes limites sont atteintes. Je ne suis ni guerrier, encore moins mercenaire !!!
Ce matin je vais traiter la parcelle la plus au Nord ? Ouest de l?exploitation, traitement solide, de l?engrais. Je décolle à la pointe du jour comme d?habitude, après 5 ou 10 minutes de vol à deux ou trois dizaines de mètres au dessus de la cime des forêts qui partagent les parcelles je me pose sur la bande de terre battue qui nous sert aujourd?hui à poser et à ravitailler en produit.
Vers 4 ou 5 heures, les gars de l?équipe étaient déjà là, ils ont bloqué le passage pour qu?on puisse travailler. Elle fonctionne bien cette équipe, c?est pas toujours comme ça ; ils sont une dizaine à se relayer pour recharger l?avion, préparer les chargements suivants, s'assurer que personne ne passe sur la bande, sortir les chiens errants qui passent pas loin, et beaucoup d'autres choses.
Je sens que ces gars font du mieux qu?ils peuvent pour faire le travail dans de bonnes conditions. C?est super de bosser avec des gens consciencieux ; ce sont tous des gabonais ils gagent assez pour nourrir leurs famille, sans plus????Vaste sujet mais autre débat !
C?est la première fois que je me pose là, les autres fois j?avais vu que ça posait mais il y avait toujours du monde ou quelques véhicules sur l?endroit.
Sympa ce petit coin, près d?un petit vallon moitié forêt, moitié dénudé, quelques stratus caressant de ci de là la cime des arbres, un petit coin de ciel clair plus au dessus. Le cliché !
Ca peut être beau un matin de bonne heure sur la terre !
Il est cinq heures, Paris s?éveille, je le sais, je le sens, j?y suis !!!
Quatre jours avant, mon boss appelle le chef du site pour me transmettre son message qui me suggérait fortement de partir au Nord « faire du tourisme ». Une évacuation, en somme !
Je suis donc resté sur ma décision précédente qui était de rentrer si problème?
Après explications avec mon patron ( en France ), analyse de la situation, de mon état d?esprit du moment, j?en ai conclu que je m?étais affolé, que j?avais donné trop d?importance à mes craintes.
Avec du recul j?ai compris qu?il y avait encore quelques marges ou fusibles qui pouvaient être pris en compte de ma part. J?ai agis en accord avec ma décision mais je ne voulais pas passer pour un lâche ou quelqu?un de peu fiable. Aussi mon orgueil a souffert quelques temps?
C?est en forgeant que ??Léonard devint scie !
Le site où j?étais n?a jamais eu les problèmes dont j?avais peur. C?était il y a 7 ans.
Je ne suis pas retourné en Afrique pendant 4 ans.
Ce jour là, j?ai pris une claque, qui comme souvent, m?a aider à réfléchir sur moi.
Notre métier est souvent fait de remises en questions, qui peuvent, parfois, être plus ou moins douloureuses, plus ou moins subjectives.
Mais on peut toujours en apprendre quelque chose.
Bonne Chance, bon courage à toi AIR TRACTOR !
PS : ce texte n?engage que moi et ne raconte que mon vécu, mon ressenti.
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Auteur du sujetairtractor
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Les sociétés d'épandage que je connais et pour lesquelles j'ai travaillé sont toutes françaises. Une n'existe plus: Sarcelle Agri Service, filiale d'Air Guyane ( qui elle existe encore ).
Elles se comptent sur la moitié des doigts d'une main.
Le minimum que ces sociétés vont demander est un CPL/A JAR ( avions immatriculés en F- )avec une " Bonne expérience " taildragger, bien évidemment.
Comme il y a très peu de boites qui font ça, il y a peu de boulot.
A ce jour et à ma connaissance, très exeptionnellement pour la démoustication et les colzas ( ponctuellement ) en France métropolitaine. Les hélicos font quasiment tout le travail.
Une seule boite privée fait les feux , basée dans l'Hérault.
Le reste du taf fait par ces sociétés est en Afrique ( traitements et lutte criquets ).
Donc, tout le monde ou presque se connait et ça fonctionne par coaptation/connaissance, mais qui ne tente rien .........
Je peux donner ce que je connais par MP.
Air Tractor, si tu es dans l'Ouest canadzien et moi dans le Sud Européen ça risque d'être assez virtuel comme bière.........mais avec plaisir si tu viens par ici, pour ma part je suis là pour encore deux ou trois mois et je ne bouge pas ( ATPL frigorifiant....! )
05.opt.jpg[/img]
Elles se comptent sur la moitié des doigts d'une main.
Le minimum que ces sociétés vont demander est un CPL/A JAR ( avions immatriculés en F- )avec une " Bonne expérience " taildragger, bien évidemment.
Comme il y a très peu de boites qui font ça, il y a peu de boulot.
A ce jour et à ma connaissance, très exeptionnellement pour la démoustication et les colzas ( ponctuellement ) en France métropolitaine. Les hélicos font quasiment tout le travail.
Une seule boite privée fait les feux , basée dans l'Hérault.
Le reste du taf fait par ces sociétés est en Afrique ( traitements et lutte criquets ).
Donc, tout le monde ou presque se connait et ça fonctionne par coaptation/connaissance, mais qui ne tente rien .........
Je peux donner ce que je connais par MP.
Air Tractor, si tu es dans l'Ouest canadzien et moi dans le Sud Européen ça risque d'être assez virtuel comme bière.........mais avec plaisir si tu viens par ici, pour ma part je suis là pour encore deux ou trois mois et je ne bouge pas ( ATPL frigorifiant....! )
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Auteur du sujetairtractor
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zzzzzzzzz
Modifié en dernier par airtractor le 06 févr. 2007, 14:08, modifié 1 fois.
airtractor
Pilot generator
Pilot generator
Pas loin !!!
un peu plus à l'Ouest Haute Garonne mais dans les montagnes aussi !
Et toi AT, des projets ?
Petit oubli de ma part sur mon précédent message, il faut également être détenteur de la bien franco/française DNC ( Déclaration de Niveau de Compétence ) épendage agricole, dont le coût n'est pas négligeable, pour travailler dans une boite française.
un peu plus à l'Ouest Haute Garonne mais dans les montagnes aussi !
Et toi AT, des projets ?
Petit oubli de ma part sur mon précédent message, il faut également être détenteur de la bien franco/française DNC ( Déclaration de Niveau de Compétence ) épendage agricole, dont le coût n'est pas négligeable, pour travailler dans une boite française.
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- Contact :
Ouais l'Espagnole aussi serait utile; en fait l'avenir sera comme ça: tout le monde apprend une langue internationale, la même, naturelle ou artificielle en plus de sa langue maternelle; de cette façon où que tu ailles dans le monde on se comprend; ne me dites pas que c'est l'anglais parce que cette langue est haïe dans certains pays à cause de ce qu'ont fait les américains (US) et que la logique de construction ne correspond pas pour les pays arabes par exemple. Enfin moi je verrai surement pas le résultat, mais pour en revenir au boulot au Brésil je cherche des adresses tant que je peux.
Amicalement
Comanche
Amicalement
Comanche
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- Captain posteur
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- Localisation : Piracicaba (Brazil!!!)
- Âge : 49
Salut Comanche,
je vis actuellement au Brésil (Piracicaba, 140 bornes de São Paolo), et je prépare le ppl (faut bien commencer <IMG SRC="/phpBB/images/smiles/icon_wink.gif"> )
niveau boulot, c'est vrai que le prof nous a dit qu'il y avait du taf dans l'épandage, mais faut aussi voir les conditions: les fermiers du coins ce foutent éperduement de savoir si tu vas te cracher parcequ'a 40° ton avion n'as aucune portance. Eux ce qu'ils veulent c'est que tu vole et dans tout les cas ils considéreront qu'ils connaitront mieux l'aeronautique que toi, et conaitrons d'autre pilote qui feront ce que tu veut pas faire.
il y a eu pas mal de crash ici pour cette raison: le proprio de l'avion veut que le pilote vole, peut pas dire non sinon il sait qu'il va se faire virer, alors il tente...
d'autre part il faut pas non plus que tu oublie que le real est une monaie tres faible -> retourner dans des pays ou la monaie est le dollard ou l'euro n'est pas evident par la suite.
enfin, de ce que j'ai lu sur le forum, l'afrique a l'air coton, donc si tu l'as fait tu devrais pas te sentir mal ici, mais dans le cas contraire, meme si tu doit t'en douter je prefere te le dire, oublie le coté "carnaval et fille a poil".
ici, c'est le royaume de l'insecurité. dans la rue tu croise des mec qui bouffent pas de la semaine. pour eux un européen, ou un americain du nord c'est un cheque en blanc (le kidnaping est en forte recrudescene). la vie humaine n'as aucune importance ici: on se fait tuer pour 5 réal, une casquette, un regard de travers... croit moi, tu va apprendre a te taire pour pas qu'on reconaisse ton accent.
bon, si tu veut d'autre info demande, je vais essayer de voir ce que je peut faire, mais comme je suis pas dans le milieu de l'aéro je te promet rien
@+
ps: tiens je te rajoute 2 sites le premier c'est celui de l'aviation civil bresilienne, le second c'est un site ou tu y trouvera peut-etre des infos interessante
www.dac.gov.br/
www.pilotocomercial.com.br/
pps: ici pratiquement personne parlent anglais. il faut que tu compte 3 mois pour commencer a bien comprendre et a te faire comprendre en partant de 0 (statistique sur divers etrangers, moi y compris)
<font size=-1>[ Ce Message a été édité par: Ray Ishido le 2006-06-06 19:32 ]</font>
<font size=-1>[ Ce message a été édité par: Ray Ishido le 2006-06-06 19:36 ]</font>
je vis actuellement au Brésil (Piracicaba, 140 bornes de São Paolo), et je prépare le ppl (faut bien commencer <IMG SRC="/phpBB/images/smiles/icon_wink.gif"> )
niveau boulot, c'est vrai que le prof nous a dit qu'il y avait du taf dans l'épandage, mais faut aussi voir les conditions: les fermiers du coins ce foutent éperduement de savoir si tu vas te cracher parcequ'a 40° ton avion n'as aucune portance. Eux ce qu'ils veulent c'est que tu vole et dans tout les cas ils considéreront qu'ils connaitront mieux l'aeronautique que toi, et conaitrons d'autre pilote qui feront ce que tu veut pas faire.
il y a eu pas mal de crash ici pour cette raison: le proprio de l'avion veut que le pilote vole, peut pas dire non sinon il sait qu'il va se faire virer, alors il tente...
d'autre part il faut pas non plus que tu oublie que le real est une monaie tres faible -> retourner dans des pays ou la monaie est le dollard ou l'euro n'est pas evident par la suite.
enfin, de ce que j'ai lu sur le forum, l'afrique a l'air coton, donc si tu l'as fait tu devrais pas te sentir mal ici, mais dans le cas contraire, meme si tu doit t'en douter je prefere te le dire, oublie le coté "carnaval et fille a poil".
ici, c'est le royaume de l'insecurité. dans la rue tu croise des mec qui bouffent pas de la semaine. pour eux un européen, ou un americain du nord c'est un cheque en blanc (le kidnaping est en forte recrudescene). la vie humaine n'as aucune importance ici: on se fait tuer pour 5 réal, une casquette, un regard de travers... croit moi, tu va apprendre a te taire pour pas qu'on reconaisse ton accent.
bon, si tu veut d'autre info demande, je vais essayer de voir ce que je peut faire, mais comme je suis pas dans le milieu de l'aéro je te promet rien
@+
ps: tiens je te rajoute 2 sites le premier c'est celui de l'aviation civil bresilienne, le second c'est un site ou tu y trouvera peut-etre des infos interessante
www.dac.gov.br/
www.pilotocomercial.com.br/
pps: ici pratiquement personne parlent anglais. il faut que tu compte 3 mois pour commencer a bien comprendre et a te faire comprendre en partant de 0 (statistique sur divers etrangers, moi y compris)
<font size=-1>[ Ce Message a été édité par: Ray Ishido le 2006-06-06 19:32 ]</font>
<font size=-1>[ Ce message a été édité par: Ray Ishido le 2006-06-06 19:36 ]</font>
Hello Ray!
Merci pour tes infos! il y a un paquet de bons points à méditer, ça mérite réflexion en effet,mais je ne vais pas me jeter tête baissée dans une galère, rassure-toi; récemment, dans une grande ville du Brésil, on a appris que plusieurs compatriotes se sont fait assassiner, probablement pour des affaires louches, mais bon comme tu le cites la vie humaine n'a pas trop de valeur là-bas c'est le problème de l'extrême richesse et de l'extrême pauvreté. Mais du même coup je pense à toi, comment te débrouilles-tu es-tu toi-même brésilien? en tous cas fais gaffe à toi, tous mes copains pilotes qui se sont tués l'ont été dans des pays chauds (Afrique), là où les perfo ne sont plus lisibles dans les AFM des machines; et crois-moi c'étaient pas des têtes brûlées, tous de bons pilotes passionnés, divorcés, fauchés, pugnaces des vrais doux-durs des potes; quand je passe sur leur tombe je fais toujours un tonneau "barriqué".
Bonne chance à toi.
Comanche
Merci pour tes infos! il y a un paquet de bons points à méditer, ça mérite réflexion en effet,mais je ne vais pas me jeter tête baissée dans une galère, rassure-toi; récemment, dans une grande ville du Brésil, on a appris que plusieurs compatriotes se sont fait assassiner, probablement pour des affaires louches, mais bon comme tu le cites la vie humaine n'a pas trop de valeur là-bas c'est le problème de l'extrême richesse et de l'extrême pauvreté. Mais du même coup je pense à toi, comment te débrouilles-tu es-tu toi-même brésilien? en tous cas fais gaffe à toi, tous mes copains pilotes qui se sont tués l'ont été dans des pays chauds (Afrique), là où les perfo ne sont plus lisibles dans les AFM des machines; et crois-moi c'étaient pas des têtes brûlées, tous de bons pilotes passionnés, divorcés, fauchés, pugnaces des vrais doux-durs des potes; quand je passe sur leur tombe je fais toujours un tonneau "barriqué".
Bonne chance à toi.
Comanche
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