marché des pilotes réel

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Modérateur : Big Brother

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diphilll93
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marché des pilotes réel

Message par diphilll93 »

bj à tous

Je suis en grande réfléxion par apport à une formation autodidacte comme pas mal de personnes ici je pense, mais je ne sais pas en ce moment il règne une conjoncture particulière...

On nous monte le cerveau avec des pénurie de pilotes mais sa recrute au compte goute voir pas, kérosène qui ne s"arrete pas de flamber pas mal de compagnies coulent, prevoient de clouer une partie leurs avions au sol, d'un autre coté des milliers de commande d'avion qui n'arrete pas, en faite tout est contradictoire ou va t'on!!!

quelles sont vos opignions à vous tous passionnés et pilotes


bon vols
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-Tomcat-
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Message par -Tomcat- »

On nous monte le cerveau avec des pénurie de pilotes mais sa recrute au compte goute voir pas
Ah bon ? Tes sources ?
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The M@d
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Message par The M@d »

Ben je me pose les memes questions que toi ! D'un coté des gens me disent que ca va recruter fort dans les prochaines année (on m'a meme dit que les compagnies aller payer les qt par manque de pilotes), mais quand que je survole l'actualité ou les offres d'emplois des compagnies... c'est un peu en contradiction.

++

Flo
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McCormick
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Message par McCormick »

Moi je ne me pose plus trop ce genre de questions...car si tu te pose ces questions la (qui sont en fait tout à fait légitimes) tu n'ira pas bien loin! j'ai une passion aveugle en l'aviation! Je vais voir au jour le jour! Et même si toutes les compagnies coulent, je vais quand même faire ce fichu training!

Moi je pense que quand on a une telle passion il faut aller au bout! Et puis comme disait Churchill; Il est dur d'échouer ; mais il est pire de n'avoir jamais tenté de réussir. Quelque soit la fichu conjoncture, je préfère arriver sur le marché dans deux ans sans job à la clé sans esperances que d'être dans mon jolie sofa à 40 ans et regretter comme un vieux con qui a loupé son rêve donc sa vie!!
Moi c'est simplement ce que je pense...Après c'est un choix purement perso, it's up to you...
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Chivas
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Message par Chivas »

Voilà ce que j'en pense, mais ça n'engage que moi.

Je suis plus ou moins la même situation que vous, j'envisage la voie autodidacte, avec les mêmes espérances ... et les mêmes craintes !

Je pense que le secteur du transport aérien va continuer sa croissance, y'a qu'à voir les carnets de commande des constructeurs remplis. Je ne vois pas le monde faire marche arrière et reprendre le transport de passagers en paquebot pour un transatlantique en 5 jours.

De plus, la génération issue du baby boom, maintenant connue sous le nom de papy boom, va doucement partir à la retraite et laisser de nombreuses places libres. Ces deux effets combinés me font entrevoir un avenir un peu plus clair que certains propos alarmistes.

L'autre ombre au paysage est la flambée du prix du brut... Là en revanche, on ne peut pas y faire grand chose sinon la subir. Par contre, je n'imagine pas que les magnats du pétrole laissent le cours monter sans arrêt. Le système s'auto régulera : ils ne peuvent pas se permettre de mettre en jeu leurs intérêts et seront obligés de revenir tôt ou tard à des cours plus raisonnables. C'est aussi l'avis de mon prof d'économie ayant travaillé dans le domaine de l'aéronautique pendant quelques années avec qui j'en parlais justement ce matin.

Espérons juste que les dégâts ne soient pas trop lourds au niveau des compagnies, même s'il est probable que certaines des moins solides financièrement mettent la clé sous la porte...

Source : moi ...
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gumpy
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Message par gumpy »

4 posts et je crois que vous avez bien cerné le problème.
même pour les gens comme moi qui sommes en compagnie depuis de nombreuses années ,je ressens ce sentiment un peu "contradictoire".
Les boites se développent ,reçoivent des avions ,les embauches se font et pourtant....
J'envisageais mon avenir plus sereinement il y a quelques années alors que les embauches ne se faisaient pas...du tout.

Contradictoire donc...je crois que tout vient du cout du pétrole ,il est évident que certaines compagnies ne résisteront pas et que des fusions faillites auront lieu...
Comme toujours il faut choisir le bon cheval ,sans trop savoir sur qui miser...
Pour finir sur une note optimiste moi non plus quand j'étais plus jeune je ne m'imaginais pas faire autre chose,et aujourd 'hui cela n' a pas changé et cela tombe bien car c'est mon métier depuis plus de 8 ans...
Le seul conseil que je peux donner c'est d'essayer de ne pas se surendetter ,moi j'avais fait mon ATPL seul ,les heures aux US ,le TT en aéro club etc...
Bref ,j'ai essayé et réussi de diminuer la facture ce qui permet de continuer à vivre tout en remboursant...au cas ou.
Pour info ,tous mes potes qui n'avaient pas réussi à trouver directement un emploi de pilote ,ont pu travailler au sol dans l'aéro,donc c'est toujours ça de pris en cas de coup dur...
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diphilll93
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Message par diphilll93 »

je suis d'accord avec vous tous, on est tous attirés par le meme reve

c'est très contradictoire, c le moins que l'on puisse dire, le pétrole flambe, mais quand je vois le nombre d'appareil commandés je me dis que les compagnies et les constructeurs on une idée dernière la tete, les commandes sont énormes , certaines compagnis n'investiraient pas des millions voir des millards, en se disant que dans quelques années elles n'auront pu de quoi faire voler leurs avions...

c'est sur qu'après les compagnies des emirats comme (emirates, quatar..) ont un avenir prometteur , elles n'ont pas le pb du pétrole c'est non négligable, il n'y a qu'a voir leur carnet de commande, et le besoin de 1500 pilotes jusqu'a 2015

après comme dit gumpy il faut essayé de s'endetter au minimum et penser à quitter la France, c'est le prix à payer aujourd'hui je pense, puis sur le marché la soit disante pénurie concerne plus le CDB que le FO , des FO c'est pas ça qui manque hélas!!
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-Tomcat-
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Message par -Tomcat- »

c'est sur qu'après les compagnies des emirats comme (emirates, quatar..) ont un avenir prometteur , elles n'ont pas le pb du pétrole c'est non négligable
Ah bon ? Elles ont des chèques cadeau Esso pour faire le plein à Los Angeles ? Et elles puisent le kéro directement dans le sol chez eux ? ;)
La différence est surtout au niveau de leur financement et de l'argent injecté dans les caisses (grâce au pétrole entre autres évidemment), mais je pense qu'au niveau exploitation elles ont le même problème de pétrole que tout le monde... et que si leur rentabilité est mise en cause par le coût du pétrole, alors leur avenir dépend du bon vouloir de celui qui investit à fonds perdus dedans. Pas forcément aussi rose que ça, bien que beaucoup moins vulnérable aux facteurs conjoncturels.
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surfinusa
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Message par surfinusa »

Un article qui date de 2004 et qui fout les jetons car assez visionnaire
on parle de nous dans le chapitre 2 . conséquences.
à l'époque le baril était à 43$....
je vous laisse vous faire une idée


" Tout le monde dit qu’il y a encore assez de réserves pour 40 ou 50 ans. Qu’en est-il en réalité ?

La réponse à cette question dépend en fait de la personne à laquelle on la pose. Pour de nombreux économistes, il n’y a pas vraiment de problème fondamental. Bien sûr, des prix élevés sont mauvais pour l’économie, mais ils permettront d’exploiter des gisements qui ne sont pas rentables pour l’instant et ils stimuleront la recherche dans des sources d’énergie alternative. Certains pensent même que les ressources sont virtuellement illimitées, et que la recherche et la loi du marché sont capables de faire croître les réserves plus rapidement que les dépenses. Ces économistes sont si nombreux qu’on leur a même donné un nom : on les appelle les "économistes de la Terre plate". Pour ces personnes, la loi du marché est une vraie loi, au même niveau que les lois de la physique, et elle est capable de résoudre à elle seule tous les problèmes que peut rencontrer la société. Ils pensent que l’énergie à la même valeur que les différentes matières premières, alors quelle est en fait la condition nécessaire à l’obtention d’autres ressources (y compris l’énergie elle même). Ils pensent que l’économie "crée des richesses", alors qu’elle ne fait que transformer les matières premières et que, sans énergie, il n’y a tout simplement plus d’économie.

Quand des économistes discourent à la télé et qu’entre deux sujets (le chômage, le prix des matières premières, etc), ils évoquent les difficultés que font peser sur l’économie les prix du pétrôle, ils ont tout faux. Le pétrole n’est pas un problème.

Le pétrole est LE problème.

Et puis... Il y a les autres. Il y a les géologues, bien sûr, mais également les techniciens qui exploitent les champs pétrolifères, les mains dans le cambouis. Ils ont une vision très différente de la vision rose bonbon que je viens de vous présenter.

1. Le Pic de Hubbert

Tout d’abord, soulignons que la prévision classique "il reste assez de pétrole pour tant d’années" est faite en supposant que la consommation reste constante. Malheureusement, c’est très loin d’être le cas. Ces dernières années, de nouveaux très gros consommateurs (la chine et l’inde pour l’essentiel) sont apparus sur le marché et consomment autant qu’ils le peuvent. Ceci étant dit, poursuivons.

Comme toutes les ressources finies, la production de pétrole a commencé et finira à zéro. Entre ces deux extrêmes, la production passe nécessairement par un maximum. On appelle ce maximum le "pic de Hubbert", du nom du géologue qui l’a calculé le premier. Il se produit approximativement quand la moitié du pétrole disponible a été extraite, et tout laisse à penser que ce pic est imminent.

En 1956, le géologue King Hubbert a prédit que la production de pétrole aux USA atteindrait son maximum aux alentours de 1970 avant de commencer à décroître. Evidemment, tout le monde l’a ridiculisé. Et pourtant, il avait raison et, depuis 1971, la production de brut aux USA ne cesse de baisser. Bien sûr, ce phénomène n’est pas propre à ce pays mais commun à toutes les régions productrices. Seule la date diffère. A l’heure actuelle, la plupart des pays ont atteint ou dépassé leur pic de production. Les seuls pays ne l’ayant pas encore atteint sont au moyen-orient.

Maintenant il est évident que, si l’on considère la production mondiale dans son ensemble, le même phénomène doit se produire. Selon le site de l’ASPO, la date la plus probable est 2008... C’est plutôt proche, non ?

A ce point de notre raisonnement, quelques remarques s’imposent :

- Le gouvernement Américain actuel rassemble beaucoup de membres de l’industrie pétrolière. Il est très probable que leur invasion de l’Irak ait été planifiée en prévision du "peak oil".

- Pour extraire du pétrole, du charbon ou des sables bitumineux, on a besoin d’énergie (pompes, etc), et donc de pétrole. En d’autres termes, il arrive un moment où l’extraction n’est plus rentable, et ceci quel que soit le prix du marché. S’il faut brûler un baril pour en récupérer un, on ne le fera pas, même à 10 000 $ le baril. C’est un concept que les économistes de le Terre plate ont beaucoup de mal à comprendre... De nombreuses réserves d’hydrocarbures fossiles sont donc "hors de portée" et ne seront jamais utilisées sauf, peut être, comme source de matières premières. (...)

2. Les conséquences

Quelles seront les conséquences ? Immenses. Une fois le pic atteint, la production ne peut que chuter, ce qui signifie une explosion des prix. Actuellement, on a une crise pétrolière si la production est inférieure même d’un demi pour cent à la demande, mais cette crise sera bien plus sévère ! Bien sûr, il restera encore du pétrole pour quelques années, mais il sera cher. Très cher. Et les prix ne feront que monter...

Plus concrètement, l’explosion des prix du brut signifie, entre autre joyeusetés :

- La fin de la globalisation

Plus personne n’ira faire fabriquer des T-shirts à 10 centimes la douzaine à l’autre bout du monde si le prix du pétrole atteint des sommets. Evidemment, ce n’est pas forcément une mauvaise chose, car ces emplois pourraient retourner chez nous. Toutefois, cela signifie également un bouleversement immense de l’économie qui aura le plus grand mal à s’adapter. Cela signifie aussi que nombre de produits redeviendront, comme autrefois, des produits de luxe (par exemple, les bananes et le cacao pour les européens).

La fin de l’industrie aéronautique


Cette industrie est extrêmement sensible au prix du pétrole. Dans un premier temps ils pourront survivre en augmentant leurs tarifs mais, passé un certain niveau, l’inévitable envolée du brut signera leur perte. Au tout début le l’aviation, le passage d’un avion poussait les foules, éberluées, à interrompre leurs occupations et à pousser des cris de joie tandis qu’ils désignaient de leur doigt l’appareil à leurs voisins. Ils se pourrait bien que, dans un futur proche, un phénomène similaire se produise à nouveau.

Regarde ! Ca alors, un avion ! Ca doit bien faire dix ans que j’en ai pas vu un !

- La fin du tourisme international

Si vous voulez un jour faire le tour du monde, il vaut peut être mieux partir maintenant. Par ailleurs, faut-il vraiment que je vous rappelle que l’industrie touristique est une des premières industries mondiales et une source importante de devises ?

- D’immenses bouleversements dans notre mode de vie

Certains aspects de notre mode de vie devont être révisés entièrement. Un exemple parmi d’autres est celui des grandes mégalopoles qui ont été bâties après la découverte du pétrole. Elles ont été conçues en intégrant l’automobile depuis le début et deviendront en grande partie inhabitables.

- La fin de la croissance

La croissance, ce n’est pas uniquement plus de biens produits, c’est également plus de matières premières et plus d’énergie consommées. Une diminution de la production globale de pétrole n’a qu’une seule issue : la décroissance, que cela nous plaise ou pas.

- Un crash boursier global

La bourse dépend entièrement de la croissance et les investisseurs viennent pour gagner de l’argent, pas pour en perdre. Peu de temps après le crash, la bourse fermera, "provisoirement" bien sûr, juste le temps que le marché se rétablisse. Il ne se rétablira pas.

- Un crash du dollar

C’est un point presque anecdotique par rapport à la situation qui affectera toute la planète (même si cet évènement pourrait bien être le premier à se manifester, voire même le déclencheur) mais il mérite d’être souligné. Pour résumer, les USA ont réussi depuis la dernière guerre mondiale à imposer le Dollar comme monnaie d’échange pour le pétrole. En conséquence, tous les pays souhaitant en importer doivent emprunter des Dollars, soutenant ainsi de façon artificielle cette devise. Dans la pratique, cela signifie que les USA peuvent ainsi se permettre un déficit commercial considérable sans conséquence immédiate. En contrepartie, si ce système s’arrête, ils seront les tous premiers à en souffrir.

- Et évidemment, un chômage explosif, des émeutes, etc, etc.

Enfin, ce n’est pas tout. La fameuse "révolution verte" a été rendue possible par le pétrole. Le pétrole sert à fabriquer les engrais et les insecticides indispensables à l’agriculture moderne. Sans lui, les rendements s’effondrent. Conclusion : la population actuelle (plus de 6 milliards) ne pourra plus être nourrie en entier. Il est fort possible que plusieurs milliards d’humains meurent de faim dans un futur proche... (...)

Si vous voulez un aperçu de ce qui risque de nous arriver, vous n’avez qu’à regarder la situation en Corée du nord pour voir ce qui se passe quand il n’y a plus d’engrais ni d’essence pour les machines agricoles. Heureusement, tout n’est pas encore perdu puisque un peu d’aide humanitaire parvient encore à ce pays.

Grâce au pétrole.

3. En conclusion

Sachant :

- Que les derniers champs géants de pétrole ont été découverts dans les années 1960

- Que les champs géants d’Arabie Saoudite sont vieux de 60 ans, et devraient bientôt commencer à décliner

- Que les réserves des pays membres de l’OPEC ont été artificiellement gonflées dans les années 1980 suite à la "guerre des quotas" qui favorisait les pays possédant les plus grandes réserves, et que les réserves véritables sont donc inférieures à celles officiellement annoncées

- Qu’il faut trouver le pétrole avant de le consommer et que, depuis 1980, la consommation dépasse les réserves découvertes (nous dépensons actuellement quatre barils de pétrole pour chaque baril découvert)

- Que la fusion nucléaire ne sera pas maîtrisée avant une cinquantaine d’années au moins et que la fameuse "fusion froide" reste très hypothétique

- Que le gaz naturel commence déjà à manquer en Amérique du nord

- Que la plupart des énergies alternatives sont, en partie, rendues viables grâce à l’existence d’un pétrole bon marché (par exemple, il faut beaucoup d’énergie pour extraire le charbon et acheminer le minerai)

Je pense qu’il est temps de s’inquiéter sérieusement. Après tout, la crise de 1929 et les deux derniers chocs pétroliers n’étaient pas des évènements particulièrement joyeux. Il y a naturellement quelques optimistes qui prétendent que la situation est totalement différente, et que nous n’avons rien à craindre avant une quinzaine d’années supplémentaires (ce qui nous amène aux alentours de 2023). Je ne sais pas ce que vous en pensez mais, si la seule différence entre les pessimistes (ou plutôt les réalistes) et les optimistes est une misérable quinzaine d’années, c’est plutôt inquiétant.

Au risque de vous surprendre, le pic de Hubbert a déjà eu des conséquences. Le pic global est en train de se manifester, et les pics locaux qu’ont connus les pays producteurs ont eu au moins deux conséquences très intéressantes :

- Les USA ont connu leur pic de production en 1970. A peine trois ans plus tard, en 1973, les pays de l’OPEC se sentaient suffisament en position de force pour relever leurs tarifs, conduisant ainsi au premier choc pétrolier. Bien sûr, cette crise était politique. Néanmoins, elle ne se serait jamais produite si la géologie n’avait pas déjà limité la production des USA. De ce point de vue, cette crise était une répétition de ce qui nous attend. (La production hors du moyen-orient s’épuise plus vite, de sorte que, dans le futur, la production se concentrera de plus en plus dans cette région)

- L’ancienne URSS a connu son pic de production en 1987. Quatre ans plus tard, elle s’effondrait complètement. Bien sûr, on peut toujours dire que le communisme était inadapté et a fini par capituler devant le capitalisme triomphant. C’est peut être le cas, mais ce système a quand même tenu soixante-dix ans avant de s’en apercevoir.

Une dernière remarque pour finir. Les biocarburants ne sont pas non plus la panacée. Ces plantes ont aussi besoin d’engrais et de pesticides, et il faut donc du pétrole pour avoir un rendement suffisant. En outre, si l’on voulait faire rouler toutes les voitures au carburant vert, il faudrait une surface cultivable supérieure à celle dévolue actuellement aux cultures agricoles !
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-Tomcat-
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Message par -Tomcat- »

Mouais, faut pas non plus tomber dans le catastrophisme. Le raisonnement ne prend pas en compte l'exploitation PROGRESSIVE de plus en plus de champs de pétrole rendus rentables et la diminution PROGRESSIVE des activités consommatrices de pétrole avec l'augmentation de son coût. Effectivement à terme l'extraction consommerait peut-être un baril par baril extrait, mais là c'est tout au bout du pic de la consommation mondiale et avant d'y arriver, la consommation de pétrole aura nécessairement diminuée exponentiellement de par la perte de rentabilité des activités humaines utilisant le pétrole (exemple concret et actuel : les pêcheurs. La pêche artisanale n'est plus rentable avec un baril à 130$. C'est un fait. La reconversion s'impose, au lieu de cramer du pétrole pour zéro productivité, y'a plein d'autres trucs sympa à faire sur terre), de gré ou de force, au profit d'autres énergies. Donc perso je reste parfaitement d'accord avec la vision des économistes expliquée au début de l'article... et concernant l'aérien on peut anticiper une diminution progressive, au fil de l'augmentation du prix du billet, mais sûrement pas une disparition. Suffit de voir le boom de l'aviation d'affaires pour comprendre qu'un réseau aérien mondial, à une échelle modeste, reste rentable grâce à une clientèle haut de gamme prête à assumer un baril à des niveaux bien supérieurs à aujourd'hui.
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Adrioun
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Message par Adrioun »

mais vous ne semblez pas mentionner les solutions technologiques qui remplaceront a terme les bons vieux moteurs que nous connaissont? Les voitures qui tournent a l'hydrogene ca existe deja. A quand les avions ? Certes ca reste excessivement cher, mais c'est comme tout systeme avant qu'il ne se démocatrise ( et il le fera si le petrole continue de grimper ainsi, et egalement le jour ou nous serons a court de petrole)

non?
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Message par -Tomcat- »

Si, c'est dans la théorie de la loi du marché. Cela dit les avions qui tournent à l'hydrogène c'est sans doute pas pour demain... mais en tout cas quand les voitures pourront tourner à l'hydrogène ça réduira déjà pas mal la part de pétrole qui leur est consacrée... donc les cours pour les autres.
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The M@d
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Message par The M@d »

C'est vrai que actuelement on voit les constructeurs travailler pas mal sur des solutions pour diminuer la consomation de pétrole, ou meme la faire disparaitre, on peut donc penser que d'ici quelque année une part important du parc voiture consomera beaucoup moins de pétrole que maintenant...... Mais je me demande si de l'autre coté de la balance cela ne reviendra pas au meme avec toutes les nouvelles voitures mise en circulation dans les pays comme la Chine...

++

Flo
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Barney
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Message par Barney »

Je suis en fin de 2ème année d'ingénieur sur 5 prévues et je vous jure bien que je ne me lancerai JAMAIS dans une formation et puis carrière de pilote avant d'être diplômé. Du mm type que je ne demanderai pas d'argent à mes parents pour payer ma formation, je ne risquerai jamais que de l'argent qui existe et est disponible.

Le baril de brut a passé la barre mythique des 100 dollars en janvier, et maintenant, des 135. Qd ya plus pétrole, ya plus ! Mm si on veut bien payer très cher.

Et vu que le pétrole a le ratio concentration d'énergie/prix le plus bas qui puisse exister pour le moment... on n'est pas sortis de l'auberge
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captain_747
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Message par captain_747 »

The M@d a écrit :... (on m'a meme dit que les compagnies aller payer les qt par manque de pilotes),...

Flo

Mauvaise façon de penser ! Pense plutôt que les compagnies vont payer les QT comme il se doit :diable:

Dans 10 ans, tu en viendras à dire : "j'ai même entendu dire que les compagnies allaient nous payer pendant les trois premières années..."
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The M@d
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Message par The M@d »

Oui je suis d'accord avec toi sur ca captain...

Au fait une ptite avancé interessante :) : http://www.aerocontact.com/news/ac_news ... p?ID=06944
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surfinusa
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Message par surfinusa »

désolé de vous décevoir mais on ne fera pas décoller un A380 avec ça.....tout juste bon pour se faire un petit café au FL
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coffincorner
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Message par coffincorner »

Lors de la derniere conference IATA a Istamboul il a été dit que l'economie mondiale et le baril de petrol atteind vont avoir de graves consequences sur le transport aerien, meme pires que apres le 11S. Encore une qui vient de faire faillite, Silverjet.
Les compagnies charters loisirs ainsi que les low cost vont souffrir, easyJet en baisse de 5.15%, Vueling 5.5%.
Le seteur devrait perdre 3 800 000 000 dollars selon IATA.

Le turoprop redevient un MUST, avec ATR qui ne cesse de vendre/fabriquer des nouveaux avions, ils sont meme entrain d'etudier un model different de l'ATR72, plus gros, plus grand, et surtout turboprop.
Air Berlin remplace ses fokker100 par des Dash 8...
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petraki
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Message par petraki »

ouais enfin coffin corner ce qui a vraiement été dit, si l'on croit l'article de flightglobal c'est

Most believe the old adage of the strong getting stronger and the weak growing weaker will apply. “It’s fairly straightforward. The three main flags [Air France-KLM, British Airways and Lufthansa] and the two main low-cost carriers [easyJet and Ryanair] will come out of this crisis stronger,” says Lobbenberg. And while the crisis broadly accelerates the process of global airline consolidation, “for the strong carriers it’s going to be a tempting opportunity to sit on their hands and let the weak carriers fail”, he believes, rather than open their cheque books.

Ce qui n'est pas tout à fait pareil
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coffincorner
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Message par coffincorner »

L'avenir nous le dira, mais depuis 1995 les frais de compagnies en petrole sont passes du simple au quadruple aujourd'hui.
easyJet et Ryanair sont tres menacés aussi, aucne exception ni aucun bouclier, on est tous dans la meme galere (on recoit des mails en interne pour nous informer qu'il va falloir se serrer de plus en plus la ceinture).
L'immobilier est en chutte libre les vente de voiture ont chutes de 30% le mois dernier, les gens se permettent moins de luxe et ne vont depenser que le minimum. Un avion easyJet ou Ryanair s'il est rempli a 75% il est pas rentable.
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