Aeronet

Bonjour,

Alors bien évidement je n'envisage pas de m'acheter un jet pour des raisons évidentes que vous connaissez, mais cela ne m'empêche pas de me poser cette question qui me taraude depuis pas mal de temps.

Quand j'entend qu'un voyage de françois hollande d'une demi heure en falcon a coûté 30 000€, ou quand j'entends des trucs du genre "tel ministres a voyager en avion privé" et cela a couté "150 000€ au contribuable ", je me demande pourquoi c'est si chere l'affretement d'un avion privé ? outre le salaire de l'equipage, n'a-t-on pas besoin de payer "que" du carburant ?

J'en viens donc à mes question :

Hors salaire équipage, combien peut coûter un vol en boeing Business Jet 757 ou 737 (Boeing privé) ou en gulfstream G550, pour une personne qui a déja fait l'acquisition de cet appareil et donc n'a "que" le kerozène a payer ? Disons que la distance parcourue sera de 6 000km.

En fait, quel est le cout de l’affrètement par litre de kerozene ?

ça m'etonne que des gens, même très riche, acceptent de dépenser entre 40 000 et 100 000€ de frais pour 7h de vol alors qu'ils ont fait le plus important, acheter l'avion.

Et, hors kerozene etc. Quels sont les frais d'entretien par mois ou par an, d'un avion comme le boeing 757 de donald trump ?

Incluant entre autre : entretien technique, nettoyage, peintures, parking/hangar et service de l'aeroport comme le push-back, le décollage et atterissage ainsi que les prestations de la tour de contrôle ?

le voici :

http://www.youtube.com/watch?v=cehdseBT ... jpg?9d7bd4


Merci . J'arrive pas avoir des infos dessus .

sans hésiter, je te donne la réponse :

>>> http://forum.aeronet-fr.org/viewtopic.p ... 730#372730

Tiens justement je me posais une question un peu dans le même genre récemment, parce qu'on a dû organiser un rapatriement médical d'urgence pour un proche depuis le sud de l’Italie. On a dû passer par un affrètement d’avion sanitaire (avec autorisation ARS et tout le tralala), et j’ai été surpris à quel point les coûts varient selon les prestataires, mais surtout les appareils utilisés et les options à bord (équipage médical, matériel, etc). Rien à voir avec du jet privé luxe à la Trump, mais même pour du VSL aérien, les tarifs montent vite.

En discutant avec le commandant à l’arrivée, il expliquait que même hors kéro, la simple mise en vol de l'appareil coûte très cher à cause des redevances aéroportuaires, des frais de handling, du stationnement et surtout de la maintenance préventive ultra régulière exigée sur ce type d’appareil, même quand il ne vole pas.

Le coût d'achat est bien entendu répercuté sur le prix de l'heure de vol. Ca s'appelle l'amortissement, ou coûts financiers, et ça fait partie des coûts fixes, ainsi que le hangar, l'inspection de navigabilité, l'assurance, et en partie les coûts d'équipage qui doivent être payés que l'avion vole ou pas.

Il y a aussi des coûts de structure. Une personne ou un service qui prend les réservations, qui organise un taxi, un hôtel au départ ou à l'arrivée, qui entretient la documentation de l'exploitant, le responsable de la sécurité des vols, le responsable de la conformité, celui qui rédige les procédures d'exploitation, le manex, les bureaux avec ses équipements.

Il y a des coûts variables. Il faut que l'avion soit repositionné pour récupérer les passagers car il ne se trouve pas nécessairement sur l'aérodrome de départ. Il y a les repas, les boissons... Les redevances aéronautiques, aéroportuaires, les taxes en route qui dépendent de la masse max et de la distance parcourue. Bien entendu l'entretien, les provisions pour remplacement des moteurs, le carburant (qui ne représente qu'un petite partie du total).