Quand tout se passe bien en voltige, on peut croire que c'est "impressionnant", mais ca reste du prévu. En je ne sais pas combien de milliers de vrilles que j'ai en voltige, je n'ai jamais eu "peur", car même si on est décroché, on sort quand on veut (alors oui, des fois on se loupe d'un demi tour, mais rien qui fasse peur).Dubble a écrit : ↑17 déc. 2023, 15:59 Ah bon ? Il faut vraiment qu'on m'explique ce que c'est l'UPRT.
Qui peut le plus peut le moins. Sortir d'une situation nez haut ou d'un virage engagé, c'est de la gnognotte quand on maitrise le répérage dans la totalité des 4Pi stéradians (ce qui veut dire, la totalité des directions possibles du nez dans l'espace).
Quand on maitrise la voltige, on maitrise aussi les notions d'incidence, de décrochage, décrochage dynamique, dissymétrique..
Même le vol dos a son utilité, amener à réfléchir sur les inversions de commande, faire découvrir des sensations anormales (qui peuvent survenir en cas d'Upset réel)
Un bon instructeur voltige va de plus faire travailler son élève sur des upsets de voltige, qui sont bien pires que les upset de vol à plat (exemple : décrochage en trajectoire verticale descendante lors d'une boucle, vrille à plat, vrille dos, involontaires).
La seule grosse différence, à mon sens, c'est la recherche de précision en voltige qui n'existe pas en UPRT.
Mais je serais curieux d'avoir ton explication
Ce que je veut dire, c'est que le voltigeur qui n'est pas instructeur, il planifie une figure (ou un programme), et il le réalise. Des fois c'est pas très joli, mais très très très rarement il va rater une figure à se faire "peur".
Du coup, si quelques chose devient "imprévu", bien sur qu'un voltigeur aura surement plus d'aisance qu'un non voltigeur, mais de la à dire qu'il saura s'en sortir...
En instruction voltige, déjà il nous arrive des petits truc en plus car l'élève, surtout au début, peut mal réaliser la figure et la faut récupérer. Les cas les plus habituels c'est le décrochage quand on est vertical descendant, j'ai eu des début de vrille à plat en renversement, des virages engagés dos, ...
Je n'ai jamais fait de stage UPRT, mais j'imagine qu'une fois les positions montrés, il y a un peu de surprise pour l'élève.
Enfin, je ne suis pas pilote de ligne, mais pour moi récupérer un avion décroche quasi à son FL max, de nuit, en IMC ca n'a rien à voir avec un décrochage de jour à 4000 ft en avion léger (et si en plus on mets une logique qui inhibe l'avertisseur de décro sous une certaine vitesse, ...).
Bref, est-ce que ces stages UPRT sont réellement utile au pilote, qui 10 ou 40 ans après n'a pas refait d'avion léger et autre ? ...
Quand je fais des stage de mise en garde, ce que je dis surtout c'est : regardez la vrille pour ne jamais vous y mettre, si vous vous y mettez, qu'est-ce que vous vous souviendrez 10 ans plus tard...
