Il faut réapprendre à voler... Il faut développer des stratégies pour échapper au givre s'il se manifeste. Il faut s'équiper pour éviter les plus fortes zones de nébulosité qui sont aussi les plus turbulentes. Il faut apprendre à utiliser les produits météo (ce qui n'est pas nécessairement le cas en instruction). Il faut apprendre à anticiper.doulou1 a écrit : ↑07 août 2023, 18:55 En IFR, je suis sur un trait, c'est souvent confortable en effet au dessus de la couche mais à l'inverse se retrouver en IMC, coincé en hiver en altitude par le givrage, ou bien en été dans dans des cumulus bien congestifs n'est pas forcement très confortable. Et les approches sur de nouveaux terrains (et tous sont nouveaux au début, c'est aussi l'objectif) reste du travail. Bref, cela reste un autre monde en avion léger que le VFR, même si largement facilité quand même par le pilote auto et les procédures GPS. Je dirais sans doute autrement après qques centaines d'heures !
Si on se retrouve "bloqué" en VMC "au dessus du givre" on a loupé un épisode. Quand on prépare son vol avec un avion non-dégivré on s'assure que la 0°C isotherme est suffisamment élevée pour que l'on puisse descendre rapidement en dessous, quitte à se prendre un peu de givre dans la descente qui disparaîtra une fois qu'on aura regagné des températures positives, et continuer sa route en dehors du givre.
De toute manière, même un avion dégivré ne tiendra pas très longtemps en conditions givrantes, car il y a plein d'endroits non-protégés. Le dégivrage est pour sortir de la zone givrante, soit latéralement, mais plus probablement en montant ou descendant, et pas nécessairement pour retrouver des températures positives.
Il faut aussi développer des stratégies pour que ATC ne te force pas à rester dans des conditions givrantes pendant une période étendue, par exemple sur les arrivées parisiennes. Personnellement j'évite les arrivées telles que TRO1T comme la peste s'il y a un risque de givre entre 3000 et 7000. Sur PEXIR1T je sais que je vais pouvoir faire une descente continue quasiment jusqu'à la piste si je me débrouille bien, et donc rester le moins longtemps possible aux altitudes potentiellement givrantes.
Et ça ce sont des choses que tu dois apprendre tout seul.
Faire une approche pour la première fois est intimidant au début, mais avec de la pratique ça devient bien plus facile. Il faut surtout de la méthode. Là le simulateur est un super outil pour s'entraîner, ne serait-ce qu'un FS2020