La première habitude professionnelle à prendre est de comprendre les hypothèses des calculs utilisés, comprendre le sens des règles existantes, quitte à se rendre compte qu'elles sont inutiles pour l'objectif initial ce jour là (mais quand même à respecter pour un tas de raisons autres, l'habitude, l'entrainement, le règlementaire, etc..), ou au contraire à se rendre compte qu'elles sont insuffisantes ce jour là, et qu'il faut prendre des règles plus restrictives que ce qui est demandé par la réglementation et l'exploitant.
Il y a des aérodromes où on ne peut pas se permettre de prendre les hypothèses conservatoires "habituelles", sous peine de ne pas pouvoir se poser, alors que c'était faisable. Comment se poser en ULM sur une piste ULM de 270m si on prend des perfos qui visent 300m après l'entrée de piste ?
Après, il faut bien sûr corréler les hypothèses à son niveau de compétence, et d'entrainement.
Je ne suis pas sûr qu'au niveau PPL (sauf peut-être pour les pilotes basés sur des terrains tendus), l'accent soit mis sur la maitrise de la distance de touché.
Savez-vous comment est calculé la distance d'un seuil décalé (ou comment est déterminée son absence) ?
J'ai trouvé ça, schéma page 208, je ne suis pas sûr que ça soit applicable à un terrain VFR cela dit.
https://www.sia.aviation-civile.gouv.fr ... _10_01.pdf
Plus près de l'Espagne, je contacterais certains clubs de Muret, Gaillac, Pamiers.. Des terrains dans des zones pas trop urbanisées, et où l'accueil local peut être excellent. Pamiers, comme les autres terrains qui ont une activité para, aura forcément du jet A1. Pamiers a même des chambres au club de para, il y a peut-être moyen de les louer, ou d'accéder à leurs douches, moyennant une modique somme, ou même pas ? Les appeler. S'il y a une activité para il y a aussi un camion-restaurant sur place.