voila un article publié par la SNPL (Syndicat National des Pilotes de lignes) disponible sur ce lien : http://www.snpl.com/annexes/filieres_aeronautiques/
Vous verrez que la filière autodidacte tant promu par vous tous n'est que leurre quasiment car il y a entre 50 et 75% des pilotes formés par ces filières qui ne trouvent pas de travail après...
Il faut donc, hélas, le claironner haut et fort :
tous les PP IFR ne se valent pas, bien qu'ils aient la même licence,
plus de la moitié des pilotes, qui se sont endettés de l'ordre de 300 à 800 KF, l'ont probablement fait en pure perte !
Oui, c'est dur, et en disant cela on imagine l'immense découragement que cela peut susciter et la réprobation offusquée que nous allons déclencher chez les formateurs. Mais il faudra bien que nous nous décidions à mettre enfin un terme à cette supercherie, à ce scandale. Car il s'agit bien de cela. Le métier de pilote de ligne fait rêver des milliers de jeunes. Des dizaines d'écoles les invitent à se lancer dans une belle carrière qui les conduira, à piloter un jour les plus beaux jets, dans de grandes compagnies. Regardez donc les publicités dans votre magazine aéronautique préféré !Alors, forcément des centaines de passionnés y croient (300 à 500 pilotes par an depuis10 ans !)
Seulement, aucune école ne garantit un emploi à la sortie. Même celles pourtant "affiliées" ou filiales d'une compagnie aérienne. Insidieusement elles n'hésitent pas à citer à leurs "clients" le nombre (ou les noms) de ceux issus de leur école, qui ont trouvé un emploi.Personne ne dresse par contre la liste, hélas longue, de ceux qui n'ont toujours pas trouvé un emploi.
La raison de tout ce gâchis ?
Les écoles forment, depuis début 90, beaucoup plus de pilotes que le marché n'en absorbe (parce que cela rapporte beaucoup d'argent).
Les compagnies structurées ne se contentent plus (ou pas) d'embaucher de simples pilotes au seul vu d'une licence PP IFR (même accompagnée d'une FPC ou d'une FTE) mais recherchent des personnes dont le statut dans l'entreprise se rapproche davantage de celui d'un cadre (parfois de haut niveau, compte tenu des salaires) que de celui d'un ouvrier. Beaucoup de candidats-pilotes ont été conduits à croire que la motivation est la seule qualité nécessaire et suffisante pour parvenir à exercer ce métier.C'est hélas oublier qu'un avion est un outil de production très coûteux, de plus en plus sophistiqué, transportant des clients de plus en plus difficile à fidéliser.Les entreprises sérieuses ne confient donc pas leurs avions à de simples exécutants - même bons pilotes - d'autant que l'équipage de base se réduit maintenant généralement à deux pilotes (ce qui ne permet plus d'erreur dans le choix de l'un des membres de l'équipage).
L'amélioration de la sécurité des vols passe, par ailleurs, de plus en plus par la prise en compte des "facteurs humains". Une bonne gestion des ressources humaines et des systèmes dans les postes de pilotage nécessite de la part des pilotes autant de qualités "humaines" (comportementales, intellectuelles) que de qualités "techniques" (gestuelles, manuelles, connaissances).
La motivation ne suffit pas ! Il faut le dire.
Une solution
La solution idéale passe probablement par une présélection par le ou les futur(s) employeur(s) avant que les candidats "autodidactes" ne se lancent dans le financement d'une formation de pilote. Peut-être faudra-t-il lancer un appel collectif aux compagnies pour mettre en place un tel processus. A défaut, les candidats-pilotes doivent être prêts à investir à perte avec une probabilité de retour sur investissement (d'embauche ultérieure) inférieure à 50 %, (voire 25 %).
Vous n'êtes pas encore convaincus ?
Sachez alors qu'Air France reçoit chaque semaine environ 10 nouveaux dossiers de candidature et que les premières sélections externes organisées depuis septembre n'ont jusqu'à présent permis de ne retenir que 20 % des candidats, sans ou avec peu d'expérience (- de 1000 HDV) ayant acquis leur PP IFR tardivement (après 25 à 28 ans).
Soit 80 % d'échecs dans cette "catégorie" ! D'autre part, à moyen terme, les besoins planchers de recrutement à Air France seront vraisemblablement couverts par les formations ab-initio (EPL et pilotes cadets).
Enfin, le dispositif d'accès à l'emploi qui devrait être mis en place prochainement par les compagnies (FNAM) et l'administration (DGAC, ministères, ANPE...) devrait concerner 600 pilotes ayant obtenu leurs licences avant le 1er janvier 97.
Ils devraient donc normalement pourvoir l'ensemble des besoins de ces compagnies à court et à moyen terme.Pour le moyen/long terme, la FNAM travaille à la mise en place d'un dispositif de formation en alternance (filière contrat d'apprentissage).
Il est donc urgent pour tout candidat pilote de ne rien faire en matière d'auto-formation et de ne pas s'investir dans les formations coûteuses
A bon entendeur....
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