Dois-je reprendre mon PPL ?

[IbraBell]

Je ne sais pas les critères des compagnies? mais apparemment ils préfèrent des élèves bien standardisés: ATPL intégré avec licence MPL, qu'ils vont former eux même à leurs façon avec le même cursus et les même standards: ils font PA ON tout le temps et finissent en "firm landing" avec la même performance atterissage

Si les compagnies préfèrent un MPL intégré qui n'a jamais voler CdB tout seul (même ces solos étudiant étaient supervisés), qui est incapable de voler sur un DR400 du club...je m'étonnerai qu'ils préfèrent des pilotes avec expériences variées? ou planneur? (*)

Pour ce qui est des pilotes privés en vol de loisirs, le pilote est bien responsable de sa sécurité et sa formation, je pense c'est utile d'avoir une expérience variée:

- Quand on est comfortable avec 15kts +rafles en ULM de 500kg, on fait facilement 35kts + rafles en Avion piston de 1T

- Quand on a l'habitude de voler sans moteur on s'étonne moins quand on perds un, on sait comment prendre une crête ou montagne avec le vent, on a l'habitude de la turbulence...

- Quand on a l'habitude de voler VFR on trouve que c'est facile de voler IFR sans ATC sur des terrains non contrôlées

(*) j'exclue des pilotes de liners qui gardent un peu de main en aviation générale ou comme Sully qui débutent avec 1500hdv CdB et plein d'expérience militaire, planneur

[tekzone]

Je ne sais pas les critères des compagnies? mais apparemment ils préfèrent des élèves bien standardisés: ATPL intégré avec licence MPL, qu'ils vont former eux même à leurs façon avec le même cursus et les même standards: ils font PA ON tout le temps et finissent en "firm landing" avec la même performance atterissage

Si les compagnies préfèrent un MPL intégré qui n'a jamais voler CdB tout seul (même ces solos étudiant étaient supervisés), qui est incapable de voler sur un DR400 du club...je m'étonnerai qu'ils préfèrent des pilotes avec expériences variées? ou planneur? (*)

Les MPL font du solo. C'est même obligatoire. Solo supervisé c'est supervisé du sol comme dans un PPL classique de ce point de vue.

T'es instructeur ? T'as eu des MPL en SEP ? Parcque j'en ai vu passer et ils n'avaient aucun soucis à obtenir rapidement une SEP. Après, c'est sûr que c'est plus simple de dire du mal de choses qu'on ne connait pas

Si tu ne connais pas les critères des compagnies, il serait plutôt souhaitable d'éviter de proférer des bêtises pareilles. Une fois en compagnie, les exigences sont les mêmes MPL ou pas. Si tu penses qu'en compagnie on fait que du AP ON et des appontages, je t'invite à te renseigner sur ce métier que tu ne sembles pas bien connaitre.

Ayant posé la question à des instructeurs en compagnie, ils sont très satisfaits du niveau des MPL. C'est sûr que c'est moins rigolo que de dire du mal sur un forum mais bon, chacun ses loisirs.

[IbraBell]

On est bien d'accord qu'un MPL ("zero-to-hero") est un profile mieux adapté pour les besoins des compagnies en Europe, les instructeurs seront hyper satisfaient de ces pilotes, mais ces pilotes sont loin d'un ATPL modulaire avec 1500hdv en avion et surtout avec un mix militaire, planneur, parachute, monomoteur, affaire, instructeur, ulm, cargo...je pense c'est un autre profile de pilotes de ligne

Comme j'ai dit je ne connais pas les critères des compagnies mais malheureusement, on est loin des US avec "1500hdv avant le siège ATP": ce qui force les pilotes professionnels à avoir une expérience aviation plus riche qu'un "formation intégrée"

Je ne sais pas les critères des compagnies? mais apparemment ils préfèrent des élèves bien standardisés...

Tu as eu des MPL qui viennent pour avoir un PPL + SEP, évidemment, ils ont plus d'expérience "aviation loisir" que les autres MPL "100% boulot"

[JAimeLesAvions]

Certes, le planeur peut être un peu moins coûteux que l'ULM, mais il ne permet pas d'acquérir une expérience d'apprentissage similaire à celle de l'avion ni de validé sa partie théorique.

En ULM on est sur une machine très légère, sur motorisée (pour la plupart d'entre eux).
Le planeur a beaucoup plus d'inertie, ça demande une anticipation permanente. Il faut réviser son projet d’action à chaque instant en fonction de ce qui se passe par rapport à ce qu'on avait prévu, planifier la prochaine pompe et la prochaine heure de vol en même temps. Ce qui compte en aviation c'est la conscience de la situation, et le planeur est à mon avis la meilleure école.
L'ULM ne valide aucun théorique, pas plus que le planeur, mais le planeur permet de faire des progrès en météo pratique bien plus vite.

[IbraBell]

Un truc avec le planneur c'est qu'on se mets très proche de la météo, du relief, du traffic et on exploite la machine à fond: avoir une conscience dans la situation avec une bonne dose de risque qu'on maîtrise...aussi, c'est pareil si on fait des aeros

Un ciel CAVOK blue avec vent calm sur les plains peut être la journée idéal d'aller faire du ULM mais ce n'est pas très idéal pour voler en planneur: ça devient plus intéressant quand ça souffle fort sur montagne, ça pousse sous des nuages convectives ou quand on rejoint 20 autres planneurs !

[Kastor]

Allez, je pose ça ici.

https://blog.mentalpilote.com/2011/11/1 ... elligents/

Au-delà du pilotage, il y a la gestion du vol.

L’article est un peu orienté, probablement en partie inexact.
Mais bien que je sois payé pour pousser des manettes il flatte un peu le vélivole qui est en moi et ceux qui ne manqueront pas de se reconnaître

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[LC41]

Allez, je pose ça ici.

https://blog.mentalpilote.com/2011/11/1 ... elligents/

Au-delà du pilotage, il y a la gestion du vol.

L’article est un peu orienté, probablement en partie inexact.
Mais bien que je sois payé pour pousser des manettes il flatte un peu le vélivole qui est en moi et ceux qui ne manqueront pas de se reconnaître

Très intéressant cet article. Je n'ai jamais fait de vol à voile, mais j'imagine bien que l'on doit être dans l'anticipation constante, beaucoup plus de ce qui est demandé à un pilote VFR. En IFR, en basse couche, lorsque la météo est un peu compliquée, la dimension anticipation et tactique est beaucoup plus présente. Quand il fait beau et que la plaine se déroule sous mes ailes à F180, il m'arrive de m'ennuyer

Et quant à la procéduralisation, je pense que cela ramollit les neurones. L'exemple qui me vient à l'esprit est l'utilisation de do-lists que les pilotes en aéroclub suivent sans comprendre ni réfléchir.

J'ai peu volé avec d'autres pilotes, mais il m'arrive d'accompagner des pilotes de club en vol, et j'ai remarqué qu'il sont presque passagers dans l'avion. À 5 minutes de la destination ils n'ont pas encore réfléchi à la manière dont ils vont s'intégrer dans la circulation aérodrome, ni même quelle pourrait bien être la piste sur laquelle on va se poser. Cela dit, il doit y avoir des différences individuelles...