Déjà Eu mal aux oreilles avant l'atterrissage?
Modérateur : Big Brother
Déjà Eu mal aux oreilles avant l'atterrissage?
Bonjour!!! Alors ma question est la suivante :
Est-ce que ça vous arrive d'avoir mal aux oreilles avant l'atterrissage? Et à quoi c'est du?
Car il y a 3 ans, dans un vol Barcelone-Bâle, dans un A319 de chez EasyJet? Moi et mon copain pendant la phase de descente, on crevait de mal des oreilles et c'était insuportable!!! Il ne semble que les Chewings-Gum permettent de moins souffrir de ça. Mais ca n'arrive pas à chaque fois!
Est-ce que ça vous arrive d'avoir mal aux oreilles avant l'atterrissage? Et à quoi c'est du?
Car il y a 3 ans, dans un vol Barcelone-Bâle, dans un A319 de chez EasyJet? Moi et mon copain pendant la phase de descente, on crevait de mal des oreilles et c'était insuportable!!! Il ne semble que les Chewings-Gum permettent de moins souffrir de ça. Mais ca n'arrive pas à chaque fois!
L'Aviation est la Preuve qu'avec de la Volonté Nous Pouvons Accomplir l'Impossible.
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Je sors de 12 jours d'arrêt de travail pour ça...
Pour faire simple, la pression à l'intérieur et à l'extérieur de ton oreille/nez a du mal à s'égaliser du à une inflammation de tes trompes d'eustache/sinus.
Dans mon cas, je suis allé voler avec un rhume qui a provoqué l'inflammation et j'ai eu un barotraumatisme. Pendant 7/8 jours j'entendais plus très bien c'était pas spécialement marrant.
Pour faire simple, la pression à l'intérieur et à l'extérieur de ton oreille/nez a du mal à s'égaliser du à une inflammation de tes trompes d'eustache/sinus.
Dans mon cas, je suis allé voler avec un rhume qui a provoqué l'inflammation et j'ai eu un barotraumatisme. Pendant 7/8 jours j'entendais plus très bien c'était pas spécialement marrant.
En fait les oreilles et les sinus sont reliés par un conduit qui s'appelle la trompe d'eustache.
Ce conduit peut s'ouvrir pour équilibrer la pression entre ces deux, par exemple quand on ouvre la bouche.
Or quand on prend l'avion, on change d'altitude et donc la pression change également (même si la cabine est pressurisée, ça ne correspond pas à la pression au niveau du sol). Et donc la pression dans les sinus également, à la montée comme à la descente.
Si la trompe d'eustache joue bien son rôle, on ne sent rien, ou juste une petite gène. Mais quand on est malade, la pression aura beaucoup plus de mal à se rééquilibrer, d'où la douleur.
Donc évitez de prendre l'avion quand vous avez "le nez pris"
Il est aussi déconseillé de prendre l'avion moins de 24h après avoir fait de la plongée bouteille.
Ce conduit peut s'ouvrir pour équilibrer la pression entre ces deux, par exemple quand on ouvre la bouche.
Or quand on prend l'avion, on change d'altitude et donc la pression change également (même si la cabine est pressurisée, ça ne correspond pas à la pression au niveau du sol). Et donc la pression dans les sinus également, à la montée comme à la descente.
Si la trompe d'eustache joue bien son rôle, on ne sent rien, ou juste une petite gène. Mais quand on est malade, la pression aura beaucoup plus de mal à se rééquilibrer, d'où la douleur.
Donc évitez de prendre l'avion quand vous avez "le nez pris"
Il est aussi déconseillé de prendre l'avion moins de 24h après avoir fait de la plongée bouteille.
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Juste un petit rectificatif: il s'agit d'une communication 'bouche' (ou oro-pharynx ) et oreille moyenne, qui est en rapport avec le tympan, d'où la douleur en cas de variation de pressions trop importantes.Gratouf a écrit :En fait les oreilles et les sinus sont reliés par un conduit qui s'appelle la trompe d'eustache..
Les différences d'altitudes font varier la pression externe. Cette pression s'équilibre facilement au niveau de la bouche mais pas au niveau de l'oreille moyenne. Le fait de bailler, avaler, mâcher un bonbon permet à la trompe de s'ouvrir et d'équilibrer les pressions (d'où un 'pof' lors l'ouverture). :reflexion:
Le monde est plus beau vu d'en haut
Merci!!! Mais est-ce que certains avions de ligne Sont plus désavantagés que d'autre car sur des vols long-courrier, ça m'arrive plus rarement que sur des vols normaux-court courriers !Bon j'ai pas
Compté. Peut être que je dis n'importe quoi (dans mon cas, ça serait pas la première fois)
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En vol au niveau 100 en non pressurisés j’étais malade, descente un peu tardif à 500 pieds/ minutes (il se reconnaîtra) suivi d'une nuit blanche london by night (à se torcher la gueule à 4h du matin devant buckingham, impossible en France et pourtant nous sommes en république), j'ai plus rien entendu de l'oreille droite pendant 3 jour et avec un mal horrible......Une perte de pression importante et rapide de la cabine sur liner peut expliquer cela?
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Pas plutôt d'être saturé en azote, et deltaP tralali tralala, et se coincer une bulle comme on dit ?FIGATELLIX a écrit :Dan a écrit :C'est vrai mais ça n'a rien à voir avec les problèmes de sinus, et ça peut monter jusqu'à 48h.Gratouf a écrit : Il est aussi déconseillé de prendre l'avion moins de 24h après avoir fait de la plongée bouteille.
12 à 24heures pour une plongée sans palier de décompression, 48h au delà.
Rien à voir en effet avec une otite barotraumatique. On parle là d'affections bien plus dangereuses. Thromboses veineuses, embolies pulmonaires...
Pour les PN qui plongent, notamment en escales....Checkez vos tables IMCME, coeff de saturation mini à 1.0 avant chaque vol, pas de plongées répétitives et inférieures à 15m idéalement. Et puis... BOIVEZ de l'eau!
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Oui. Ca peut dépendre de plein de facteurs comme l'altitude de croisière de l'avion, la vitesse de montée/descente.Ji-Dey a écrit :Merci!!! Mais est-ce que certains avions de ligne Sont plus désavantagés que d'autre car sur des vols long-courrier, ça m'arrive plus rarement que sur des vols normaux-court courriers !Bon j'ai pas
Compté. Peut être que je dis n'importe quoi (dans mon cas, ça serait pas la première fois)
Un long courrier peut monter très lentement (car il embarque beaucoup de carburant) ce qui t'est favorable. De plus il peut y avoir des différences grandes d'altitude cabine entre une croisière basse à 30 000 pieds et une croisière haute à 39000 pieds (j'ai en tête 2000 pieds suite à mes différents cockpistons en 320 mais je ne suis pas sur)
Quant à la descente je ne pense pas qu'un long courrier descende significativement plus vite ou lentement qu'un moyen ?
Je fais une petite valsalva tous les 300 pieds (si dans le cockpit) ou alors chaque fois qu'on prend 10hPa de plus (en cabine)
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Je pourrais peut-être consulter un ORL effectivement. Et je confirme que valsalva ne sert que si la pression des oreilles est en dessous de la pression cabine, sinon la pression dans mes oreilles la dépasse de 5 à 10 hPa environ.FIGATELLIX a écrit :Dubble a écrit :Je fais une petite valsalva tous les 300 pieds (si dans le cockpit) ou alors chaque fois qu'on prend 10hPa de plus (en cabine)![]()
Vasalva c'est un peu comme le dégivrage pneumatique. Ca ne sert à rien tant que tu n'as pas assez de glace accumulée sur le profil.
Pour tes oreilles c'est EXACTEMENT la même chose. A moins que tu voles à chaque fois avec la crève, si tu ressens une gêne au point de devoir faire la manoeuvre toutes les 10 secondes, je te conseille illico-presto de consulter un ORL.
L'équilibre des pressions dans notre oreille est physiologique. On ne devrait même pas à faire vasalva. Mais quand le vario est effectivement important, on peut aider notre oreille interne et à rétablir l'équilibre.
De là à décompresser tous les 10hPa... A part te ruiner l'élasticité de ton tympan, ça ne te mènera nul part.
En fait, chaque fois que mon nez est bouché je suis obligé de le faire, mais même quand je vais (crois aller?) bien il m'arrive occasionnellement d'avoir mal. Depuis que j'ai fait une descente avec un nez bouché sans avoir pensé à valsalva (une horreur) j'ai tendance à vouloir éviter ça, peut-être jusqu'à à l'extrême opposé alors?
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