Réactualiser vieux dialogue aérien
Modérateur : Big Brother
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Auteur du sujetTroglodyte
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Réactualiser vieux dialogue aérien
Bonjour,
N'étant aucunement dans l'aéronautique, est-ce que l'un d'entre vous pourrait m'aider à réactualiser ce vieux dialogue trouvé dans un bouquin, tel qu'il aurait lieu dans le cockpit d'un Airbus d'aujourd'hui, ou plutôt début 2000 encore en HF.
D'avance merci (plaisanteries volontiers acceptées si aussi réponse sérieuse à ma question). Voici le dialogue:
- TZ 950 (souhaite aussi indicatif réaliste), de Toronto contrôle. Vous arrivez en sortie de zone. Nous n'avons plus de messages pour vous. Contactez New York pour votre clairance sur la fréquence trois zéro Unité six ; fréquence de secours cinq cinq neuf huit. Bon vol à vous. Au revoir.
- Bien reçu. New York trois zéro Unité six, fréquence de secours cinq cinq neuf huit. Merci. Bonne nuit. Terminé.
Et moi, je vous dis bon weekend à tous.
N'étant aucunement dans l'aéronautique, est-ce que l'un d'entre vous pourrait m'aider à réactualiser ce vieux dialogue trouvé dans un bouquin, tel qu'il aurait lieu dans le cockpit d'un Airbus d'aujourd'hui, ou plutôt début 2000 encore en HF.
D'avance merci (plaisanteries volontiers acceptées si aussi réponse sérieuse à ma question). Voici le dialogue:
- TZ 950 (souhaite aussi indicatif réaliste), de Toronto contrôle. Vous arrivez en sortie de zone. Nous n'avons plus de messages pour vous. Contactez New York pour votre clairance sur la fréquence trois zéro Unité six ; fréquence de secours cinq cinq neuf huit. Bon vol à vous. Au revoir.
- Bien reçu. New York trois zéro Unité six, fréquence de secours cinq cinq neuf huit. Merci. Bonne nuit. Terminé.
Et moi, je vous dis bon weekend à tous.
Re: Réactualiser vieux dialogue aérien
Toronto Center :
« Air Canada neuf cinq zéro, vous quittez notre espace aérien. Contactez New York Center sur une trois deux décimal huit sept cinq (132.875). Bon vol. »
Pilote (AC950) :
« Roger. Contactons New York Center sur une trois deux décimal huit sept cinq. Bonne nuit
Version courte:
Toronto Center :
« Air Canada neuf cinq zéro, Contactez New York Center sur une trois deux huit sept cinq (132.875) »
Pilote (AC950) :
« une trois deux huit sept cinq"
« Air Canada neuf cinq zéro, vous quittez notre espace aérien. Contactez New York Center sur une trois deux décimal huit sept cinq (132.875). Bon vol. »
Pilote (AC950) :
« Roger. Contactons New York Center sur une trois deux décimal huit sept cinq. Bonne nuit
Version courte:
Toronto Center :
« Air Canada neuf cinq zéro, Contactez New York Center sur une trois deux huit sept cinq (132.875) »
Pilote (AC950) :
« une trois deux huit sept cinq"
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Re: Réactualiser vieux dialogue aérien
Il veut de la HF donc ses frequences ne sont pas incohérentes
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Auteur du sujetTroglodyte
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Re: Réactualiser vieux dialogue aérien
Merci infiniment, les gars.
Voici mon texte (la lettre mélancolique d’une hôtesse dont la compagnie est en cessation d’activité). Après votre réponse,je vous le dois, et, naturellement, avec la version que je vous emprunte, si vous le permettez :
Il avait reçu une carte postale ; la photo noir et blanc d’un Super Constellation datant d’un temps révolu. Au dos, elle avait écrit :
Voilà, c’est mon dernier long-courrier. Je repense à cette hôtesse dont tu m’avais offert le livre, et qui écrivait : « il n’y aura jamais plus de grand départ ». Il n’y a plus un point sur la terre qui ne puisse être atteint en moins de vingt-quatre heures. Il n’y a plus, il n’y aura jamais plus de grands voyages parce que l’espace est mort, disait-elle, et c’est l’avion qui l’a tué...
Comme la lune, ce soir, derrière le hublot, m’apparaît, à moi aussi, mensongère, et cette nuit étoilée le décor vide d’un rêve défunt. Quand j’ai commencé, le monde que M. avait connu faisait déjà partie du passé. Le rêve est fini ; il est trop tard. Pour nous aussi hôtesses, stewards, pilotes, matériel courant d’un monde dévalué… Les unes après les autres, les lumières du continent que nous quittons derrière nous s’effacent. Plus rien jamais ne sera comme avant. Du fond de la nuit, j’entends cette conversation avec l’équipage :
— Air Canada neuf cinq zéro, vous quittez notre espace aérien. Contactez New York Center sur une trois deux décimal huit sept cinq. Bon vol.
— Roger, bien reçu, répond le copilote. Contactons New York Center sur une trois deux décimal huit sept cinq. Bonne nuit.
Ce texte est, il est vrai, plutôt mélancolique. Ne le prenez pas trop au sérieux : vous continuez de faire rêver !
Merci encore.
Voici mon texte (la lettre mélancolique d’une hôtesse dont la compagnie est en cessation d’activité). Après votre réponse,je vous le dois, et, naturellement, avec la version que je vous emprunte, si vous le permettez :
Il avait reçu une carte postale ; la photo noir et blanc d’un Super Constellation datant d’un temps révolu. Au dos, elle avait écrit :
Voilà, c’est mon dernier long-courrier. Je repense à cette hôtesse dont tu m’avais offert le livre, et qui écrivait : « il n’y aura jamais plus de grand départ ». Il n’y a plus un point sur la terre qui ne puisse être atteint en moins de vingt-quatre heures. Il n’y a plus, il n’y aura jamais plus de grands voyages parce que l’espace est mort, disait-elle, et c’est l’avion qui l’a tué...
Comme la lune, ce soir, derrière le hublot, m’apparaît, à moi aussi, mensongère, et cette nuit étoilée le décor vide d’un rêve défunt. Quand j’ai commencé, le monde que M. avait connu faisait déjà partie du passé. Le rêve est fini ; il est trop tard. Pour nous aussi hôtesses, stewards, pilotes, matériel courant d’un monde dévalué… Les unes après les autres, les lumières du continent que nous quittons derrière nous s’effacent. Plus rien jamais ne sera comme avant. Du fond de la nuit, j’entends cette conversation avec l’équipage :
— Air Canada neuf cinq zéro, vous quittez notre espace aérien. Contactez New York Center sur une trois deux décimal huit sept cinq. Bon vol.
— Roger, bien reçu, répond le copilote. Contactons New York Center sur une trois deux décimal huit sept cinq. Bonne nuit.
Ce texte est, il est vrai, plutôt mélancolique. Ne le prenez pas trop au sérieux : vous continuez de faire rêver !
Merci encore.
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Re: Réactualiser vieux dialogue aérien
Merci, Fioupelan,
Quoique n'y connaissant rien, il me semble que vous avez raison; Dire "unité" évite toute confusion, mal-audition.
Quoique n'y connaissant rien, il me semble que vous avez raison; Dire "unité" évite toute confusion, mal-audition.
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